Archives notariales
- Les archives notariales
- Les notaires
- ----------------------
- Nouveaux actes
Notaires
22 octobre 1852 Donation entre vifs de Le Bourhis Joseph Marie (1824-1852) à Quentel Marie Vincente (1825-1858) |
4 E 194/170 Acte n° 275 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, assisté des sieurs Pierre Marie Le Porz et Guillaume Le Garrec, les deux cultivateurs propriétaires, demeurant au village de Kglouanou, en la commune de Moëlan, témoins instrumentaires requis en ces présentes conformément à la loi, soussignés
Lequel voulant témoigner à son épouse susnommée toute l'affection et l'amitié qu'il lui porte et lui procurer les moyens de vivre avec plus de facilité, a déclaré par ces présentes faire donation entre vifs en toute propriété à Marie Vincente Quentel son épouse, ici présente et acceptant, de tous les biens meubles, créances et autres effets mobiliers et de tous les immeubles et droits immobiliers en général et sans aucune réservation qui lui appartiendront au jour de sa mort, pour par elle en jouir et en disposer en toute propriété à compter de cette époque seulement, les dits biens de quelques valeur qu'ils soient et en quelques lieux qu'ils soient dûs et situés.
En cas d'existence d'enfants seulrment, cette donation sera alors réduite à la portion disponible la plus avantageuse pour la dite Marie Vincent Quentel c'est-à-dire à un quart en propriété et à un autre quart en usufruit de tous les biens ci-dessus, à la charge aussi de faire bon et fidèle inventaire du mobilier.
En l'endroit Marie Vincente Quentel, ménagère, demeurant au susdit village de Knonenlarmor, a, sous l'autorisation de son susdit époux, déclaré accepter avec reconnaissance la donation que ce dernier vient de lui faire présentement.
De tout quoi les parties ont requis acte, lequel leur a été immédiatement octroyé.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé au dit village de Knonenlarmor, au domicile des époux Le Bourhis en la dite commune de Moëlan, nos témoins présents, sous leurs seings et le nôtre notaire seulement, les dits époux Le Bourhis ayant affirmé ne savoir signer, de ce requis séparément, après lecture faite, ce jour vingt-deux octobre mil huit cent cinquante-deux, sur les une heure et demie du matin. |