Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à tous, présent et à venir, salut ; faisons savoir que :
Par-devant les soussignés Jean François Mancel et Guillaume Alexis Dodeur, notaires royaux, à la résidence de Quimperlé, chef-lieu d’arrondissement, département du Finistère, ont comparu :
Marie Jeanne Le Doze, majeure, et Marguerite Le Doze, veuve de Joseph Bindin, Isidore Le Doze, Joseph Guyomar et Marie Renée Bindin, sa femme, les cinq demeurant au lieu de Kerliguit, Noël Le Doze, domicilié au lieu de Kernijan, et Marie Catherine Le Doze, fille majeure demeurant en celui de Keréven, tous en la commune de Moëlan, cultivateurs et parties respectives, entre lesquelles il est reconnu que Marie Jeanne et Marguerite Le Doze sont enfants de feus Louis et Henriette Le Breton, et fondées chacune pour un cinquième, du chef de leur défunt père, dans les édifices et superfices d’une tenue logée et hébergée audit lieu de Kerliguit et dépendances, que Noël et Isidore Le Doze sont également fondés, chacun pour un septième, dans les mêmes édifices et superfices, tant du chef d’autre feu Louis Le Doze, jeune, leur père, que feue Marie Tanguy, leur aïeule maternelle, que Marie Renée Bindin, fille de feu Joseph et femme de Joseph Guyomar ainsi que Marie Catherine Le Doze, fille dudit feu Louis et mi-sœur desdits Noël et Isidore Le Doze, possèdent le surplus desdits droits, des deux tiers au tiers ; savoir ladite Bindin deux portions tant du chef de son père que de ladite feue Marie Tanguy, son aïeule paternelle, et ladite Marie Catherine Le Doze, l’autre portion, du chef de son défunt père. Après laquelle reconnaissance, ils ont unanimement déclaré qu’ils ont joui de leurs droits dans les proportions ci-dessus, en vertu de conventions particulières, qu’étant tous majeurs et désirant éviter les difficultés qui pourraient naître à l’avenir de ces conventions non constatées d’une manière authentique et légale, ils ont derechef d’un commun accord apprécié par eux-mêmes et fait estimer par gens connaisseurs, la totalité de cette tenue et après y avoir fait quelque léger changement et procédé sur les lieux à la distribution de leurs loties, chacun a réitéré sa déclaration de se tenir littéralement à son lot, et ils ont requis de transcrire le tout sur timbre, sans y rien changer, ce qui a été exécuté comme suit.
Première lotie.
- Une maison nommée En thy nevez, ayant de long, à deux longères, huit mètres quatre-vingt-treize centimètres, de franc à un pignon à cheminée au levant et la moitié de celui au couchant, quatre mètres cinquante-cinq centimètres et de haut par réduction, deux mètres soixante centimètres avec faculté de relever le degré de pierres à la longère du midi.
- Une parcelle de terres chaudes, nommée Pen-ar Veinoc, donnant du midi sur terres à Roch Fouesnant, contenant en fonds vingt ares vingt-cinq centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Er-mar (ouar)-dalahé, donnant du midi et nord sur terres à François Louis Le Favennec, contenant sous fonds dix-neuf ares quarante-deux centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Er-go-forn-bras,[N-543] donnant du levant sur terres à François Louis Le Favennec, du couchant sur celles des héritier François Guillou, contenant sous fonds seize ares trente-sept centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Er Coät-nevez, ayant ses édifices au cerne fors du midi, donnant du midi sure terres à Pierre Drénou, contenant sous fonds neuf ares soixante-dix centiares.
- Autre parcelle de terre chaude nommée Er-couchen-bras, [N-885] donnant du couchant sur terres à Guillaume Le Godec, ayant ses édifices au midi, contenant sous fonds quinze ares soixante centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Dirac-er-guer-bras, ayant ses édifices au levant et couchant, donnant du midi sur terres à Marie Le Portier, du couchant sur terres à Jacques Le Garrec, contenant sous fonds neuf ares quarante centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Dirac-er-guer-bihan, ayant ses édifices au cerne fors du nord, donnant du nord sur terres à Marie Le Portier, contenant sous fonds sept ares quinze centiares.
