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29 septembre 1835 Vente d'une portion de bac par Cohen Jean Marie (1795-1837) à Le fur Jean Isidore (1790-1849) |
4 E 194/145 Acte n° 68 |
Par devant nous Jean Marie Gauréquer, notaire royal à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, assisté des témoins ci-après.
Furent présents
Jean Marie Cohen, d'une part ; et Jean Isidore Le Fur, d'autre part, demeurant le premier au lieu de Kermeurbras et le second à Kertanguy, les deux marins de la commune de Moëlan.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent acte, par lequel le dit Cohen déclare avec bonne et valable garantie, vendre, céder et transporter au dit Isidore Le Fur, acceptant, le quart lui appartenant dans un bac ou bateau servant au passage de la Porte neuve, les trois autres quarts appartenant à Simon Lolichon, François Le Beuze et Julien Noël, de tout quoi l'acquéreur a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus ample description ni détails. Pour par le dit Le Fur jouir et disposer de la dite portion comme de chose lui appartenant à partir d'aujourd'hui.
La présente vente faite et convenue, entre parties, pour et en faveur d'une somme de soixante francs, qui a été, présentement et au vu de nous notaire et témoins, comptée et réalisée par l'acquéreur au vendeur, qui en consent quittance générale et sans réservation.
Au moyen, demeure le dit Isidore Le Fur, propriétaire de la portion appartenant au vendeur dans le bac et le bateau servant au passage de la Porte neuve, consentant ce dernier qu'il en jouisse et dispose comme de son propre bien et loyal acquet et qu'il en prenne possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu et consenti, dont acte.
Fait et passé au bourg de Moëlan, en l'étude et au rapport de Gauréquer, notaire, en présence des sieurs Alain Stanguennec, propriétaire cultivateur et Pierre Julien Caéric, sacristain, témoins demeurant en ce bourg, sous leurs seings et le notre notaire seulement, les comparants requis séparément de signer ont déclaré ne le savoir faire, après lecture, ce jour vingt-neuf septembre septembre mil huit cent trente-cinq. |