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1 mai 1782 Partage des biens de Le Bourhis alain et Grenou Marguerite
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4 E 194/ Acte n° |
L'an mil sept cent quatre-vingt-deux, le premier mai. Nous, soussignés, Jean Vincent Le Cocq, sieur de Kermorvan et Louis René Le Guiffant, fils, tous deux priseurs experts, en vertu de procuration à nous donnée, au rapport de maître Jean Marie Le Guiffant, notaire royal à Quimperlé par Pierre Yves Le Bourhis, Guillaume Le Dos, comme mari et procureur de droit de Marie Josèphe Le Bourhis son épouse et de Dominique Quentel, aussi comme mari et procureur de droit de Laurence Augustine Guillou, veuve de Roch Emmanuel Le Bourhis, son premier mari. La dite procuration, en date du quinze avril mil sept cent quatre-vingt-deux, contrôlée le dix-neuf du même mois.
Pour faire le partage entr'eux des biens leur échus de la succession d'Alain Le Bourhis et de Margueritte Grenou, leur père et belle-mère, nous, susdits experts, nous sommes rendus au bourg de Moëlan où sont sis et situés les biens dépendant de la dite succession et en l'endroit le dit Pierre Yves Le Bourhis, fils aîné, nous a communiqué tous les papiers nécessaires pour prendre connaissance de la qualité des biens et de leurs charges ; après lecture, nous avons ? les dites pièces à Pierre Yves Le Bourhis ; à quoi nous avons été occupés jusqu'au midi de ce jour. Nous avons vu et reconnu que ledit Alain Le Bourhis a été marié deux fois ; que de son premier mariage il lui est né une fille actuellement épouse dudit défunt Isac Allano leur père que comme en parties héritiers dudit Jacques Allano leur oncle paternel ; font par cet aveu et déclaration à demoiselle Margueritte Perinne Endo de Keronic, dame de Kermoguer et autres lieux, demeurant actuellement en sa maison en la rue du château de cette dite ville de Quimperlé, paroisse de Saint Colomban : - D'une maison en entier avec ses issues et dépendances située audit bourg paroissial de Moëlan et terre situées aux issues dudit bourg, qu'ils profitent à titre de convenant et domaine congéable sous la dite demoiselle Endo de Keronic; dont la description s'en suit. - Une maison en entier, couverte de blés, où est décédé ledit Jacques Allano depuis environ les cinq ans dernier, laquelle maison est située au haut du bourg dudit Moëlan, qui a de long à deux longères trente pieds, de franc quinze pieds et demi et de haut treize pieds, avec deux tiers de pignon au bout du levant à cheminée et un tiers de pignon à cheminée au bout du couchant, de laquelle maison appartient la moitié du bout et côté du levant aux dits héritiers dudit défunt Jacques Allano et l'autre moitié en entier aux enfants hénritiers de défunt Isac Allano ; les deux moitié de la
ainsi que le passage pour le puits, seront communs et ne pourront lui être soustrait.
Procédant au choix de la portion paternelle, après lecture faite aux parties, tant en français qu'en breton desdites portions. - Ledit Pierre Yves Le Bourhis, comme premier choisissant, a déclaré prendre et a pris la première lotie, aux charges et conditions y référées, commencées par ces mots "le bout du couchant de Thy névez" et finissant par ces mots "l'équipollement" et a signé. [suivent les signatures] - Et audit Pierre Yves Le Bourhis, comme acquéreur de Marie Josèphe Le Bourhis sa mi-soeur, est restée la troisième lotie, commançant par ces mots "un champ nommée Parc bras" et finissant par ces autres "un équipollement" et a signé. [suivent les signatures]
Après lequel choix, nous avons continué la division de la seconde lotie, pour être partagée en deux lots égaux entre ledit Le Bourhis et ledit Le Dos, aux qualités et à la charge de payer chacun d'eux, pour le douaire qui revient à la veuve, six livres neuf deniers, lesquelles deux sommes faisant ensemble celle de douze livres un sou six deniers, pour le tiers lui revenant de ladite lotie ; à en commencer le premier paiement de ladite somme à la Saint-Michel prochaine et ainsi continuer annuellement jusqu'au décès de ladite Augustine Guillou, ladite somme n'étant que pour le côté paternel. La première lotie consistant dans la moitié du pré, la moitié de Parc maru, Parc bihan, Parc en tricorne, le courtil au nord dudut parc. La seconde lotie consistant dans la moitié du bout du levant de Thy névez, le tiers du courtil ou jardin de la grande maison du rosaire. A l'égard des équipollements, les parties se tiennent quittes parce que
.... toutes les voies et servitudes seront communes entr'elles, avec droit au puits. Procédant encore au choix des deux derniers lots, aux charges et conditions y portées, ledit Pierre Yves Le Bourhis, comme premier choisissant, a déclaré prendre le premier lot, commançant par ces mots : "la moitié du levant de Parc ar goualévénou" et finissant par ces autres : "un petit courtil au nord de Parc en tricorne" et a signé sur la minute. Et au dit Guillaume Le Dos, aux qualités, est restée le second et dernier lot commençant par ces mots :"la moitié du levant de la maison Thy névez" et finissant par ces mots: "le tiers du courtil ou jardin au nord de la grande maison".
Convenu et arrêté entre parties, que le dit Le dos paiera pour sa quote-part de la rente due à monsieur de Kerouir cinq sous, pour toute prestation ; ne possédant rien de la tenue à domaine sous l'hôpital, laquelle sera acquittée, pour l'avenir, comme par le passé, par ledit Yves Le Bourhis. Après tout quoi, les parties ayant déclaré n'avoir aucune reprises les unes |