- La moitié, côté du levant, d’une parcelle de terres chaudes nommée Tal -pazen-Hery, [N-883 ou N-884] ayant ses édifices au midi, donnant du levant sur terre à François Quintel, contenant sous fonds huit ares trente-cinq centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée En-parc-Lan-tal-Kernoma ( ?), ayant ses édifices du couchant, donnant du midi sur terres à Guillaume Le Godec, contenant sous fonds neuf ares vingt-cinq centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Seiz-éro-stang-Kerliguit, ayant ses édifices au couchant, donnant du midi sur terres à Pierre Drénou, contenant sous-fonds trois ares soixante-seize centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Hencher-guer-bihan, ayant ses édifices au levant et au couchant, donnant du midi sur terres à Louis Le Portier, contenant sous fonds dix ares cinquante-cinq centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Parc-poul-men, ayant ses édifices au levant et au couchant, donnant du midi sur terres à Marie Portier, avec des fruitiers y étant, contenant en fonds sept ares soixante centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Douar véo, avec sa portion de prateau au levant, donnant du nord sur terre à François Quintel, contenant en fonds quatre ares vingt-sept centiares.
- Autre parc de terres chaudes nommé Parc-lan-gouze, ayant ses édifices aux midi et nord, contenant sous fonds trois ares cinq centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Lan-guen-bihan, ayant ses édifices au cerne fors du midi, contenant en fonds un are treize centiares.
- Autre portion de terres chaudes nommée ( ?) , contenant sous fonds deux ares quarante-quatre centiares.
- Le tiers au milieu d’un courtil de terres chaudes, nommé Er-leur, avec les fruitiers y étant, ayant ses édifices au midi, contenant en fonds trois ares soixante-six centiares.
- La moitié bout du levant d’une portion de terre en friche, nommée Parc-Bouideau, contenant sous fonds deux ares quarante-quatre centiares, ayant ses édifices au nord.
- Une petite portion de terre à chanvre nommée Liors-couze-dalahé, contenant en fonds un are vingt-deux centiares.
- Le tiers au milieu d’un courtil nommé Liors-( ?), avec les fruitiers y étant, ayant ses édifices au midi, contenant en fonds un are quarante-deux centiares.
- Une parcelle de terre froide nommée Lannec-parc-er-roch-zu, avec le chemin y étant, contenant en fonds dix ares quatre-vingt-dix centiares.
- Autre parcelle de terres froides nommée Lannec-er-couchen-bras, [N-917] donnant du levant sur terres à Pierre Drénou, du couchant sur terres à Guillaume Le Godec, contenant sous fonds treize ares trente-deux centiares.
- La moitié côté du levant d’une parcelle de terres froides, nommée Lannec-bec-stanc-Kerliguit, donnant du levant sur terres à Louis Le Bloa, contenant en fonds vingt et un ares quatre-vingt-six centiares.
Ladite lotie arrentée trente francs, ci 30 francs.
Seconde lotie.
- Le bout du levant d’une maison nommée Thy-creis, ayant un pignon à cheminée au levant, avec faculté de fréquenter, par l’entrée et le grenier au-dessus jusqu’à la poutre de cloison.
- Un petit hangar nommé Cardy bihan, avec un emplacement au levant de celui-ci, en l’état où il est.
- Un emplacement en ruine nommé Dirac en Thy dendias, ayant de long six mètres dix-huit centimètres ; de franc quatre mètres quatre centimètres, sans marque de hauteur.
- Une parcelle de terres chaudes, En héro-hir-tal-er-gleude, ayant des édifices au nord, donnant du levant sur terres à Sébastien Portier, du couchant sur terres à François Quintel, contenant en fonds dix-sept ares dix-huit centiares.
- La moitié côté du midi d’une parcelle de terres chaudes nommée Frocazec, ayant ses édifices au couchant, donnant du midi sur terres à Pierre Drénou, contenant sous fonds seize ares soixante-sept centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Garse sperne, ayant ses édifices aux midi et nord, donnant du levant sur terres à Guillaume Le Bondé et du couchant sur terres à Jean Capitaine, contenant sous fonds treize ares douze centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Parc er Gadic, ayant ses édifices au cerne fors du couchant, donnant de cet endroit sur terres à Louis Tanguy, contenant sous fonds quinze ares.
