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14 mai 1848 Vente d'un hangar de Fauglas Marie Suzanne (1822-1894) à Quentel Melaine (1812-1854) |
4 E 194/166 Acte n° 113 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg communal de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs François Le Courant, propriétaire et Pierre Julien Caëric, secrétaire de la Mairie, les deux demeurant séparément audit bourg de Moëlan, soussignés,
Et Mélaine Quentel et Marie Françoise Lolichon, sa femme aussi sous son autorité, aussi cultivateurs, demeurant au lieu de Knonenlarmor, en la dite commune de Moëlan, d'une et d'autre part ;
Entre lesquels comparans s'est fait et passé le présent acte par lequel les mariés Pendéliou ont déclaré vendre, céder et transporter purement et simplement et avec toutes garanties aux dits Mélaine Quentel et sa femme qui acceptent pour eux et leurs héritiers, savoir :
Un hangar, quitte de rente, nommé Er-hardy-bras situé dans l'aire de Jean Le Bourhis gouz à Knonenlarmor, en Moëlan, ayant le dit hangar son pignon du midi et moitié de celui du côté du nord ; plus le droit de passer dans la dite aire à battre pour se rendre au dit hangar et son droit d'échelle, donnant le même hangard du couchant sur un chemin de servitude, tel que le tout se contient et se poursuit en général et sans réservation ; tel enfin qu'il est advenu à Suzanne Fauglas de sa mère Marie Héleine Le Bondé décédée il y a environ treize années ; de tout quoi les acquéreurs ont déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
La présente vente est faite et consentie pour et moyennant une somme de cent vingt francs qui a été, en présence du soussigné notaire, comptée et payée par les dits époux Quentel acquéreurs aux époux Pendéliou, vendeurs, qui l'ont reconnu et emportée et qui leur en consentent quittance générale et sans réservation.
Les époux Quentel acquéreurs sont entrés en propriété et en jouissance des droits immobiliers formant l'objet de la présente vente à dâter de ce jour, payant et acquittant, à compter de cette même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou pourront être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que devant demeurent les mariés Quentel propriétaires des droits immobiliers qui viennent d'être vendus, consentant les vendeurs qu'ils en usent, jouiissent et disposent comme de leurs autres biens et qu'ils en prennent possession par toutes les voies de droit. Ainsi voulu et consenti.
Dont acte : Fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings ds témoins et du notaire seulement, les comparans requis séparément de signer ont affirmé ne le savoir, après lecture faite, ce jour quatorze mai mil huit cent quarante-huit. |