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19 janvier 1852 Echange d'immeubles entre Bourhis Jean (1813-1893) et Guyomar Jean Marie (1805-1856) & Guyomar Marie Renée (1809-1889) |
4 E 194/170 Acte n° 28 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et François Marie Doussal, boulanger, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés,
2° Jean Marie Guyomar, veuf de Marguerite Névénou ou Evénou et Pierre Drennou et Marie Renée Guyomar, sa femme sous son autorité, demeurant séparément au village de Pen ar prat, d'autre part ; Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Lesquels font entr'eux l'échange suivant : Le dit Jean Le Bourhis a déclaré céder et abandonner à titre déchange aux dits Jean Marie Guyomar et mariés Drennou, acceptant de moitié entr'eux, une portion de fossé nommé Er-gonaële, quitte de rente, donnant du levant sur le chemin conduisant de Saint-Thamec au bourg de Moëlan, du midi sur terre à Jean Marie Guyomar, du couchant sur terre au même Guyomar et du nord sur terre à la veuve de Jean Le Bloa, de Khuiten, contenant sous fonds quatre-vingt-dix centiarees. Le dit fossé situé aux dépendances de Kyoualen-huel, en Moëlan, valant de revenu une somme de deux francs au principal de quarante francs et provenu au dit Le Bourhis du chef de ses auteurs ; de tout quoi les dits Guyomar et époux Drennou ont déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
En contr'échange les époux Drennou et Guyomar Jean Marie cédent et délaissent au dit Le Bourhis qui accepte une parcelle de terre sous lande nommée Lannec-parcou-quélen, aussi quitte de rente, située aux dépendances de Kyoyalen-huel ou de Khuiten, en Moëlan, la dite parcelle ayant ses édifices des levant et nord, donnant du levant sur chemin conduisant de Saint-Thamec à Quimperlé, du midi sur terre à Marie Renée Pendéliou, du couchant sur terre audit Jean Le Bourhis et du nord sur terre à la veuve Le Bloa, contenant sous fonds environ dix-huit ares. Cette parcelle de terre valant de revenu une somme de quatre francs vingt centimes donnant en principal celle de quatre-vingt-quatre francs est provenue aux dits Guyomar de leurs autreurs et est parfaitement connue des Le Bourhis.
Cet échange est convenu entre les parties aux conditions suivantes : Jean Le Bourhis a, à titre de soulte, compté et réalisé aux dits Jean Marie Guyomar et époux Drennou une somme de quarante-quatre francs et ces derniers lui en consentent quittance générale et sans réservation. Les parties contractantes sont entrées en propriété et en jouissance des biens immobiliers qu'elles viennent de se céder mutuellement à partir de ce jour, payant et acquittant, à dater de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis. Les frais et honoraires auxquels donneront lieu ces présentes seront supportés par Bourhis dénommé plus haut.
Au moyen de tout ce que dessus demeurant les dits Jean Le Bourhis, les mariés Drennou et Guyomar Jean Marie, propriétaires des biens qu'ils viennent de se céder réciproquement, consentant les parties que chacune d'elles jouisse, use et dispose des droits suséchangés et qu'lle en prenne possession par toutes les voeis de droit.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour dix-neuf janvier mil huit cent cinquante-deux.
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