- La moitié côté du couchant d’une parcelle de terres chaudes nommée Roz-Kerliguit-dalahé, donnant du couchant sur terres aux héritiers de Jacques Le Garrec, contenant sous fonds huit ares vingt centiares.
- La moitié côté du midi d’une parcelle de terres chaudes nommée Douar-faou-bras, ayant ses édifices du levant et midi, avec sa portion de pâture en droit soi, contenant sous fonds quatorze ares quatre-vingt-cinq centiares.
- La moitié côté du couchant d’une parcelle de terres chaudes nommée Tal-pazen-Héry, [N-884] ayant ses édifices au midi, donnant du couchant sur un sentier qui conduit à Frocazec, contenant sous fonds huit ares quinze centiares.
- Autre parcelle de terre chaudes nommée Pen-magarou-bihan, [N-952 ?] donnant du levant sur terres à Marie Portier et du couchant sur terres à Guillaume Godec, contenant sous fonds trois ares cinq centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Pen-parc-lan-toste, ayant ses édifices du levant et couchant, donnant du midi sur terres à Marie Le Goffe, du nord sur terres à Guillaume Le Godec, contenant sous fonds douze ares vingt centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Lan Hellou, consistant dans la portion du levant, donnant de cet endroit sur terres à Louis Portier, et du couchant sur terres à Pierre Drénou, contenant sous fonds six ares cinquante-cinq centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Parc-er-verger, ayant ses édifices au cerne fors du midi, donnant du midi sur terres à Guillaume Le Godec, contenant sous fonds onze ares trente-cinq centiares.
- La moitié bout du midi d’un champ de terres chaudes nommé Er-verger-nevez, [N-631 ou N-632] ayant ses édifices au cerne fors du nord et contenant sous fonds trois ares soixante-six centiares.
- Autre parcelle de terre chaude nommée Frocazec-bihan, ayant ses édifices au couchant, donnant du midi sur terres à Joseph Quintel, et du nord sur terres à Pierre Drénou, contenant sous fonds quatre ares onze centiares.
- Une parcelle de terres chaudes nommée Lan-rabin-pel, donnant du levant sur terres à Michel Le Delliou, et du couchant sur terres à Louise Souffez, contenant sous fonds trois ares soixante-six centiares.
- Une petite portion de terre sous pâture nommée Terrien-roch-zu, contenant sous fonds un are quatre-vingt-trois centiares.
- Le tiers bout du levant d’un courtil nommé Er-leur, avec les fruitiers y étant, ayant ses édifices du levant et midi, contenant en fonds trois ares soixante-six centiares.
- La moitié côté du nord d’un champ de terre en friche, nommé Liors-en-dohen, ayant ses édifices au cerne fors du midi et contenant sous fonds cinq ares trois centiares.
- Le tiers au levant d’un courtil sous pâture et fruitiers, nommé Liors-er-punce, ayant ses édifices des midi et nord, contenant sous fonds un are quarante-deux centiares.
- Une parcelle de terres froides nommée Tal-pazen-Héry, [N-883 ?] donnant du levant sur terres à Pierre Drénou, contenant sous fonds deux ares soixante centiares.
- Autre parcelle de terres froides nommée Lannec-ar-hent-porz-er-guenn, contenant sous fonds six ares quatre-vingt-cinq centiares.
- Autre parcelle de terres froides nommée Lannec-er-Dalliec, donnant du levant sur terres à Guillaume Le Godec, et du couchant sur terres à Louis Le Bloa, contenant sous fonds vingt et un ares vingt-cinq centiares.
Ladite lotie arrentée trente francs, ci 30 francs.
Troisième lotie.
- La moitié bout du levant d’une maison nommée En-thy-lan, [N-969] à prendre jusqu’à la poutre de la cloison, avec faculté de la fréquenter par la porte, en l’état où elle se trouve.
