Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, assisté de Messieurs Louis Fauglas propriétaire, cultivateur, demeurant au village de Kduel, en la commune de Moëlan, et Martial Mahé, menuisier, demeurant au dit bourg de Moëlan, témoins instrumentaires requis en ces présentes conformément à la loi, soussignés
ont comparu :
1° Françoise Lolichon, veuve de Jean Le Bloäs, demeurant au village de Kvignès, d'une part ;
2° Jeanne Marie Le Bloa, épouse assistée de son mari Pierre Drenou, demeurant au même village ;
Marie Noële Le Bloä, femme assistée de son époux Joseph Quentel, demeurant au village de Kdoälen ;
François Louis Quentel, demeurant au village de Brorimon, agissant comme tuteur institué de Jean Marie Le Bloa, enfant mineur ;
et Paul Drennou, veuf de Marie Françoise Le Bloa, demeurant au village de Kmeurbihan, agissant comme tuteur légal de 1° Marie Corentine et 2° Pierre Drennou issus de son mariage et représentant feue leur mère susdénommée, d'autres part ;
Tous cultivateurs, domiciliés de la commune de Moëlan.
Entre lesquels comparants il est reconnu que les dits Jean Marie, Jeanne Marie, Marie Noële et feue Marie Françoise Le Bloa étaient frère et soeurs germains, enfants légitimes de défunts Jean Le Bloa et Marguerite Héry ou Henri et petits-enfants et arrières-petites-enfants de la dite Françoise Lolichon, première comparante ; que les biens de cette dernière consistent :
1° En un petit ménage de campagne sous détaillé et estimé être d'une valeur de trois cents francs au susdit village de Kvignès, ci .............................................................................................................................................................. 300 fr.
2° Et en une petite propriété en fonds et édifices située au même lieu de Kvignès et en ses dépendances, y compris quelques petites parcelles aux dépendances de celui de Kembellec, le tout en la commune de Moëlan, quitte de rente et valant de revenu, charges et contributions comprises, une somme de deux cent quarante francs (le revenu cadastral n'étant que de quatre-vingt-dix-neuf francs soixante-seize centimes, article trente-six du role) donnant en principal celle de quatre mille huit cents francs, ci ...................................................................................................................... 4 800 fr.
Total de la masse des biens à partager, cinq mille cent francs, ci ...................................................................... 5 100 fr.
Dont le quart à chacun serait une valeur de douze cents francs ; qu'enfin les biens ci-dessus ne sont grevés d'aucune espèce de cettes.
après lesquelles reconnaissances, la dite Françoise Lolichon se voyant infirme et très agée, ne pouvant plus depuis années se mêler des soins et tracas d'un ménage, ni s'occuper encore moins des travaux d'agriculture, désirant au contraire vivre le plus paisiblement possible et partager de son vivant, puisque la loi permet cette faveur, tous ses petits-enfants et arrières-petits-enfants dans sa succession mobilière et leur assigner tous leurs droits dans ses biens immobiliers, nous a d'abord obervé avoir par le ministère d'un expert à son choix fait composer quatre lots égaux de tous les biens ci-dessus.
En conséquence, Françoise Lolichon, sauf les prestations et réserves dont il sera ci-après fait mention, a déclaré par ces présentes et déclare, en conformité des articles mille soixante-quinze et mille soixante-seize du code Napoléon, faire donation portant partage anticipé aux dits Jean Marie, Marie Noële, Jeanne Marie ses petits-enfants et aux dits Pierre et Marie Corentine Drennou, ses arrières-petits-enfants, ce acceptant, de tous les biens mobiliers et de tous les immeubles qui lui appartiennent aux dits lieux de Kvignès et de Kembellec, les leur abandonner dès ce jour et leur attribuer son lot à chacun d'eux comme ci-après.
Description du mobilier partagé :
Menus ustensiles de ménage et de cuisine, cinquante-deux francs vingt-cinq centimes, ci |
52.25 fr |
Bois de lits, leurs accoutrements et les bancs ç côté, cent huit francs soixante-quinze centimes, ci |
108.75 fr |
Lingerie en général, quarante francs vingt-cinq centimes, ci |
40.25 fr |
Instruments aratoires, vingt francs, ci |
20 fr |
Bêtes à cornes, cinquante francs, ci |
50 fr |
Chanvre et blé, vingt-huit francs soixante-quinze centimes, ci |
28.75 fr |
Attribution des lots par la donatrice :
Premier lot assigné à Marie Noële Le Bloa, femme de Joseph Quentel, et composé des immeubles suivants :
Art. 1er Le premier quart à être pris, côté du midi, dans une parcelle de terre chaude nommée Bescou et Pen-rouss-en-trugne, donnant du midi sur terre à Pierre Louis Jégou, contenant sous fonds vingt-deux ares soixante-dix centiares.
