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13 avril 1834 Echange d'immeubles entre Guyomar Joseph (1792-1836) à Le Garrec Marie Angélique (1797-1837) |
4 E 194/144 Acte n° 98 |
Par devant Me Le Doze, notaire à la résidence du bourg de Moëlan et en présence des témoins ci-après nommés.
sont comparus :
Joseph Guyomar et Marie Renée Bindin, sa femme qu'il autorise à l'effet des présentes, cultivateurs, demeurant au lieu de Kerliguit, en la commune de Moëlan, d'une part. Et Martial Fouesnant et Angélique Le Garrec, sa femme qu'il autorise pour l'exécution des présentes, cultivateurs, demeurant au lieu de Kergolaër, en la même commune, d'autre part.
Lesquels font l'échange suivant, avec garantie réciproque de tous troubles et hypothèques : Joseph Guyomar et Marie Renée Bindin cédent et abandonnent, à titre d'échange, à Martial Fouesnant et Angélique Le Garrec, époux, acceptant : Une pièce de terre labourable dépendant du susdit lieu de Kergolaër, à domaine congéable, nommé Douar quilliec, ayant ses édifices des couchant et levant, confrontant du midi à pièce de Jean Le Corre et du nord à celle de Jean Marie Charles, contenant sous fonds environ seize ares quarante et un centiares, représentant vingt-sept cordes, estimée deux cents francs, n'étant pas affermée, et donnant un revenu de dix francs sans distraction à charges. Cette pièce appartient aux époux Guyomar pour l'avoir acquise de Jean Marie Le Bondé aux fins d'un contrat en date du quatorze mars mil huit cent vingt-quatre [1824-076], au rapport du notaire soussigné.
En contr'échange, Martial Fouesnant et Angélique Le Garrec cèdent et abandonnent aux époux Guyomar, acceptant : Les immeubles ci-après mentionnés, dépendant du susdit lieu de Kerliguit, propres à la dite Angélique Le Garrec comme les ayant recueillis de la succession de Marie Jeanne Quentel, sa mère et faisant partie du deuxième lot d'un acte de partage passé le dix-huit avril mil huit cent vingt-un [1821-051], devant le notaire soussigné. - 1° Une pièce de terre labourable, à domaine congéable, nommée Ros Kerliguit, contigüe aux levant et couchant à pièce de la dite Marie Renée Bindin, contenant sous fonds environ sept ares quatorze centiares, représentant onze cordes trois quarts mesure locale et estimée quatre-vingts francs, n'étant pas affermés, ce qui donne un revenu de quatre francs sans distraction des charges. - 2° Et une autre pièce de terre labourable, quitte de toute rente, nommée An éro hir, ayant ses édifices au nord, tenant du levant à pièce de Guillaume Drénou et du couchant à celle de François Marie Portier, contenant sous fonds environ neuf ares quarante-deux centiares, représentant quinze cordes et demie mesure locale, estimée cent vingt francs, n'étant pas affermée et donnant un revenu de six francs sans distraction des charges.
Les dits immeubles sont échangés en l'état où ils se trouvent, les parties ne se rendant point garant des contenance indiquées ci-dessus. Au moyen de cet échange, les co-permuttant pourront joir et disposer à leur gré, à compter d'aujourd'hui, des objets qu'ils viennent respectivement de se céder en échange, à cet effet, ils se transportent mutuellement les droits que chacun d'eux pouvait avoir sur les objets par lui cédés, s'en dessaisissant au profit de son co-permuttant, à la charge par chacun d'acquitter les impôts sur les immeubles qu'il a reçus à compter d'aujourd'hui.
Les rentes convenancières dont les biens échangés sont chargés seront supportés à dater de ce jour ainsi qu'il suit : par les époux Guyomar, dix centimes en numéraire et huit litres et un huitième blé froment, représentant deux jattées et demie et par les époux Fouesnant, quatre-vingts centimes en numéraire et six litres et demi blé froment, représentant deux jattées dont il en faut seize pour le minot d'Hennbont.
Dont acte. Fait et passé au bourg de Moëlan, en l'étude, l'an mil huit cent trente-quatre, le treize avril, en présence des sieurs Alain Stanguennec, propriétaire cultivateur et Pierre Julien Caëric, sacristain, témoins, demeurant en ce bourg, qui ont signé avec le notaire ; les comparants ayant déclaré ne savoir, de ce interpellé, après lecture. |