- Une crèche au midi de la précédente, maison nommée Craou-en-runarou, [N-969] en l’état qu’elle est.
- Un emplacement en ruine au bout du levant d’un courtil nommé Liorz-er-punce, ainsi qu’il se confient.
- La moitié bout du levant d’une crèche nommée Craou-bras, ayant de long à deux longères, trois mètres huit centimètres, de franc un demi-pignon au couchant, quatre mètres cinquante-cinq centimètres, et de haut deux mètres soixante centimètres.
- Une parcelle de terre chaude nommée Tréminot-bras, donnant du levant sur terres à François Quintel, du couchant sur terres à Yves Capitaine, contenant sous fonds treize ares quarante-deux centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Pen-magorou-bras, [N-952] donnant du levant sur terres à François Quintel, et du couchant sur terres à Pierre Drénou, contenant sous fonds huit ares trente-cinq centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Parc-divir, ayant ses édifices au cerne fors du nord, donnant du nord sur terres à Jacques Haslé, contenant sous fonds sept ares quatre-vingt-dix centiares.
- La moitié côté du levant d’une parcelle de terres chaudes nommée Er-croësant, ayant ses édifices des midi et nord, donnant du levant sur terres à Guillaume Le Godec, contenant sous fonds six ares quarante et un centiare.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Lan-Rabin-toss, donnant du levant sur terres à François Le Garrec, du couchant sur terres à Jean Le Corre, contenant sous fonds trois ares soixante-six centiares.
- La moitié côté du levant d’une parcelle de terres chaudes nommée Pen-poulou-pri, [N-887] donnant du levant sur terres à Guillaume Le Godec, et contenant sous fonds huit ares soixante-dix centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Pideir-ero-er-ouas, donnant du midi sur terres aux héritiers de François Guillou, contenant sous fonds trois ares cinq centiares.
- La moitié, côté du couchant, d’une parcelle de terres chaudes nommée Er-Garec-bras, donnant du couchant sur terres à Pierre Drénou, ayant ses édifices au nord et contenant sous fonds six ares dix-huit centiares.
- La moitié côté du couchant d’une parcelle de terres chaudes nommée Pen-magorou-bras, [N-875] ayant ses édifices au nord, donnant du couchant sur terres aux copartageants et contenant sous fonds neuf ares dix centiares.
- La moitié côté du nord d’une parcelle de terres chaudes nommée Douar-craou-bras, ayant ses édifices au levant, donnant du nord sur terres à Pierre Drénou et contenant sous fonds sept ares quarante-cinq centiares
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Lan-Rabin-bras, donnant du levant sur terres à François Louis Le Favennec, du couchant sur terres à Jacques Péron, contenant sous fonds quatorze ares quatre-vingt-quinze centiares.
- La moitié, côté du nord, d’une parcelle de terres chaudes nommée Hencher-guer-Kergloanou, ayant ses édifices au nord, contenant sous fonds cinq ares vingt-trois centiares.
- La moitié, bout du couchant, d’une portion de terres à chanvre avec pâture et fruitière, nommée Er-leur, ayant ses édifices des midi et couchant, contenant sous fond un are quatre-vingt-trois centiares.
- La moitié, côté du nord, d’une parcelle de terres chaudes nommée Parc-daou-anter, ayant ses édifices au levant et au couchant, contenant sous fonds cinq ares quatre-vingts centiares.
- La moitié, côté du midi, d’un champ de terres chaudes en friche, nommé Liors-dohen, ayant ses édifices au cerne fors du nord, et contenant sous fonds cinq ares trois centiares.
- La moitié, bout du couchant, d’une portion de terres à chanvre, nommée Douar canap-er-leur-can, contenant sous fonds soixante et un centiare.
- La moitié, bout du levant, d’une portion de courtil nommé Liorz-coz-dandias, contenant sous fonds soixante et un centiares.
- Quatorze ares cinquante-quatre centiares terres froides à prendre côté du couchant dans une parcelle de lande nommée Bec-stang-Kerliguit, donnant du midi sur la pleine mer.
- La moitié, côté du couchant, d’une parcelle de terre froide nommée Er drunnec, contenant sous fonds quinze ares soixante-seize centiares.