Nom différent par rapport au cadastre |
|
Art. 2° Une parcelle de terre chaude, fruitiers y étant, nommée Coätail-Porz-col, avec édifices au couchant, donnant du nord sur la rivière ou bras de mer de la Porte neuve, du levant sur Porz-col, et du midi sur terre aux copartageants, contenant sous fonds quinze ares soixante centiares. |
|
Art. 3° Le premier quart à être pris côté du midi, d'une parcelle de terre chaude nommée An-navarou-dalahé, avec édifices au levant, donnant du midi sur terre aux copartageants,contenant sous fonds neuf ares trente centiares.
Nom différent par rapport au cadastre |
|
Art. 4° Une parcelle de terre chaude nommée Pen-ar-c'hoät-cren, avec édifices au nord, donnant du levant sur terre à Julien Noël, du midi sur terre à Louis Drennou et du couchant sur terre à Pierre Le Doze, contenant sous fonds trois ares soixante centiares. |
|
Art. 5° Un petit champ, terre chaude, nommé Parc-névez, avec édifices des midi, couchant et nord et une haie vive au levant d'où il donne sur terre à Simon Lolichon et du couchant sur le chemin de Kvignès à la fontaine de Santesse-Thumette, contenant sous fonds cinq ares vingt-cinq centiares.
Nom différent par rapport au cadastre |
|
Art. 6° La moitié, côté du levant, d'un pré nommé Prad-ar-ouaram, avec ses édifices au cerne fors sur Parc-ar-ouaram aux copartageants, contenant sous fonds quinze ares cinquante centiares. |
|
Art. 7° La moitié, côté du midi, d'un pré dit Prad-névez, avec ses édifices des midi et couchant, donnant du levant sur terre à Mélaine Le Doze, contenant sous fonds huit ares quarante centiares. |
|
Art. 8° Le premier quart, côté du levant, d'un courtil nommé Liors-Golec et Liors-bras, avec ses édifices au cerne fors du couchant, contenant sous fonds six ares. |
|
Art. 9° Un courtil sous pâture nommé Liors-ar-punc'h, avec édifices au cerne fors en partie du nord d'où il donne sur une crêche aux copartageants, contenant sous fonds cinq ares trente-cinq centiares. |
|
Art. 10° La moitié, bout du levant, d'une parcelle de terre froide nommée Parc-guesten-dalahé, avec édifices au levant, donnant du midi sur chemin de Kvignès à Klassé et du nord sur Parc-guesten-dandias aux copartageants, contenant sous fonds treize ares quinze centiares. |
|
Art. 11° La moitié, bout du levant du fossé et de la parcelle de terre sous futaie nommée Grouyen-an-navarou-dalahé, contenant sous fonds six ares.
Même numéro de parcelle que l'article n° 3 |
|
Art. 12° Le premier quart, côté du midi dans une parcelle de lande nommée Lannec-vras-rouss-an-dachen, ayant son turon au midi, la dite parcelle traversée par la route de la Porte neuve au bourg de Moëlan, contenant sous fonds sept ares cinquante centiares. |
|
Art. 13° Le premier quart, côté du nord, d'une parcelle de lande nommée Lannec-santesse-Thumette, donnant du couchant sur partie du midi, bout du couchant sur terre à Mélaine Le Doze, contenant sous fonds dix ares quatre-vingts centiares. |
|
Art. 14° Une parcelle de terre froide nommée Lannec-porz-nedelec-vras, donnant du midi en partie sur le chemin de Kvignès à Kmeurbihan, du couchant sur la rivière de la Porte neuve et du levant sur l'article précédent, contenant sous fonds cinq ares soixante-dix centiares. |
|
Art. 15° Le premier quart, côté du levant d'un taillis nommé Coätail-rouss-an-trugne, avec édifices des levant et midi, donnant du nord sur la rivière ou bras de mer de la Porte neuve, contenant sous fonds dix-neuf ares cinq centiares.
