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2 février 1822 Vente d'une 1/4 maison au bourg par Le Flo Jean (1785-1830) à Le Flo François (1788-1827) |
4 E 194/132 Acte n° 17 |
Par devant Guillaume Le Doze, notaire royal à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère.
Ont comparu
Jean Le Flo, maçon, demeurant au lieu de Kermeurbras en la commune de Moëlan, d'une part. Et François Marie Le Flo, aussi maçon et Jeanne Louise Tressard sa femme, qu'il autorise, demeurant au bourg de Moëlan, d'autre part.
Lesquels comparants nous ont déclaré que Pierre Le Flo, leur père et beau-père, est propriétaire d'une maison avec crèche, jardin, cour, puits et qu'il occupe au dit bourg de Moëlan. Le premier comparant a aussi déclaré qu'étant au moment de faire une acquisition, il aurait besoin de fonds. D'après lesquelles déclarations, le dit Jean Le Flo a, par le présent, vendu, cédé et transporté aux dits François Marie Le Flo et Jeanne Louise Tressard, acceptant : Le quart qui doit lui échoir de la succession de son dit père, tant dans la susdite maison que dans ses issues, appartenances et dépendances en général.
Les cessionaires s'entendront comme bon leur semblera avec le père commun relativement à l'entrée en jouissance et aux contributions foncières des objets vendus. Ces vente, cession et transport sont faits moyennant la somme de deux cent quatre-vingt-dix francs que le dit Jean Le Flo reconnait avoir ce jour reçu de ses dits frère et belle-soeur auxquels il consent quittance générales, ce touchant.
Au moyent de quoi le même Jean Le Flo s'est démis et désisté pour toujours du quart de la maison et dépendances occupée présentement par son dit père, pour en investir François Le Flo et Femme, déclarant déroger aux dispositions contenues dans les articles sept cent quatre-vingt-onze, onze cent trente et seize cent du code civil, car le tout a été ainsi voulu.
Dont acte lu aux parties. Fait et passé au bourg de Moëlan, en l'étude, et au rapport dudit Le Doze, en présence des sieurs François Julien David, adjoint-maire et Martiel Emmanuel Caëric, sacristain, les deux témoins, demeurant en ce bourg, qui ont signé avec nous notaire, les comparants ayant affirmé ne savoir signer de ce requis, ce jour cinq janvier mil huit cent vingt-deux. |