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29 mai 1852 Inventaire de biens après de décès de Mahé Corentin (1816-1852) époux de Tanguy Marie Catherine (1818-1884) |
4 E 194/170 Acte n° 157 |
L'an mil huit cent cinquante-deux, le vingt-neuf mai. Nous Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et Martial Mahé, menuisier, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
Et en présence de François Lozachmeur, cultivateur, époux de Marie Yvonne Mahé, demeurant au même village de Kempellan, agissant ici en qualité de subrogé tuteur des enfants mineurs susnommés habiles à se porter seuls et uniques héritiers dans la succession de leur père Corentin Mahé, il va être, par nous notaire susdit, pour la conservation des droits de qui il appartiendra, procédé à l'inventaire fidèle et description exacte de tous les meubles et objets mobiliers, grains et bestiaux, titres et papiers composant la communauté ci-dessus relatée, lesquels meubles et autres effets mobiliers trouvés audit lieu de Kempellan après le décès de Corentin Mahé y arrivé le vingt-huit avril dernier ; les prisée et estimation des meubles et autres effets ont été faites par le soussigné notaire assisté de Jean Marie Gouiec et Pierre Jean Mahé, les deux cultivateurs demeurant le premier à Saint-Thamec, et le second au dit lieu de Kempellan, dite commune de Moëlan et la montrée des mêmes meubles a été faite par les parties en présence desquelles nous avons opéré comme suit :
Titres et papiers : Une expédition d'une donation portant partage reçue par Me Le Bail, ex-notaire à Quimperlé, le trente-un décembre mil huit cent quarante-six, enregistrée par la veuve d'autre Mahé à ses enfants ; laquelle pièce formant une cote unique a été par nous notaire cotée, chiffrée er paraphée à la lettre B.
Demandé aux parties s'il est dû quelque argent à la communauté dont est cas ; elles nous nous répondu qu'il ne lui était rien dû, mais qu'elle devait, au contraire, les sommes suivantes :
Demandé aux mêmes parties si elles ont détourné ou su qu'il ait ét caché quelques objets dépendant de la communauté en question ; elles nous ont affirmé, sous la foi du serment que c'était bien là tout ce qui la composait et qu'il n'y avait plus rien à inventorier ; en conséquence, nous avons clos le présent inventaire et laissé les objets y mentionnés en la garde et possession de la dite veuve Mahé, pour les représenter ou pour en tenir compte à qui de droit.
Fait, clôs et arrêté au dit lieu de Kempellan, au domicile des ex-époux Mahé, en Moëlan, où nous avons été requis de nous transporter, sous les seings des témoins et du notaire seulement, toutes les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, les sudits jours, mois et an que devant, après avoir employé une vacation au présent depuis dix heures du matin jusqu'à une heure de l'après-midi.. |