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Les ports
Les ports de Moëlan

L’Illustration, n° spécial Finistère, 1929. [NDLR : avec ajout des dates]
La maison Eugène Jacq a été fondée en 1897 [à Douarnenez - NDLR] par Mme veuve François Laurent (1839-1875).
Déjà initiée au commerce, Mme Laurent (1852-1910) surmonta très vite les difficultés du début et ne manqua pas de prendre au bout de quelques années, par son intelligence, son activité et sa loyauté en affaires, une place des plus importantes dans l'industrie sardinière.
A la mort de Mme Laurent, en 1910, M. Eugène Jacq (1868-1936), son gendre, prit la direction des affaires.
Aux usines de Douarnenez (Finistère), et des Sables-d'Olonne (Vendée), que Mme Laurent avait créées, M. E. Jacq joignit celle de Brigneau (Finistère) [Achetée à Pellier Frères en 1925 et revendue à Loison en 1931 - NDLR] et aussi celle d'Audierne, la plus perfectionnée et la plus grande de toutes, dans laquelle sont fabriquées des conserves de poissons et de légumes.
Mme Josèphe Queinnec, veuve Laurent

La maison du directeur avec sa cour au sud et l'usine en arrière plan
Emboîtage de la sardine. - Usine de Brigneau. - Huilage et sertissage des boîtes |
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Une de ces photographies prouve encore les liens de sympathie qui unissent les ouvriers et le patron. Elle représentel'intérieur de l'usine de Brigneau où M. Eugène Jacq, pour récompenser son personnel, lui a offert, en fin de campagne (29 novembre 1928), un grand banquet suivi de bal, dont l'orchestre se composait d'un accordéon plus au moins antique, manié par un marin ayant "bourlingué" sur toutes les mers du monde.

Les bateaux sardiniers déchargeant leur pêche à l'usine de Brigneau-en-Moëlan
Grâce à cette entente et à la bonne réputation de ses produits M. Eugène Jacq continue de maintenir intacte la devise que lui a léguée Mme Laurent : "Sans peur et sans reproche".
M. Eugène Jacq Directeur de la Maison depuis 1910 |
Banquet de fin d'année à l'usine de Brigneau |
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