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18 juin 1852 Vente d'une parcelle de Orvoën Joseph Marie (1800-1883) à Le Garrec Louis Joseph Marie (1815-1893) |
4 E 194/170 Acte n° 170 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et Martial Mahé, menuisier, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
2° Et Louis Le Garrec, époux de Marie Yvonne Ricouart, demeurant au village de Khérou, d'autre part ; Tous cultivateurs domicilés de la commune de Moëlan.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent acte par lequel le dit Orvoine a déclaré vendre, céder et transporter purement et simplement et avec toutes garanties audit Louis Garrec, second comparant, acquéreur acceptant audit titre et pour le dit espace de temps, savoir : Une parcelle de terre chaude nommée Poulven ou Poulvesse quitte de rente située aux dépendances de Kourien, en la dite commune de Moëlan, la dite parcelle de terre sans édifices, donnant du levant sur terre à Magdelaine Tanguy, du midi sur un sentier ou chemin menant de Kroc'h au moulin de Kjégu, du couchant sur terre aux héritiers de Roch Flohic et du nord sur terre à François Godec et Baptiste Scaviner, contenant sous fonds environ sept ares vingt centiares.
Telle que la dite parcelle de terre se contient et se poursuit en général et sans aucune réservation ; telle enfin qu'elle est provenue au vendeur du chef de ses auteurs morts depuis fort longtemps ; de tout quoi Le Garrec a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et convenue amiablement, entre les parties, pour et moyennant une somme de deux cent seize francs à valoir à laquelle l'acquéreur susdit à compté et payé, ce jour et au vu du soussigné notaire, celle de soixante francs, dont quittance d'autant sous réserve du surplus (soit une somme de cent cinquante-six francs) stipulée payable pour l'époque de la Saint-Michel ou vingt-neuf septembre prochain, sans intérêt.
L'acquéreur susnommé est entré en propriété de la parcelle de terre présentement vendue, à compter de ce jour, mais il n'en aura la jouissance qu'à dater du vingt-neuf septembre prochain, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts fonciers auxquels elle est ou peut être assujettie, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et le surplus du prix de vente une fois effectué, demeure Le Garrec propriétaire incommutable de l'immeuble formant l'objet des dites présentes, consentant le vendeur qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'il en prenne possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties contractantes ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour dix-huit juin mil huit cent cinquante-deux. |