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5 octobre 1852 Vente d'immeubles de Lolichon Marie Jeanne (1819-1893) à Jégou Pierre Louis (1817-1862) |
4 E 194/170 Acte n° 234 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et Martial Mahé, menuisier, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
2° Pierre Louis Jégou, tailleur d'habits, et Marie Françoise Lolichon, son épouse, ménagère, demeurant rue Ellée à Quimperlé, d'autre part.
Entre lesquels comparants s'est fait et passé le présent acte par lequel les époux Lopin ont déclaré vendre, céder et transporter avec toutes garanties aux mariés Jégou, leurs beau-frère, soeur et belle-soeur, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers, savoir les immeubles et droits immobiliers ci-après situés aux villages de Kembellec et de Kvignès, sur cette commune de Moëlan : 1° Le tiers, côté du midi d'une parcelle de terre chaude nommée An-naourou-dalahé ou Ar-Pèze-vras, édifice au levant, donnant du midi sur terre aux héritiers de Jean Le Bloa, contenant sous fonds treize ares soixante-quinze centiares environ. 2° Le tiers bout du midi d'un courtil nommé Liors-bras, situé à Kvignès, ayant ses édifices au couchant, donnant des levant et midi sur terre aux héritiers de Jean Le Bloa, contenant sous fonds un are trois centiares. 3° La moitié, côté du levant d'un courtil nommé Jardine-vien ou Verger-voine, situé à Kenbellec, ayant ses édifices des levant et midi, donnant du nord sur terre aux héritiers de Jean Le Bloa, contenant sous fonds un are trente-cinq centiares. 4° Une parcelle de terre froide nommée Lannec-vian-parc-questen, située à Kvignès, donnant des midi et couchant sur etrre aux héritiers de Jean Le Bloa, contenant sous fonds sept ares.
Telles que les dites parcelles de terre se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; telles enfin qu'elles se trouvent describées aux articles quatre, six, sept et neuf du septième lot d'un partage au rapport de Me Gauréquer, ex-notaire à Moëlan, en date du quinze février mil huit cent quarante-six, dûment enregistré, et qu'elles sont provenues à la venderesse du chef de son père Noël Lolichon, décédé depuis plusieurs années ; de tout quoi les acquéreurs ont déclaré avoir parfaite connaissance.
Cette présente vente est faite et convenue amiablement, entre les parties, pour et moyennant une somme de trois cent soixante francs, que les époux Jégou promettent et s'obligent de payer aux vendeurs susnommés aux fêtes de Noël prochaines, sans intérêt jusqu'à cete époque, passé laquelle elle sera productive d'intérêt à cinq pour cent, par an, à compter de ce jour, le tout payable à Moëlan et en cette étude.
Les acquéreurs sont entrés en propriété des immeubles présentement vendus, à dater de ce jour et en jouissance à partir du vingt-neuf septembre dernier, payant et acquittant, à compter de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessu et le paiement de la somme ci-dessus une fois effectué demeurant les mariés Jégou propriétaires incommutables des parcelles de terre formant l'objet de ces présentes, consentant les vendeurs qu'ils en usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres biens et qu'ils en prennent possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour cinq octobre mil huit cent cinquante-deux. |