|
|
Art. 16° Enfin une écurie ou crêche au midi de la cour au village de Kvignès, nommée Craou-nevez, avec deux pignons des midi et nord ouvrant dans cette dernière partie, avec la portion de cour vis-à-vis au nord. |
|
Second lot assigné aux enfants de Paul Drennou ou à Pierre et Marie Corentine Drennou ; il est composé des immeubles suivants :
Art. 1er Le second quart à prendre, côté du midi dans Bescou et Pen-rouss-an-trugne, avec ses édifices au levant, contenant sous fonds vingt-deux ares soixante-dix centiares. |
|
Art. 2° Le tiers, côté du nord, dans un verger nommé Bergé-porz-col, ayant ses édifices au couchant, donnant du levant sur un taillis aux copartageants et du nord sur Porz-col, contenant sous fonds sept ares soixante centiares. |
|
Art. 3° Le second quart à être pris, côté du midi, d'une parcelle de terre chaude nommée An-navarou-dalahé, ayant ses édifices au levant, contenant sous fonds neuf ares trente centiares. |
|
Art. 4° Une portion dans un champ nommé Parc-an-nohen, ayant ses édifices au cerne fors partie du nord, bout du couchen, contenant sous fonds quinze ans. |
|
Art. 5° Une parcelle de terre chaude nommée Liors-chanchou, avec ses édifices au nord, donnant du levant sur terre à Pierre Le Doze, du midi sur terre à Mr de la Villemarqué et du couchant sur terre à Joseph Lolichon, contenant sous fonds deux ares quatre-vingts centiares.
Nom différent par rapport au cadastre |
|
Art. 6° La moitié, côté du couchant d'un pré nommé Prad-ar-ouaram, ayant ses édifices au cerne fors du levant, contenant sous fonds quinze ares cinquante centiares. |
|
Art. 7° La moitié, côté du nord d'un pré dit Prad-névez, avec ses édifices au cerne fors du midi, donnant de ce côté sur un pré à Mélaine Le Doze, contenant sous fonds huit ares quarante centiares. |
|
Art. 8° Le quart, côté du couchant d'un courtil nommé Liors-golec et Liors-bras-dalahé, donnant du couchant sur terre à Meleine Le Doze et du nord sur Liors-bras-dandias aux copartageants, contetant sous fonds six ares. |
|
Art. 9° Un courtil nommé Liors-bian, ayant ses édifices des couchant et nord, donnant du midi sur terre à Jean Lozachmeur, contenant sous fonds deux ares quarante centiares. |
|
Art. 10° Une parcelle de terre à chanvre, nommée Porz-callic-bihan, ayant ses édifices au midi, donnant des couchant et nord sur terre à Mr Arnaud, contenant sous fonds deux ares soixante centiares. |
|
Art. 11° Une parcelle de courtil sous pâture nommée Grouyen-liors-bras, ayant ses édifices en partie du couchant, bout du nord, donnant du levant sur terre à Méleine Le Doze, et du nord sur terre à Pierre Louis Jégou, contenant sous fonds deux ares cinq centiares. |
|
Art. 12° La moitié, bout du couchant, dans Parc-guesten-dalahé, donnant du midi sur un chemin de Kvignès à Klassez, contenant sous fonds treize ares quinze centiares. |
|
Art. 13° La moitié, bout du couchant du fossé et de la parcelle de terre sous futaie nommée Grouyen-an-navarou-dalahé, contenant sous fonds six ares. |
|
Art. 14° Le quart à être pris, côté du nord, dans une parcelle de terre froide nommée Rouss-an-dachen, traversée par la route de la Porte neuve à Moëlan, donnant du midi sur Parc-névez aux copartageants, contenant sous fonds sept ares cinquante centiares. |
|
Art. 15° Une parcelle de champ nommé Parc-ar-ouaram, avec ses édifices des midi et couchant, donnant du levant sur terre à Pierre Le Doze, contenant sous fonds cinq ares cinquante-cinq centiares. |
|
Art. 16° Le troisième quart à être pris, côté du midi dans une parcelle de lande dite Lannec-vras-santess-Thumette, ayant ses édifices au levant, contenant sous fonds dix ares quatre-vingts centiares. |
|
Art. 17° Le quart, côté du couchant d'un taillis nommé Coätail-rouss-an-trugne, ayant ses édifices au couchant, donnant du couchant sur Bergé-porz-col et du nord sur la rivière ou bras de mer de la Porte neuve, contenant sous fonds dix-neuf ares cinq centimes.
