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20 avril 1852 Donation entre vifs entre Le Beux Marie Hélène Corentine (1826-1852) et Le Bourhis Noël (1816-1900) |
4 E 194/170 Acte n° 126 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, assisté des Messieurs Martial Mahé, menuisier et Alexis Le Flo, boucher, tous deux demeurant au dit bourg de Moëlan, témoins instrumentaires requis en ces présentes congormément à la loi, soussignés
Laquelle voulant témoigner à son mari ci-après nommé toute l'amitié qu'elle lui porte et lui procurer les moyens de vivre avec plus d'aisances, si toutefois il lui survit, a déclaré par ces présentes faire donation à Noël Le Bourhis, son époux, a ce présent et acceptant, de tous les biens, meubles, créance et autres effets mobiliers et de tous les immeubles en général qui lui appartiendront au jour de son décès pour lui en jouir et en disposer en toute propriété, lesquels biens ci-dessus de quelque valeur qu'ils puissent être et en quelques lieux qu'ils soient dûs et situés.
En cas d'existence d'enfants, cette donation sera réduite à la portion disponible la plus avantageuse possible, c'est-à-dire à un quart en propriété et à un autre quart en usufruit de tous les biens ci-dessus, mais à la charge n'anmoins au donataire de faire faire bon et fidèle inventaire de tout le mobilier.
En l'endroit le dit Noël Le Bourhis, cultivateur, demeurant au susdit village de Toulacoät, a déclaré accepter avec reconnaissance la donation que vient présentement de lui faire son épouse Marie Corentine Héleine Le Beux.
De tout quoi la dite donatrice a requis acte, lequel lui a été immédiatement octroyé.
Fait et passé au village de Toulancoät, en la demeure des mariés Le Bourhis, en la dite commune de Moëlan où nous avons été requis de nous transporter, sous les seings des témoins présents et celui du notaire seulement, les dites parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour vingt avril mil huit cent cinquante-deux sur les sept heures du soir. |