- Une petite portion de terre froide nommée Lannec-er-rohou, contenant sous fonds un are vingt-deux centiares.
- Autre parcelle de terre froide nommée Lannec-costé-Doussigny, contenant sous fonds quatre ares six centiares.
Ladite lotie arrentée vingt-deux francs cinquante centimes, ci 22, 50 francs.
Quatrième lotie.
- La moitié bout du couchant d’une maison nommée Thy-lane, avec un pignon à cheminée au couchant, en l’état où elle est.
- La moitié bout du levant d’une maison en ruine nommée Thy-dendias, avec sa portion de terre au levant.
- La moitié bout du couchant d’une maison en ruine nommée Thy-dendias, en l’état où elle se trouve.
- Une petite crèche au midi et la cour à frambois nommée Craou-er-Moih.
- Une parcelle de terres chaudes nommée Er Garrec bihan, ayant ses édifices au levant, donnant du midi sur terres à Louis Le Bloa, contenant sous fonds treize ares quarante-sept centiares.
- Autre parcelle de terre chaude nommée Hent-er-guer-Kernonen, ayant ses édifices en partie du midi et bout du couchant, donnant du midi sur terres à Joseph Quintel, du nord sur terres à Marie Le Goff, contenant sous fonds dix ares quatre-vingt-dix centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Pen-toul-lan-Frocazec, ayant ses édifices du levant et nord, donnant du couchant sur terres à Guillaume Le Godec, et contenant sous fonds quatre ares quatre-vingt-huit centiares.
- La moitié côté du levant d’une parcelle de terres chaudes nommée Er Roch-zu, ayant ses édifices au midi, donnant du levant sur terres à Yves Capitaine, contenant sous fonds six ares dix centiares.
- La moitié, côté du levant, d’une parcelle de terres chaudes nommée Er Velosc, donnant de cet endroit sur terres à Armand Penileau, et contenant sous fonds quatre ares onze centiares.
- La moitié, côté du couchant, d’une parcelle de terres chaudes nommée Pen-poulou-pri, [N-888] donnant du couchant sur terres à Louise Portier et contenant sous fonds huit ares soixante-dix centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Er-go-forn-bihan, donnant du levant sur terres aux héritiers de Sébastien Le Gac, du couchant sur celle à Guillaume Le Godec, contenant sous fonds trois ares cinq centiares.
- La moitié, côté du levant, d’une parcelle de terres chaudes nommée Er Garrec-bras, donnant du levant sur terres à Pierre Drénou et contenant sous fonds six ares dix-huit centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Roz-glas, ayant ses édifices du levant et midi, donnant du couchant sur terres à François Quintel et contenant sous fonds neuf ares trente centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Doul-yguy, ayant ses édifices au midi, donnant du levant sur terres à Guillaume Le Godec et du couchant sur terres à Marie Le Portier, contenant sous fonds neuf ares cinquante centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Lan-guen-bras, ayant ses édifices au levant, donnant du midi sur terre à Jacques Haslé et contenant sous fonds quatre ares vingt-sept centiares.
- Autre parcelle de terre chaude nommée Douar caou-bihan, ayant ses édifices au levant, donna nt du midi sur terre à Louis Le Bloa et du nord sur terres à Sébastien Portier, contenant sous fonds trois ares cinq centiares.
- La moitié, bout du levant, d’une portion de terre à chanvre nommée Er leur, avec les fruitiers y étant, ayant ses édifices au midi, contenant sous fonds un are quatre-vingt-huit centiares.
- La moitié, bout du couchant, d’une parcelle de courtil nommée Liorz Marie Croësic, sous pâture et fruitière, ayant ses édifices des levant, couchant et nord, contenant sous fonds trois ares cinq centiares.
- La moitié, bout du levant, d’une portion de terres à chanvre nommée Er leur, ayant ses édifices au levant et contenant sous fonds soixante et un centiares.
- La moitié, bout du couchant, d’une portion de terres à chanvre nommée Liorz coz dendias, contenant sous fonds soixante et un centiares.
