MEMOIRES ET PHOTOS DE MOELAN

Par devant Me Jean François Marie Audran et son collègue notaire à la résidence de Quimperlé, chef lieu d'arrondissement, département du Finistère,

Sont présents Joseph Le Bozec, cultivateur demeurant au lieu de Kroch en la commune de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé ; Jean Le Delliou et Anne Le Bozec sa femme, qu'il autorise, aussi cultivateurs demeurant au même lieu ; et Marie Josèphe Le Bloa, femme de François Le Bozec, matelot au service, demeurant au lieu de Khérou en la même commune de Moëlan ; tous faisant et garantissant pour Jean Le Bozec.

Lesquels, pour se libérer envers Monsieur Thomas Casimir de Mauduit, propriétaire, demeurant à sa terre de Plaçamen en la dite commune de Moëlan, à ce présent, d'une somme de quatre cent trente-cinq francs qu'ils lui doivent, ccomme héritiers et représentants d'Yves Le Bozec et Marie Thérèse Hervé sa femme, leurs père et mère, beau-père et belle-mère, pour cinq années de ferme échues depuis le premier juin dernier à raison de quatre-vingt-sept francs par an, du moulin à vent de Kerjégu en la susdite commune de Moëlan dont ils jouissent par tacite reconduction aux fins de bail au rapport de Me Guyho, notaire à Pont-Aven, du deux juillet mil huit cent dix-sept, dûment enregistré.

Cèdent, transportent et abandonnent en paiement de cette créance, avec garantie de toutes saisies et revendications, à Monsieur de Mauduit, acceptant, tous les agrès, apparaux et ustensiles composant le renable dudit moulin à vent de Kjégu, sans exception ni réserve ainsi que le tout se poursuit et s'étend et évalué par les parties une somme de quantre cents francs.

Au moyen du présent Monsieur de Mauduit, quitte et décharge les dits Joseph Le Bozec, Jean Le Delliou et Anne Le Bozec sa femme et Marie Josèphe Le Bloa femme de François Le Bozec en privé et aux qualités, de tous arrérages de ferme sans aucune réserve.

Les frais du présent seront supportés par Monsieur de Mauduit qui s'y oblige.

Dont acte : fait et passé au bourg de Moëlan, en la demeure du sieur Armand Cohen, l'an mil huit cent trente-sept, le vingt-trois avril, au rapport de Maître Audran, sous le seing de Monsieur de Mauduit et ceux des notaires, les autres comparants ayant déclaré ne savoir signer de le faire séparément interpellés, après lecture faite.