|
|
Art. 18° La moitié bout du couchant d'une maison dite Thy-principal, ayant de long à deux longères six mètres dix centimètres, de franc à un pignon à cheminée au couchant, ouvrant au midi, avec sa portion de cour vis-à-vis, le tout à Kvignès. |
|
|
|
Art. 19° La moitié d'une maison en ruine au midi de la cour aussi à Kvignès avec droit d'avancer le pignon du couchant de deux mètres dans Liors-bian. |
|
Troisième lot assigné à Jean Marie Le Bloa et composé des droits immobiliers ci-dessous :
Art. 1er Le troisième quart à être pris au midi dans une parcelle de terre chaude nommée Bescou et Pen-rouss-an-trugne, ayant ses édifices au levant, contenant sous fonds vingt-deux ares soixante-dix centaires. |
|
Art. 2° Le tiers à être pris au milieu d'un verger nommé Bergé-porz-col, ayant ses édifices au couchant, donnant sur Coätail-rouss-an-trugne, contenant sous fonds sept ares soixante centiares. |
|
Art. 3° Le troisième quart à être pris au midi d'une parcelle de terre chaude nommée An-navarou-dalahé, ayant ses édifices au levant, contenant sous fonds neuf ares trente centiares. |
|
Art. 4° La moitié, côté du levant d'une parcelle de terre, partie sous terre chaude et partie sous bois, nommée Parc-dalahé-bian, avec édifices des levant et nord, donnant du nord sur terre François Marie Favennec, contenant sous fonds dix-huit ares quarante-cinq centiares. |
|
Art. 5° La moitié, bout du couchant, d'une parcelle de terre chaude nommée An-éro-c'hir, ayant ses édifices au couchant, donnant du midi sur terre à Pierre Louis Jégou et du nord sur terre à Yves Malcoste et à autres, contenant sous fonds trois ares cinquante-cinq centiares. |
|
Art. 6° La moitié, côté du levant d'un pré dit Prad-santess-Thumette, telle qu'elle est bornée, ayant ses édifices au cerne fors du couchant, donnant en partie sur l'emplacement de l'ancienne église de Sainte-Thumette, contenant sous fonds treize ares six centiares. |
|
Art. 7° La moitié, côté du levant d'un courtil nommé Bergé-al-leur, ayant ses édifices en partie du levant, donnant de ce côté sur terre à Noël Le Bourhis, du midi sur terre à Yves Malcoste et du nord sur terre à Jean Lozachmeur, contenant sous fonds sept ares quarante centiares. |
|
Art. 8° Le second quart à être pris au levant d'un courtil sous terre à chanvre nommé Liors-golec et Liors-vras-dalahé, ayant ses édifices au nord, contenant sous fonds six ares. |
|
Art. 9° La moitié, bout du nord d'un courtil nommé Liors-bras-dendias, ayant ses édifices des levant et nord, donnant du couchant sur terre à Mélaine Le Doze, contenant sous fonds quatre ares dix centiares. |
|
Art. 10° La moitié côté du nord d'une parcelle de terre froide nommée Parc-guesten-dendias, ayant ses édifices au levant, contenant sous fonds treize ares quatre-vingt-dix centiares. |
|
Art. 11° Un champ nommé Parc-santess-Thumette, ayant ses édifices au couchant, donnant du midi sur terre de Kmeurbihan et du nord sur l'ancien emplacement de l'église de Sainte-Thumette, contenant sous fonds vingt ares. |
|
Art. 12° Le troisième quart à être pris au midi d'une parcelle de terre froide nommée Lannec-vras-rouss-an-dachen, coupée par la route de la Porte neuve au bourg de Moëlan, contenant sous fonds sept ares cinquante centiares. |
|
Art. 13° Le second quart à prendre côté du midi dans une parcelle de lande nommée Lannec-santess-Thumette, avec son turon au levant, contenant sous fonds dix ares quatre-vingts centiares. |
|
Art. 14° Une petite parcelle de terre sous pâture nommée Hent-querbélec, donnant du levant sur terre à Joseph Lolichon, du midi sur le chemin de Kembellec à Kmeurbras et du couchant sur terre à Michel Rupet, contenant sous fonds deux ares quatre-vingts centiares. |
|
Art. 15° Le troisième quart à être pris au levant d'un taillis nommé Coätail-rouss-an-trugne, donnant du nord sur la rivière de la Porte neuve, contenant sous fonds dix-neuf ares cinq centiares.