- La moitié, bout du levant, d’un courtil sous pâture et fruitiers nommée Parc Marie Croësic, ayant ses édifices des nord et levant, contenant sous fonds trois ares cinq centiares.
- La moitié, côté du levant, d’une parcelle de terres froides nommée Lannec-er-Brunec, contenant sous fonds quinze ares soixante-treize centiares.
- Autre parcelle de terre froide nommée Lannec prat stanc groach, contenant sous fonds huit ares vingt centiares.
Sept ares trente centiares de terre froide nommée Lannec bec-stanc Kerliguit, côté du couchant, donnant du levant sur terres aux copartageants.
- Autre parcelle de terre froide nommée Lannec-tal-er varrec costé-er-clun, contenant sous fonds deux ares quarante-quatre centiares.
- Autre parcelle de terres froides nommée Lannec Parc-lande, contenant sous fonds trois ares cinq centiares.
Ladite lotie arrentée vingt-deux francs cinquante centimes, ci 22, 50 francs.
Cinquième lotie.
- Une maison nommée Thy coz, [N-972] ayant de long à deux longères six mètres dix-sept centimètres ; de franc, à un demi-pignon à cheminée au levant, et la moitié de celui au couchant, quatre mètres quarante-cinq centimètres ; et de haut par réduction deux mètres soixante centimètres.
- Une crèche au midi de la précédente maison nommée Craou en routel, en l’état où elle se trouve.
- Un hangar sur l’aire à battre nommée Cardy-er-leur, ayant de long à deux longères six mètres soixante-six centimètres, de franc trois mètres soixante-treize centimètres et de haut par réduction un mètre soixante-dix-huit centimètres.
- Une parcelle de terres chaudes nommée Frocazec, [N-1057] côté du nord, ayant ses édifices au couchant et contenant sous fonds seize ares soixante-sept centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée En-hero-hir-pel, [N-977] ayant ses édifices au nord, donnant du levant sur terres aux héritiers Portier, et du couchant sur terres à Guillaume Le Godec, contenant sous fonds neuf ares soixante-dix centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Er marrier, ayant ses édifices au couchant, donnant du midi sur terres à Jean Marie Bourhis et du nord sur terre à Pierre Drénou, contenant sous fonds dix ares trente centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Rous Kerliguit dendias, donnant du levant sur terres aux héritiers de Jacques Le Garrec et du couchant sur celle de Louis Le Bloa, contenant sous fonds dix-neuf ares onze centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Treminot-bihan, ayant ses édifices au midi, donnant du levant sur terres à Pierre Capitaine et du couchant sur celle à Jacques Haslé, contenant sous fonds six ares vingt centiares.
- Le côté du midi d’une parcelle de terres chaudes nommée Stanc Kerliguit, [N-859] ayant ses édifices au levant et contenant sous fonds huit ares quatre-vingts centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Lan Hélou, [N-1078 ou N-1080] ayant ses édifices au nord, donnant du levant sur terres à Pierre Drénou et du couchant sur celle de François Quintel, contenant sous fonds six ares quatre-vingt-dix centiares.
- La moitié côté du couchant d’une parcelle de terres chaudes nommée Er Croësant, ayant ses édifices au midi, donnant du couchant sur terres aux héritiers Capitaine et contenant sous fonds six ares quarante centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Bot-sperne Borne, [N-515] donnant du midi sur terres à Pierre Flohic, du nord sur terres aux héritiers de Sébastien Portier, contenant sous fonds trois ares quatre-vingt-six centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Parc-poul-dour, [N-526] ayant ses édifices au cerne fors du nord et contenant sous fonds un are quatre-vingt-treize centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Cleuménec, [N-180 ?] ayant ses édifices au levant, donnant du levant et du couchant sur terres à Louise Portier, contenant sous fonds trois ares trente-cinq centiares.
La moitié d’une parcelle de terres chaudes nommée Er-Roch-zu, côté du couchant, ayant ses édifices au midi, donnant du couchant sur terres à François Quintel et contenant sous fonds six ares dix centiares.
- La moitié côté du couchant d’une parcelle de terres chaudes nommée Er Vélou, donnant du couchant sur terres à plusieurs, contenant sous fonds quatre ares onze centiares.
