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23 mai 1852 Echange de parcelles entre Le Bourhis Martial Marie (1802-1858) et Mahé Corentin (1847-1923) et Mahé Pierre Louis (1850-1883) |
4 E 194/170 Acte n° 149 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et Martial Mahé, menuisier, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
2° Marie Catherine Tanguy, veuve de Corentin Mahé, demeurant au même village, agissant et se portant fort pour Corentin et Pierre Louis Mahé, ses deux enfants dont elle est tutrice légale, d'autre part ; Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Lesquels font entr'eux l'échange suivant : Les époux Le Bourhis cédent et délaissent à titre d'échange aux enfants Mahé susnommés représentés ici par leur mère qui accepte pour eux, une parcelle de terre à être prise dans un courtil dit Liors-quest, avec édifices en partie au midi, contenant sous fonds soixante-un centiares environ, situé aux dépendances du lieu de Kempellan [H-0803] ; telle que la dite parcelle se contient et se poursuit en général et sans réservation ; telle enfin qu'elle est advenue au dit Martial Bourhis de la succession de son père Jacques Bourhis ; cette parcelle de terre vaut de revenu cinquante centimes au principal de dix francs et est parfaitement connue de la dite veuve Mahé qui a déclaré n'en vouloir plus amples descriptions ni débornements.
En contr'échange, la dite Marie Corentine Tanguy, veuve mahé, en la qualité qu'elle agit, a déclaré, en présence de François Lozachmeur, subrogé-tuteur des sudits mineurs, cultivateur, demeurant au dit lieu, céder et abandnner aux mariés Le Bourhis acceptant au dit titre, pour eux et leurs héritiers. Une parcelle de terre à être prise dans un courtil nommé Liors-querhornec, ayant son fossé en partie au couchant, contenant sous fonds environ soixante-un centiares, situé également aux dépendances du dit village de Kempellan, et valant aussi de revenu cinquante centimes au principal de dix francs ; telle que cette parcelle de terre se contient et se poursuit ; telle enfin qu'elle est advenue aux enfants Mahé du chef de leur père Corentin Mahé ; de tout quoi les époux Le Bourhis ont dit avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Le présent échange fait sans équipolement ni soulte est convenu aux conditions suivantes : - Les échangistes sont entrés en propriété et en jouissance des parcelles de terre qu'ils viennent de se céder réciproquement, à compter de ce jour, payant et acquittant, à dater de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé. - Les frais et honoraires auxquels donneront lieu ces présentes seront payés et supportés par les mariés Le Bourhis sans recours.
Au moyen de tout ce que dessus, demeurant les mariés Le Bourhis et les enfants Mahé, propriétaires des biens qu'ils viennent de se céder mutuellement, consentant que chacun des copermutants en jouisse, use et dispose et qu'il en prenne possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties, en privé et ès-qualités, ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour vingt-trois mai mil huit cent cinquante-deux. |