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6 avril 1852 Donation entre vifs de Olivier Jean Pierre (1809-1883) à Bondé Marie Louise (1805-1852) |
4 E 194/170 Acte n° 105 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, assisté des sieurs Martial Mahé, menuisier, demeurant au susdit bourg de Moëlan et Pierre Souffez, aussi menuisier, demeurant au même bourg, témoins instrumentaires requis en ces présentes conformément à la loi, soussignés
Lequel, voulant donner à son épouse des preuves de sa reconnaissance et lui faire avoir les moyens de vivre avec plus d'aisance, a déclaré, par ces présentes, faire donation entre vifs à Marie Louise Bonté, sa femme, de la jouissance seulement de tous les biens, meubles, créances et autres objets mobiliers et de tous les immeubles et droits immobiliers en général et sans réservation qui pourraient lui appartenir au jour de son décès, pou, par lui, en jouir et en disposer en usufruit seulement jusqu'à la majorité de chacun des enfants ci-dessous nommés : 1° Marie Catherine Garrec, fille de Jean François Garrec et de défunte Bonaventure Marie Josèpge Le Névénic ; 2° Et de Joseph Olivier, son fils issus de son mariage avec la dite donataire.
En cas de mort, au contraire, des deux enfants susnommés, il a déclaré alors faire donation à la dite Marie Louise Bonté, de tous les biens susmentionnés, mais toujours en usufruit seulement et à la charge dans l'un ou l'autre cas de faire bon et fidèle inventaire du mobilier.
Les dits biens présentement donnés, en quelques lieux qu'ils soient dûs et situés et de quelque valeur qu'ils pourront être.
En l'endroit la dite Marie Louise Bonté sous l'autorité de son mari, a déclaré accepter avec reconnaissance la donation que vient de lui faire présentement son époux.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé au village de Khuel, au domicile des époux Olivier, en la dite commune de Moëlan où nous avons été requis de nous transporter et ont les témoins susdits signé avec le notaire , les mariés Olivier ayant affirmé ne savoir signer, de ce requis individuellement, après lecture faite, ce jour six avril mil huit cent cinquante-deux. |