- La moitié bout du nord d’un champ de terres chaudes nommé Er Verger-névez, ayant ses édifices au levant et contenant sous fonds trois ares soixante-six centiares.
- La moitié côté du midi d’une portion de terres à chanvre nommée Douar canap-er leur, ayant ses édifices au levant, contenant sous fonds un are vingt-deux centiares.
- Un petit jardin nommé Jardin dréon er cardy, ayant ses édifices au cerne fors du couchant, contenant sous fonds quatre-vingt-onze centiares.
- La moitié, bout du couchant, d’un champ de terres en friche nommé Parc Bouideau, ayant ses édifices au nord et contenant sous fonds deux ares cinquante-deux centiares.
- Une parcelle de terres froides nommée Lannec-er-Roch-zu, donnant du levant sur terres à jean Tanguy, contenant sous fonds sept ares.
- Autre parcelle de terres froides nommée Lannec pors polou pri, donnant du levant sur terres à Guillaume Le Godec et du couchant sur terres à François Quintel, contenant sous fonds sept ares dix centiares.
- Autre parcelle de terres froides nommée Lannec Prat stanc Kerliguit, [N-867] donnant du nord sur terres à Marie Le Portier et contenant sous fonds vingt-six ares quatorze centiares.
- Finalement une petite portion de terres froides nommée Parc lan Gouardic, contenant sous fonds deux ares quarante-deux centiares.
Ladite lotie arrentée vingt-deux francs cinquante centimes, ci 22, 50 francs.
Sixième lotie.
- La moitié du levant d’une crèche nommée Craou-bras, ayant de long à deux longères trois mètres huit centimètres, de franc un demi-pignon au levant, quatre mètres quarante-cinq centimètres, et de haut deux mètres soixante centimètres.
- Une parcelle de terres chaudes nommée Er Garrec-bihan, donnant du levant sur terres à Guillaume Le Godec, et du couchant sur terres à Pierre Drénou, contenant sous fonds huit ares quatre-vingts centiares.
- La moitié côté du levant d’une parcelle de terres chaudes nommée Pen-Magorou-bras, [N-876] ayant ses édifices au nord, donnant du levant sur terres à Louis Le Bloa et contenant sous fonds neuf ares dix centiares.
- La moitié, côté du midi, d’une parcelle de terres chaudes nommée Douar-Caoubras, ayant ses édifices au levant, donnant du midi sur terres aux copartageants, avec ladite moitié du pâturage au levant d’icelui, contenant sous fonds sept ares quarante-cinq centiares.
- La moitié, côté du midi, d’une parcelle de terres chaudes nommée Er-ouas-bras, ayant ses édifices au levant, donnant du midi sur terres à Louis Orvoëne, contenant sous fonds neuf ares dix centiares.
- Autre parcelle de terres chaudes nommée Stanc Kernonen, donnant du midi sur terres à François Quintel et du nord sur celles de Joseph Quintel, contenant sous fonds cinq ares huit centiares.
- La moitié, côté du midi, d’une parcelle de terres chaudes nommée Hent-er-guer Kergloanou, ayant ses édifices au levant et au couchant, donnant du midi sur terres à Marie Le Portier et contenant sous fonds cinq ares trente-trois centiares.
- La moitié côté du midi d’une parcelle de terres chaudes nommée Parc-daou-anter, ayant ses édifices au cerne fors du nord, contenant sous fonds cinq ares soixante-dix-neuf centiares.
- Le tiers bout du couchant d’un courtil nommé Liors-er-punce, [N-835 ?] sous pâture et fruitière, ayant ses édifices au cerne fors du levant, contenant sous fonds un are quarante-deux centiares.
- Un petit courtil nommé Liors Kerlitot, ayant ses édifices au cerne fors du levant, avec les fruitiers y étant, contenant sous fonds quatre-vingt-onze centiares.
- Une parcelle de terres froides nommée Lannec costé hent-porz-clei, donnant du levant sur terres aux héritiers de François Le Bourhis et contenant sous fonds seize ares quatre-vingt-dix centiares.
