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8 février 1852 Vente d'immeubles de Lolichon Marie Catherine (1789-1860) à Rupet Michel Julien (1821-1879) |
4 E 194/170 Acte n° 52 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et François Marie Doussal, boulanger, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
2° Julien Rupet, époux de Marie Julienne Lolichon, demeurant au village de Kembellec, d'autre part ; Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Laquelle Marie Catherine Lolichon a, par ces présentes, déclaré vendre, céder et transporter purement et simplement et avec toutes garanties au dit Julien Rupet, second comparant, acquéreur acceptant les immeubles dont la description suit : 1° La moitié d'une parcelle de terre chaude nommée Douar-canap-parc-ané, ayant ses édifices du levant sur Toulan-coz et du couchant sur terre à Corentin Le Bloa, indiquée au bulletin cadastral sous le numéro mille trente-sept, section A [A-1037], laquelle parcelle donne des nord et midi sur terre à l'acquéreur et contient sous fonds quatre ares cinquante-cinq centiares. 2° La moitié au levant d'un pré dit Prajou-bian, ayant ses édifices du nord sur un chemin, donnant du levant sur terre à Pierre Le Tallec et du couchant sur terre à l'acquéreur. Cette parcelle est indiquée au bulletin cadastral sous le numéro mille soixante-neuf, section A [A-1069] et contient sous fonds trois ares trente-cinq centiares. Le tout situé aux dépendances de Kembellec, quitte de rente, en Moëlan.
Telles que les dites parcelles se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; telles enfin qu'elles sont advenues à la susdite vendresse de la succession de son père Alain Lolichon, décédé depuis nombre d'années, les dites parcelles de terre quittes et libres de toute rente, attendu que la rente a été acquise de Monsieur ou Madame Rosgrand, devant Me Lagillardaie, ex-notaire à Quimperlé, il y a environ quinze ans ; de tout quoi l'acquéreur susnommé a dit avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et convenue amiablement, entre les parties, pour et moyennant une somme de cent quarante francs, que la dite Marie Catherine Lolichon reconnait avoir, ce jour et au vu du soussigné notaire, reçue et touchée de l'acquéreur susnommé auquel elle a déclaré consentir quittance générale et sans réservation.
Julien Rupet est entré en propriété et en jouissance des biens présentement vendus à compter de ce jour, payant et acquittant, à dater de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus demeure l'acquéreur propriétaire incommutable des biens formant l'objet de ces présentes consentant la venderesse qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres droits et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour huit février mil huit cent cinquante-deux. |