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15 mai 1837 Vente d'une maison au bourg par Bourhis Guillaume (1798-1869) à Le Bras Louis (1805-1858)
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4 E 194/147 Acte n° 132 |
Par devant nous Jean Marie Gauréquer notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, assisté des témoins ci-après nommés.
Fut présent
Guillaume Le Bourhis, époux de Marie Héleine Souffès, cultivateur, demeurant au lieu de Coatsavé, en la commune de Moëlan. Lequel a déclaré, avec garantie de tous troubles, évictions, hypothèques et autres empêchements, vendre, céder et transporter à Louis Le Bras et Marie Anne Goanvic, sa femme, sous son autorité, aussi cultivateurs, demeurant au lieu de Rozan march, en la commune de Moëlan, à ce présents et acceptant pour eux et leurs successeurs ou ayant cause.
Une petite maison couverte en chaume sans aucune dépendances, située au dit bourg de Moëlan, ayant deux tiers de pignon à cheminée bout du levant et la moitié du pignon au couchant, la dite maison contiguë au couchant à la maison de Catherine Evenou et aux nord et levant au jardin et à la maison de M. Rivalain demeurant à Guidel. Laquelle maison, quitte de rente, a une porte, une fenêtre et une gerbière à la longère du midi.
Cette maison appartenait aux dits époux Le Bourhis pour l'avoir acquise de Louis Guernec et femme, aux fins d'acte à notre rapport en date du treize, enregistré le dix-huit avril mil huit cent trente-sept.
La présente vente faite et convenue entre parties, pour et moyennant la somme de deux cent quatre-vingt-cinq francs, stipulée payable par les acquéreurs le vingt-neuf septembre prochain, au dit Guillaume Le Bourhis, ou en son acquit aux dits époux Guernec, premiers vendeurs, auxquels le dit Le Bourhis reste devoir pareille somme de deux cent quatre-vingt-cinq francs, aux fins de l'acte de vente du treize avril susrelaté, attendu que la quittance qui proviendra des dits époux Guernec vaudra comme émanée du dit Guillaume Le Bourhis.
Les acquéreurs entrent, à partir de ce jour, en propriété de la maison formant l'objet du présent contrat mais ils n'en auront la jouissance qu'à partir du vingt-neuf septembre prochain, payant et acquittant, à dater de cette dernière époque et à l'avenir, les impositions auxquelles elle est assujettie, quitte du passé.
En conséquence, le vendeur réserve l'année de loyer à échoir à la Saint-Michel prochaine.
Ainsi voulu et consenti, dont acte. Fait et passé, au chef-lieu de la commune de Moëlan, en l'étude et au rapport de Me Gauréquer, notaire, en présence des sieurs Allain Stanguennec, propriétaire cultivateur et Pierre Julien Caëric, sacristain, témoins demeurant en ce bourg, sous leurs seings et le nôtre notaire seulement, les parties requises séparéement de signer ayant déclarer ne le savoir faire, après lecture, ce jour quinze mai mil huit cent trente-sept. |