Ladite lotie arrentée onze francs vingt-cinq centimes, ci 11, 25 francs.
Lecture et explication ayant été faites et données derechef aux mêmes parties desdites six loties arrentées cent trente-huit francs soixante-quinze centimes ; donnant aux deniers vingt un capital de deux mille sept cent soixante-quinze francs, tels qu'ils ont été transcrits et rapportés sur leurs réquisitions, elles ont derechef déclaré les adopter en tout leur contenu, sans y faire le moindre changement, procédant par la voie du sort à la distribution des premières et dernières loties entre Marie Jeanne et Marguerite Le Doze, la première composée d'un cinquième de ladite tenue, commençant par « une maison nommée Thi nevez » et finissant par »la moitié, côté du levant, d’une parcelle de terre froide, nommée Lannec bec stanc Kerliguit, » est échue à ladite Marguerite Le Doze, veuve Bindin et la seconde aussi contenant un cinquième, commençant par « le bout du levant d’une maison nommée Thy creis » et finissant par « une parcelle de terres froides nommée Lannec er Balliec » est restée à Marie Jeanne Le Doze, lesdits Noël et Isidore Le Doze et Marie Renée Bindin, femme Guyomar, procédant par même voie à la distribution des troisième, quatrième et cinquième loties, la troisième commençant par « la moitié bout du levant d’une maison nommée Thy Lan », et finissant par « une parcelle de terres froides nommée Lannec costé Dousigny », est échue à Isidore Le Doze, la quatrième, commençant par « la moitié côté du couchant d’une maison nommée En thy lan » et finissant par « une parcelle de terres froides nommée Lannec-par-er-lan », est échue à Noël Le Doze ; et la cinquième commençant par « une maison nommée En thy coz » et finissant par « une petite portion de terres froides nommée Parc Lan Gouaric », est échue à Marie Renée Bindin, femme Guyomar. La dernière commençant par « la moitié bout du levant d’une crèche nommée Craou bras » et finissant par « une parcelle de terres froides nommée Lannec costé hent pors Clei », est restée par non-choix à ladite Marie Catherine Le Doze. Il est arrêté entre parties qu’elles jouiront en commun et en indivis de l’aire à battre, puits, four, fontaine, douet, des places aux goémon et fumiers, cour à frambois et autres frostages de ladite tenue, qu’elles procureront l’une à l’autre chemins et passages ordinaires pour la fréquentation de leurs droits dans les endroits usités et moins dommageables ; qu’elles paieront les rentes imposition et frais de ce partage proportionnellement à leurs dits droits. Au surplus, elles se tiennent pour bien et dûment partagées et renoncent à contrevenir au présent, considéré comme final et irrévocable sans aucun équipolement, ni retour de lot, chacune étant satisfaite de sa portion ; car ainsi le tout est convenu et arrêté, consenti et accepté, à Quimperlé après itératives lecture et explication, en l’étude et au rapport dudit Mancel, notaire royal, en présence de son collègue, sous leurs seings et celui de Noël Le Doze, pour son respect, Marie Jeanne, Marguerite et Isidore Le Doze, Joseph Guyomar, Marie Renée Bindin sa femme, et Marie Catherine Le Doze, disant ne savoir signer, de le faire séparément interpellés, ce jour sixième octobre mil huit cent dix-huit ; signé en la minute Le Doze, Dodeur, notaire royal et Mancel, notaire royal, gardiataire de ladite minute au bas de laquelle est écrit : enregistré à Quimperlé le sept octobre mil huit cent dix-huit, folio cinquante-cinq, recto cases cinq, six, sept, huit et neuf, reçu cinq francs cinquante centimes, dixième compris, signé Onfray.
Mandons et ordonnons à tous huissiers, sur ce requis, de mettre ces présentes à exécution, à nos Procureurs Généraux et Procureurs du Roi, près les tribunaux de première instance d’y tenir la main, à tous commandants et officiers de la force publique de prêter main-forte lorsqu’ils en seront légalement requis ; en foi de quoi la présente Grosse a été signée et scellée par Mancel, notaire rapporteur.
(Grosse délivrée à Marguerite Le Doze)

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