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28 septembre 1828 Vente de Le Scaviner Jean Baptiste (1775-1845) à Péron Jacques (1788-1871) |
Le Doze 1828-272-01 |
Charles dix, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes verront, salut : faisons savoir que :
Par devant Guillaume Le Doze, notaire royal à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du finistère, et en présence des témoins ci-après nommés,
est comparu
Jean Baptiste Le Scaviner, mari de Marie Jeanne Donéas, cultivateur et tisserand, demeurant au lieu de Khérou, sur cette commune de Moëlan.
Lequel vend avec garantie de tous troubles, hypothèques et autres empêchements.
A Jacques Péron, marin et cultivateur et Marie Noële Guyhu sa femme, demeurant au passage de Belon, même commune de Moëlan, à ce présents et acceptant.
Les immeubles ci-après mentionnés, dépendant du lieu de Kvasselin, en Moëlan, tenus à titre de domaine congéable, provenant à Le Scaviner de la succession de son père : 1° Une parcelle de terre chaude nommée Parcou-Morne ou Er-spernec, avec édifices au midi, donnant du levant sur terre à Corentin Le Scaviner, du nord sur celle à Jean Guilloré et du couchant sur parcelles à plusieurs, contenant sous fonds environ six ares huit centiares représentant dix cordes. 2° Une portion côté du levant dans un courtil nommé Liors-er-nourien, avec édifices au levant, donnant du couchant sur portion à Jean Guilloré et du midi sur celle à Etienne Le Quéhennec, contenant sous fonds environ quatre-vingt-onze centiares, représentant une corde et demi. 3° Une parcelle de terre sous lande nommée Pen-parcou-morne, donnant du levant sur terre à Jeanne Marie André, du couchant sur celle de Jean Lozachmeur, du midi sur terre aux acquéreurs et du nord sur fossé à Vincent Cornou, contenant sous fonds environ six ares huit centiares représentant dix cordes.
Les acquéreurs pourront, à compter d'aujourd'hui jouir et disposer à leur gré des immeubles à eux présentement vendus à la charge d'en acquitter les impositions à dater du premier janvier prochain et de contribuer annuellement au payement de la rente convenancière jusqu'à concurrence de dix-huit centimes en numéraire, trois litres vingt-cinq centilitres froment représentant le seizième du minot d'Hennebont, et huit litres vingt-cinq centilitres avoine représentant le huitième du minot d'Hennebont.
Cette vente est faite moyennant la somme de cent francs comptée présentement, prise, vérifiée et emportée, à la vue des notaire et témoins soussignés par le vendeur qui en donne quittance générale aux acquéreurs, la touchant.
Dont acte lu aux parties.
Fait au bourg de Moëlan, en l'étude le vingt-huit septembre mil huit cent vingt-huit, en présence des sieurs François Julien Marie David, marchand, et Pierre Julien Caëric, sacristain, témoins, demeurant en ce bourg, qui ont signé avec le dit Jacques Péron et nous, notaire, les autres comparants ayant déclaré ne savoir signer, de ce requis. |