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17 octobre 1852 Vente d'une parcelle de Le Corre François Marie (1824-1893) et Le Corre Marie Louise (1829) à Quentel François Louis (1812-1892) |
4 E 194/170 Acte n° 261 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et Martial Mahé, menuisier, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
2° François Quentel, époux de Marie Noële Le Maoult, demeurant au village de Kliviou, d'autre part ; Tous cultivateurs, domiciliés de la commune de Moëlan.
Lesquels Le Corre et Noël Le Porz, en leur qualité susexprimée ont, par ces présentes, déclaré vendre avec toutes garanties audit François Quentel, second comparant acquéreur pour lui et son épouse, savoir : Une parcelle de terre chaude nommée Ar-vergé, avec édifices des levant et midi, donnant du couchant sur une portion dans le même verger à Maurice Le Corre et du nord sur terre à Pierre Le Porz, contenant sous fonds deux ares quatre-vingts centiares, indiquée au bulletin cadastral sous le numéro quinze cent dix-neuf, section O [O-1519], et située aux dépendances de Kliviou, quitte de rente, en la dite commune de Moëlan ; telle que la dite parcelle se contient et se poursuit en général et sans réservation ; telle enfin qu'elle est provenue aux vendeurs Les Corre, de Jean Le Corre, leur père décédé depuis environ dix-neuf ans ; de tout quoi l'acquéreur susnommé a dit avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et convenue amiablement, entre les parties, pour et moyennant une somme de quatre-vingt-seize francs cinquante centimes que les vendeurs ont prise et emportée ; de laquelle somme ils ont déclaré consentir audit Quentel quittance générale et sans réservation.
L'acqquéreur susdit est entré en propriété de la parcelle de terre présentement vendue, à compter de ce jour, et en jouissance à dater du vingt-neuf septembre dernier, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels elle est ou peut être assujettie, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que devant, demeure François Quentel propriétaire incommutable de l'immeuble formant l'objet de ces présentes, consentant les vendeurs qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres droits et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous le seing de François Quentel et ceux des témoins et du notaire, les autres parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour dix-sept octobre mil huit cent cinquante-deux. |