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1 novembre 1847 Vente d'une parcelle entre Orvoën Emmanuël Marie (1807-1880) et Orvoën Jean Louis (1795-1868) |
4 E 194/165 Acte n° 59 |
Devant Me Louis Théodore Désiré Barbe, notaire royal à la résidence du bourg communal de Moëlan, canton de Pont Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs René Nicolas Gouët, receveur buraliste et Pierre Caëric, secrétaire de la Mairie, les deux demeurant séparément au dit bourg de Moëlan, soussignés, A comparu Manuel Orvoine, cultivateur, époux de Marie Françoise Haslé, demeurant au village de Kvétot, en la commune de Moëlan ;
Lequel a déclaré par ces présentes vendre, céder et transporter purement et simplement et avec toutes garanties à Jean Louis Orvoine, aussi cultivateur, époux de Marie Renée Tanguy, demeurant au village de Kabas, en cette commune de Moëlan, acquéreur ci présent et acceptant pour lui, son épouse, leurs hoirs ou ayant cause à perpétuité, savoir :
Une parcelle de terre chaude nommée Ar rouz contenant sous fonds environ six ares quatre vingt centiares, ayant ses fossés au midi, donnant du levant sur terre à Joseph Capitaine, du midi sur une lande, du couchant sur terre à l'acquéreur et du nord sur chemin de Kabas ; la dite parcelle de terre Ar rouz quitte de rente et située aux dépendances de Kabas, en la commune de Moëlan, et telle que cette portion de terre se contient et se poursuit en général et sans réservation ; de tout quoi l'acquéreur susnommé a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
La présente vente est faite et consentie à l'amiable pour et moyennant une somme de cent vingt francs qui a été comptée et payée par Jean Louis Orvoine au dit Manuel Orvoine qui le reconnaît et qui en consent ici quittance générale et sans réservation.
L'acquéreur susdit est entré en propriété de la parcelle de terre susnommée à compter de ce jour et en jouissance à partir du vingt-neuf septembre dernier, payant et acquittant à dater de cette même époque et à l'avenir les impôts auxquels elle ne pourra être assujettie, quitte du passé.
Au moyen de ce que devant demeure le dit Jean Louis Orvoine propriétaire de la portion de terre formant l'objet du présent contrat, consentant le vendeur qu'il en use, jouisse et dispense comme de son propre bien et qu'il en prenne possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu et consenti.
Dont acte : fait et passé en l'étude au chef lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et du notaire seulement, les parties ayant déclaré ne savoir signer, de ce requis séparément, après lecture faite, ce jour, premier novembre mil huit cent quarante sept. |