|
|
Art. 16° Une maison à pressoir dite Cardy-pressouër, ayant de long à deux longères onze mètres, de franc à un pignon au levant quatre mètres avec sa cour au midi vis-à-vis. |
|
Art. 17° Au levant et d'attache à l'article précédent, un hangar nommé Cardy-ar-c'har, ayant de long à deux longères quatre mètres soixante centimètres, le tout au village de Kvignès. |
|
Quatrième lot composé des immeubles ci-après, assigné à Jeanne Marie Le Bloa, femme de Pierre Drennou :
Art. 1er Le quart à être pris, côté du nord dans une parcelle de terre chaude nommée Bescou et Pen-rouss-an-trugne, donnant du nord sur terre à Mélaine Le Doze, contenant sous fonds vingt-deux ares soixante-dix cntiares. |
|
Art. 2° Le tiers à prendre, côté du midi, dans un verger dit Bergé-porz-col, ayant ses édifices au levant, donnant du midi sur terre au dit Mélaine Le Doze, contenant sous fonds sept ares soixante centiares. |
|
Art. 3° Le quart à être pris, côté du nord d'une parcelle de terre chaude nommée An-navarou-dalahé, ayant ses édifices au levant, donnant du nord sur terre à Pierre Louis Jégou, contenant sous fonds neuf ares trente centiares. |
|
Art. 4° La moitié, côté du couchant d'une parcelle de terre en partie sous taillis et en partie sous terre chaude nommée Parc-dalahé-bian, ayant ses édifices des levant et nord et en partie du midi, contenant sous fonds dix-huit ares quarante-cinq centiares. |
|
Art. 5° La moitié, bout du levant, d'une parcelle de terre chaude nommée An-éro-c'hir, ayant ses édifices au levant, donnant du midi sur terre au dit Pierre Louis Jégou, contenant sous fonds trois ares cinquante-cinq centiares. |
|
Art. 6° La moitié, côté du couchant, d'un pré nommé Prad-santess-Thumette, atant ses édifices au cerne fors du levant, donnant du nord sur la rivière de la Porte neuve et du midi sur l'ancien emplacement de l'église de Sainte-Thumette, contenant sous fonds treize ares six centiares. |
|
Art. 7° La moitié, côté du couchant d'un courtil nommé Bergé-al-leur, donnant du couchant en partie sur terre au dit Pierre Louis Jégou et en partie sur terre aux copartageants, contenant sous fonds sept ares quarante centiares. |
|
Art. 8° Le troisième quart à être pris, côté du levant, d'un courtil sous terre à chanvre nommé Liors-golec et Liors-bras-dalahé, contenant sous fonds six ares. |
|
Art. 9° La moitié, bout du midi, d'un courtil nommé Liors-bras-dendias, ayant ses édifices au levant, donnant sur l'article précédent et du couchant sur terre à Mélaine Le Doze, contenant sous fonds quatre ares dix centiares. |
|
Art. 10° La moitié côté du midi d'une parcelle de terre froide nommée Parc-guesten-dendias, ayant ses édifices au levant, contenant sous fonds treize ares quatre-vingt-dix centiares. |
|
Art. 11° Une parcelle de terre froide nommée Rouss-an-dachen-vian, donnant du couchant sur chemin de Kvignès à la fontaine de Sainte-Thumette et du midi sur Parc-nevez aux copartageants, contenant sous fonds neuf ares cinquante centiares. |
|
Art. 12° Un courtil nommé Bergé-leur-bian-querbélec, ayant ses édifices au cerne fors du midi d'où il donne sur terre à François Marie Favennec, contenant sous fonds deux ares dix centiares. |
|
Art. 13° Le second quart à être pris, côté du midi, d'une parcelle de terre froide nommée Lannec-vras-rouss-an-dachen, traversée par la route de la Porte neuve au bourg de Moëlan, contenant sous fonds sept ares cinquante centiares. |
|
Art. 14° Le troisième quart à être pris, côté du midi, d'une parcelle de terre à lande nommée Lannec-santess-Thumette, ayant son turon au levant, contenant sous fonds dix ares quatre-vingts centiares. |
|
Art. 15° Le second quart à être pris, côté du levant, d'un taillis nommé Coätail-rouss-an-trugne, avec ses édifices au midi, donnant du nord sur la rivière de la Porte neuve, contenant sous fonds dix-neuf ares cinq centiares.
|
|
Art. 16° La moitié, bout du levant, d'une maison nommée An-thy-principal, ayant de long à deux longères six mètres dix centimètres, de franc à un pignon à cheminée au levant quatre mètres trente centimètres, ouvrant au midi avec sa cour en droit soi, située à Kvignès. |
|
Art. 17° La moitié d'une maison en ruine au midi de la cour, avec droit d'avancer le pignon du couchant de deux mètres dans Liors-bian, à Kvignès. |
|
Les lots ainsi transcrits sur des notes représentées par les comparants et qui leur ont été ensuite remises, nous notaire susdit leur en avons donné lecture ; ils ont tous déclaré trouver ces lots conformes à leurs désirs ; chaque lot étant d'une égale valeur.
