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30 mai 1852 Vente d'une propriété de Névénou François (1793-1864) et autres à Naviner Etienne (1799-1857) |
4 E 194/170 Acte n° 159 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et Martial Mahé, menuisier, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
2° Angélique Bondé, veuve de Louis Quentel, demeurant au village de Saint-Guénolé et Perinne Bondé, veuve de Vincent Le Torrec, demeurant au lieu de Saint-Thamec, les deux ménagères ; 3° François Lopin, veuf de Marie Françoise Tanguy, cultivateur, demeurant au village de Kantouze, agissant tant en son nom privé que pour 1° Pierre Lopin, veuf de Catherine Péron ; 2° Marie Yvonne Lopin, veuve d'Yves Michel, tous deux cultivateurs ; 3° et Jean François Lopin, ex-gendarme en retraite, ses frères et soeur, demeurant au lieu de Kanglien ; François Fauglas et Thérèse Lopin, époux, aussi cultivateurs, demeurant au dit bourg de Moëlan, la dite Thérèse Lopin par représentation de son père Tanguy Lopin, agissant en leur nom privé et pour : 1° Autre Tanguy Lopin, ex-menuisier, demeurant à Pont-Scluss, en Querrien, 2° et pour Marie Anne Tanguy et Joseph Lopin, enfants mineurs de défunt Jacques Lopin demeurant à Loge Kguip, les dits Tanguy Lopin, de Pont-Scluss et les mineurs susnommés par représentation de leur père et aieul Jacques Lopin, tous en Moëlan, le dit Tanguy Lopin excepté. 4° François Marie Tressard, aussi cultivateur, demeurant au lieu de Porz-Moëlan, dite commune de Moëlan, agissant en son nom personnel et pour 1° Marie Julienne Tressard, femme de Jean Dérédel, demeurant à Saint-Maurice, en Clohars-Carnoët, cultivateurs, 2° Marie Yvonne Tressard, cabaretière, veuve d'Yves Carriou, demeurant au susdit bourg de Moëlan, 3° Jeanne Louise Tressard, femme de Vincent Le Goff, cabaretiers, demeurant à Douëlan, Clohars-Carnoët, 4° et Marie Anne Tressard, femme de Jean Marie Garniel, aussi cabaretiers, au même bourg de Moëlan, tous par représentation de leur aieule Anne Bondé. 5° Marie Anne Talgarn, ménagère, demeurant au village de Kmeurbihan, dite commune de Moëlan, épouse de Nicolas Ségalou, marin absent au service de l'Etat, agissant au nom de son dit mari et se portant fort, en outre, pour Marie Jeanne Ségalou, femme d'Yves Tanguy et pour Marie Anne Ségalou, tous aussi cultivateurs, demeurant au même village. Tous aussi neveux, petits-neveux et arrières-petits-neveux de Louise Périnne Bondé, se disant les seuls et uniques héritiers à divers chefs de cette dernière décédée veuve de Isidore Sylvestre Lavige, d'une part ;
Et Etienne Naviner et Marie Françoise Le Bourhis, époux, aussi cultivateurs, demeurant au susdit village de Kmeurbihan, dite commune de Moëlan, d'autre part.
Lesquels premiers comparants, en privé et ès-qualités, ont déclaré vendre, céder et transporter purement et simplement et avec garanties de tous troubles, évictions, hypothèques et autres empêchements généralement quelconques aux mariés Le Naviner prénommés, seconds comparants, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers, savoir :
Une petite propriété en fonds et édifices située aux dépendances de Porz-Moëlan, en la dite commune de Moëlan, circonstances et dépendances en général ; telle que cette propriété se contient et se comporte et poursuit sans aucune réservation ; telle enfin qu'elle est provenue aux vendeurs susdits pour l'avoir recueillie de la succession de Louise Perinne Bondé, leur tante et grande tante décédée depuis peu de temps ; cette même propriété était provenue à la dite Louise Périnne Bondé, savoir : 1° La moitié comme étant acquise pendant sa communauté avec un nommé Isidore Sylvestre Lavige, son défunt mari ; 2° Et moitié comme légataire universelle de son même mari, aux termes d'un testament reçu par Me Le Doze, ex-notaire à Moëlan, en date du sept août mil huit cent vingt-deux, dûment enregistré . De tout quoi les époux Naviner ont déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples descriptions ni débornements.
Cette présente vente est faite et convenue, entre toutes les parties, pour et moyennant une somme de douze cent quinze francs ; laquelle somme est stipulée payable aux vendeurs susdénommés dans trois mois à compter du neuf mai courant, le tout sans intérêt jusqu'à cette époque seulement, passé laquelle la dite somme sera productive d'intérêt à cinq pour cent, par an, sans retenue. [1852-208]
Les acquéreurs sont entrés en propriété et en jouissance des biens formant l'objet de ces présentes à compter de ce jour, payant et acquittant, à dater de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et une fois le paiement ci-dessus effectué, demeurent les mariés Naviner, propriétaires incommutables de la dite propriété présentement vendue, consentant les venduers qu'ils en usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres biens et qu'ils en prennent possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous le seing du dit Tressard et ceux des témoins et celui du notaire seulement, les autres parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour trente mai mil huit cent cinquante-deux. |