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29 décembre 1825 Vente d'immeubles à Poulvez par Joliff François Guillaume (1777-1837) à Philippon Noël (1768-1835) et Huel Marie Angélique (1776-1839) |
4 E 194/135 Acte n° 297 |
Par devant Guillaume Le Doze, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère.
Et d'autre part Noël Philippon et Barbe Eon, époux, demeurant à Kerjégu et Marie Angélique Huel, veuve Jean François Le Gouyec, demeurant à Poulvez ; Les trois aussi cultivateurs, demeurant sur cette commune de Moëlan.
Lesquels François Guillaume Marie Joliff et Anne Charles nous ont déclaré qu'ils sont propriétaires de plusieurs portions de métairie, quittes de toutes rentes, situées aux lieu et issues de Poulvez sur cette commune de Moëlan, dont partie est propre à Joliff et partie a été acquis de communauté.
D'après laquelle déclaration, les mêmes François Guillaume Marie Joliff et Anne Charles ont, par ces présentes, conjointement et solidairement vendu dès ce moment et pour jamais, sous la garantie de fait et de droit, aux susdits Noël Philippon, Barbe Eon et Marie Angélique Huel, acceptant : Les susdites portions de métairie avec leurs issues, appartenances et dépendances en général, dont ces derniers disent avoir bonne connaissance.
Les acquéreurs pourront à compter d'aujourd'hui jouir et disposer à leur gré des immeubles à eux présentement vendus ainsi que des blés y ensemencés, sous l'obligation de payer les impositions dont ils sont susceptibles à partir du premier janvier mil huit cent vingt-six, quitte du temps passé.
Il est très expressément convenu entre les acquéreurs qu'à Marie Angélique Huel appartiendra, exclusivement, la maison avec sa cour à frambois vis-à-vis d'elle, dépendant des biens dont il est cas et que le surplus des même biens sera postérieurement partagé en deux lots égaux dont un appartiendra à Philippon et femme et l'autre à Marie Angélique Huel.
Cette vente a été faite moyennant la somme de dix-huit cent soixante-dix francs cinquante centimes dont mille soixante-cinq francs soixante-quinze centimes sont supportables par la dite Huel et huit cent quatre francs soixante-quinze centimes par Philippon et femme.
Les acquéreurs s'obligent solidairement de payer le prix de cette vente aux époques ci-après fixées. Dans un mois, à compter d'aujourd'hui, il sera payé sans intérêts jusqu'alors, savoir : par Philippon et femme cinq cent quatre-vingts francs et par Marie Angélique Huel deux cent quatre-vingt dix francs. Le surplus faisant mille francs cinquante centimes sera payé le vingt-neuf septembre mil huit cent vingt-six avec les intérêts à dater d'aujourd'hui sur le pied de cinq pour cent sans aucune tetenue.
Au moyen du paiement du prix de la présente vente dans les termes ci-dessus fixés, François Guillaume Marie Joliff et Anne Charles se sont désistés pour toujours de tous les droits immobiliers qu'ils avaient à prétendre sur le susdit lieu de Poulvez pour en investir les acquéreurs, consentant que ceux-ci s'en fassent consolider la possession par toutes les voies légales.
Dont acte lu aux parties.
Avant les signatures, François Guillaume Marie Joliff et femme ont reçu, devant nous, de Noël Philippon et femme, la somme de deux cent quatre vint-dix francs dont quittance d'autant, les dits jour et an, après itérative lecture. |