La présente donation est faite sans soulte est consentie aux charges et conditions suivantes :
1° Françoise Lolichon se réserve, ainsi qu'il a été ci-dessus spécifié, une existence tranquille et assurée pour le reste de ses jours ; à cet effet tous ses petits-enfants et arrières-petits-enfants seront tenus solidairement de lui fournir chaque année à titre de pension à l'époque du vingt-neuf septembre, premier paiement devant avoir lieu au vingt-neuf septembre prochain les quantités de blé et d'autres denrées ci-après : 1° deux cents kilogrammes de seigle ; 2° cent cinquante kilogrammes d'avoine ; 3° pareille quantité de blé noir ; 4° pareille quantité de pommes de terre ; 5° deux hectolitres de cidre de première qualité ; 6° cent fagots de dimension ordinaire ; 7° deux cents kilogrammes de paille mélangée ; 8° et le pâturage d'une vache à la suite de celles des donataires ; cette vache sera aussi logée avec les autres bestiaux ; 9° enfin une somme de dix-huit francs, par an.
2° La donatrice se réserve aussi sa vie durant, 1° une maison dite Ty-principal à Kvignès ; 2° Un bois de lit accoutré de quatre draps, deux couettes, d'un traversin et d'une couverture ; 3° un banc oucoffre ; 4° un chaudron et un trépied ; les dites pension et autres prestations cessant et l'usufruit des objets mobiliers retournant aux susdits donataires par quart.
3° Pierre Drennou et femme seront en plus tenus de remettre à la donatrice toute la toile qu'elle pourrait avoir besoin et ce sans recours vers les autres donataires.
4° Françoise Lolichon se réserve également le droit d'aller habiter avec ses petits-enfants et arrières-petits-enfants, sauf alors à prendre tels arrangement qu'ils jugeront convenable entr'eux.
5° Tous les frais funéraires de la donatrice seront supportés par quart par les donataires ; il en sera de même de ceux de ces présentes.
6° Toutes les contributions seront acquittées en commun jusqu'au jour de la mutation.
7° Les donataires sont entrés en propriété de leur lot, à compter de ce jour et en jouissance, à dater des vingt-neuf septembre, consentant que chacun d'eux en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
En l'endroit les dits Marie Noële et Jeanne Marie Le Bloa, sous l'assistance et avec l'autorisation de leurs maris susnommés ont déclaré accepter avec reconnaissance la donation que vient de leur faire leur aïeule, les dits Paul Drennou pour ses deux enfants et François Louis Quentel pour le dit Jean Marie Le Bloa, son mineur, acceptant la même libéralité, déclarant tous, en privé et ès-qualités, la trouver juste au fond, approuver dans toute sa teneur le partage et la distribution que la dite Françoise Lolichon a cru devoir faire de tous ses biens et s'obliger à exécuter fidèlement toutes les clauses et conditions y apposées principalement celles concerant la donatrice qui sont expresses et de toute rigueur.
Demeurent, en conséquence, la dite Marie Noële Le Bloa, propriétaire du premier lot, les enfants de Paul Drennou propriétaies du second lot, Jean Marie Le Bloa propriétaire du troisième lot et la dite Jeanne Marie Le Bloa propriétaire du quatrième lot, renonçant toutes les parties, en privé et ès-qualités, à se rien rechercher à l'avenir pour cause des dites successions, déclarant, au contraire, adhérer de leur plein gré au présent partage et s'y arrêter irrévocablement.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé au village de Kvignès, en la demeure de Françoise Lolichon, en Moëlan, où nous avons été requis de nous transporter, les deux témoins présents, sous leurs seings et le nôtre notaire seulement, la donatrice et toutes les autres parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour douze octobre au dit lieu et vingt-quatre du même mois en l'étude à Moëlan, mil huit cent cinquante-deux.
|