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16 octobre 1852 Vente de parcelles de Madic Antoine Marie (1822-1872) à Guillou François Hyacinthe (1816-1892) |
4 E 194/170 Acte n° 260 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et Martial Mahé, menuisier, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
2° François Hyacinthe Guillou et Marie Charlotte Tallec, son épouse, demeurant au village de Saint-Cado, d'autre part ; Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent acte par lequel les mariés Madic ont déclaré vendre avec garanties de tous troubles, hypothèques, évictions et autres empêchements généralement quelconques, aux dits Guillou et femme, seconds comparants, acquéreurs acceptant les immeubles ci-dessous describés, quitte de toute rente : 1° Une parcelle de terre chaude nommée An-éro-chir, ayant ses édifices des levant et couchant, donnant du midi sur terre à Pierre Colin et du nord sur terre à Pierre Louis Pendeliou, contenant sous fonds dix-sept ares quarante centiares, indiquée au bulletin cadastral sous le numéro six cent soixante-onze, section V ou U. [U-0671] 2° Autre parcelle de terre chaude dite Créïs-ar-guer, ayant ses édifices des couchant et nord-ouest, donnant du levant sur terre aux acquéreurs, du midi sur terre à Noël Tanguy et du nord sur chemin de Lan-er-groës à Saint-Cado, contenant sous fonds cinq ares cinquante centiares, désignée au numéro deux, section G, du cadastre. [G-0002] 3° Autre parcelle de terre chaude dite Liors-poussine-chir, sans édifices, donnant du levant sur terre à Joseph Allain, du midi sur terre à Pierre Louis Pendéliou et des couchant et nord sur terre à Pierre Pocher, contenant sous fonds six ares soixante-dix centiares, indiquée au bulletin cadastral sous le numéro soixante-dix-sept, section G. [G-0077] 4° Autre parcelle de terre chaude nommée Liors-poussine-ber, sans édifices, donnant des levant et couchant sur terre à François Kerforne, de Kcarne, du midi sur terre à la veuve Le Bloa, de Khuiten, et du nord à Jean Louis Lolichon, contenant sous fonds cinq ares, indiquée au bulletin cadastral sous le numéro quatre-vingt-trois, section G. [G-0083] 5° Autre parcelle de terre chaude nommée Parc-ar-spacul, ayant ses édifices au nord, donnant du levant sur terre à Pierre Névénou, de Kyoualen-izel, du midi sur terre à Jean Le Bourhis, du couchant sur terre à Pierre Louis Pendéliou, contenant sous fonds neuf ares cinquante centiares, indiquée au bulletin cadastral sous le numéro six cent quatre-vingt-quinze, section F. [F-0695] 6° Autre parcelle de terre chaude nommée Péder-éro-ar-gonaélou, avec ses édifices des levant et couchant, donnant du midi sur terre aux héritiers Richard Eon ou Even, et du nord sur lande à la veuve Carriou, contenant sous fonds seize ares quatre-vingts centiares, indiquée au bulletin cadastral sous les numéros six cent vingt-huit et six cent vingt-neuf, section F. [F-0628] [F-0629] 7° Une parcelle de terre froide nommée Lannec-goäs-ar-groac'h, avec édifices au levant, donnant du midi sur chemin de Kouard au bourg de Moëlan, du couchant sur terre aux héritiers Mahec et du nord sur terre aux héritiers Pennec, contenant sous fonds quarante-cinq ares cinquante centiares, indiquée au bulletin cadastral sous le numéro cent soixante, section F. [F-0160] 8° Autre parcelle de terre froide nommée Lannec-tal-ar-groäs, sans édifices, donnant du levant sur terre aux acquéreurs, du midi sur sentier menant de Saint-Cado à Chef-fu-bois, du couchant sur terre aux héritiers d'Yves Flohic et du nord sur terre aux héritiers de Baptiste Le Goff, contenant sous fonds sept ares soixante centiares, indiquée au bulletin cadastral sous le numéro cinq cent quatre-vingt-sept, section K. [K-0587]
Ces deux dernières parcelles aussi quittes de rente, situées aux dépendances dudit lieu de Kyoualen-izel ; telles que les huit parcelles ci-dessus se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; telles enfin qu'elles sont provenues aux vendeurs pour les avoir acquises en partie suivant acte enregistré au même rapport que ces présentes, en date du seize juillet mil huit cent cinquante-un et pour le dit Madic en avoir recueilli la plus grande partie du chef de ses père et mère Jean Marie Madic et Marie Yvonne Fouesnant décédés depuis longtemps ; de tout quoi les acquéreurs ont déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et convenue amiablement, entre les parties, pour et moyennant une somme de neuf cents francs que les époux Madic ont touchée des acquéreurs auxquels ils ont déclaré consentir quittance générale.
Déclarent les acquéreurs susnommés que la somme de neuf cents francs ci-dessus payée provient de deux emprunts faits ce jour en cette étude d'un nommé Yves Talgarn [1852-259] et d'une dite Marie Louise Le Doze [1852-258], aux fins de deux actes obligatoires qui seront soumis à l'enregistrement avec ces présentes ; en conséquence ils déclarent les subroger tous les deux dans tous les droits, actions et prétentions des vendeurs et ce, jusqu'à concurrence de la dite somme de neuf cents francs.
Les époux Guillou sont entrés en propriété des biens présentement vendus à compter de ce jour et en jouissance à dater du vingt-neuf septembre dernier, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus, demeurent les acquéreurs propriétaires incommutables des biens formant l'objet de ces présentes, consentant les venduers qu'ils en usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres droits et qu'ils en prennent possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour seize octobre mil huit cent cinquante-deux. |