Par devant Guillaume Le Doze notaire royal à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère,.
Ont comparu
- Jean Alexis Le Flo, maçon, demeurant à Kerdoret en la commune de Moëlan,
- Pierre Julien Caëric, cordonnier, et Marie Louise Braban, sa femme, qu’il autorise, demeurant au bourg de Moëlan,
- Jean François Poussin, journalier et Marie Perrine Braban, sa femme, demeurant à la loge de Kerguillaouet, en Moëlan,
- Et Marie Corentine Braban, apprenant le métier de tailleuse au village de Kermerrien en la commune de Guidel,
Lesdits Braban représentant René Louise Le Flo, leur mère, d’une part
- Et François Marie Le Flo, maçon et Jeanne Louise Tressard, sa femme, demeurant audit bourg de Moëlan, d’autre part.
Les quatre comparants nous ont déclaré que Pierre Le Flo, leur père, aïeul et beau-père, est propriétaire d’une maison avec crèche, jardin, cours, puits etc qu’il occupe audit bourg de Moëlan.
D’après laquelle déclaration, lesdits Jean Alexis Le Flo, Caëric et femme, Poussin et la sienne et Marie Corentine Braban ont, par le présent, vendu, cédé et transporté auxdits François Marie Le Flo et Jeanne Louise Tressard, acceptant,
La moitié qui doit leur échoir de la succession dudit Pierre Le Flo, tant dans la susdite maison que dans ses issues, circonstances, appartenances et dépendances en général, déclarant déroger aux dispositions contenues dans les articles sept cent quatre-vingt-onze, onze cent trente et seize cents du code civil. Les cessionnaires s’entendront comme bon leur semblera avec le père commun relativement à l’entrée en jouissance et aux contributions foncières des objets vendus.
Ces vente, cession et transport sont faits moyennant la somme de trois cent quatre-vingt-six francs trente-trois centimes ou quatre cents livres valeur nominale que lesdits François Marie Le Flo et femme se sont obligés de payer dans la proportion et délai suivants, savoir :
- A Jean Alexis Le Flo cent quatre-vingt-treize francs trente-quatre centimes ou deux cents livres, le vingt-neuf septembre prochain, sans intérêt.
- A Jean François Poussin et femme, soixante-quatre francs quarante-quatre centimes ou soixante six livres treize sous aux fêtes de Pâques prochaines, sans intérêt.
- A Pierre Julien Caëric et femme, pareille somme de soixante-quatre francs quarante centimes dans un an à dater de ce jour, sans intérêt,
- Et à Marie Corentine Braban, même somme de soixante-quatre francs quarante-quatre centimes dans quatre ans à compter d’aujourd’hui, aussi sans intérêt.
Dont acte lu aux parties. Fait et passé au bourg de Moëlan, en l’étude et au rapport dudit Le Doze, en présence du sieur François Julien Marie David, adjoint maire, et Michel Jacques François Le Courant, sous-lieutenant des douanes, les deux témoins, demeurant au bourg, qui ont signé avec ledit Caëric et nous, notaire, les autres comparants ayant affirmé ne savoir signer, de ce requis séparément, ce jour le dix-neuf février mil huit cent vingt-deux.

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