MEMOIRES ET PHOTOS DE MOELAN

Par devant Me Le Doze, notaire royal à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné et en présence des témoins ci-après nommés,

sont comparus

Pierre Le Delliou et Françoise Guyomar, sa femme qu'il autorise à l'effet des présentes, cultivateurs, demeurant au lieu de Kerenroué, en la commune de Clohars-Carnoët.

Lesquels vendent et garantissent conjointement et solidairement entr'eux, de tous troubles, évictions, hypothèques et autres empêchements.

A Joseph Marie Péron et Marie Renée Le Tallec, mari et femme, aussi cultivateurs, demeurant au lieu de Braspart, en la commune de Moëlan, à ce présents et acceptant.

La moitié qui appartient au dit Pierre Le Delliou, en commun et indivis avec le dit Joseph Marie Péron et François Louis Péron, ses neveux, dans une maison, un appentis et un jardin y attenant, vis-à-vis au midi ; le tout quitte de rente, situé au bourg de Moëlan, actuellement profité à titre de loyer par Maurice Jouan et contigu, savoir : au levant à maison et jardin occupés par la veuve de Guillaume Marie Huel [Marie Vincente Mahé], au midi à jardin au sieur Le Courant et au couchant à maison et jardin acquis par Pierre Lopin et Marie Catherine Péron, époux, de Jean Le Bourhis, veuf de Marie Jeanne Le Delliou, aux fins de contrat en date du premier novembre mil huit cent dix-neuf [1819-068], au rapport de Me Quêmar, enregistré le douze du même mois.

De la maison présentement vendue dépend la moitié seulement, en indivis ave les dits époux Lopin, du pignon à cheminée au couchant.

Les immeubles présentement vendus par Pierre Le Delliou étaient provenues à ce dernier de la succession de la susdite Marie Jeanne Le Delliou, sa soeur, laquelle était aussi soeur de Charlotte Le Delliou qui était mère des susdits Joseph Marie et François Louis Péron.

Joseph Marie Péron et Marie Renée Le Tallec pourront jouir et disposer à leur gré, à compter d'aujourd'hui, des immeubles qui leur sont présentement vendus, à la charge pour eux d'en payer l'impôt à dater seulement du premier janvier prochain et de supporter les frais et droits de cette vente qui est faite en outre moyennant la somme de deux cent soixante francs que le dit Pierre Le Delliou reconnaît avoir recue, tant ce jour devant nous qu'avant ces présentes, de ses acquéreurs auxquels il fait quittance générale, ce touchant.

Dont acte lu aux parties.

Fait au bourg de Moëlan, en l'étude, le neuf octobre mil huit cent trente et un, en présence des sieurs Guillaume Ollivier Marie Nicolas, débitant et Pierre Julien Caëric, sacristain, témoins, demeurant en ce bourg, qui ont signé avec nous notaire, les comparants ayant déclaré ne savoir, de ce interpellés.