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1 février 1852 Vente d'une lisière de Garrec Marie Jeanne (1812-1865) à Quentel Melaine (1812-1854) |
4 E 194/170 Acte n° 43 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et François Marie Doussal, boulanger, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
2° Melaine Quentel et Marie Françoise Lolichon, époux, demeurant au village de Knonenlarmor, d'autre part ; Tous cultvateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Lesquels époux Le Tallec ont, par ces présentes, déclaré vendre, céder et transporter avec toutes garanties aux dits mariés Quentel, seconds comparants, acquéreurs acceptant, savoir : Une lisière ou fossé nommé Garz-clun-meurnec, quitte de rente, situé aux dépendances de Knonenlarmor, en la commune de Moëlan, la dite lisière ou fossé donnant du levant sur Prad-Knonen, du midi sur terre à Melaine Péron et des couchant et nord sur terre aux acquéreurs, contenant sous fonds environ un are cinquante-deux centiares.
Tel que cet immeuble se contient et se poursuit en général et sans réservation ; tel enfin qu'il est provenu à la dite Marie Jeanne Garrec de la succession de son père Michel Garrec décédé depuis environ vingt-trois ans ; de tout quoi les mariés Quentel ont déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et convenue, entre les parties, pour et moyennant une somme de cinquante-sept francs, qui a été comptée et réalisée par les acquéreurs susnommés aux vendeurs qui l'ont reconnu et en consentent quittance générale et sans réservation.
Les époux Quentel sont entrés en propriété et en jouissance du bien présentement vendu, à compter de ce jour, payant et acquittant, à partir de cette même époque et à l'avenir, les impôts auxquels il est ou peut être assujetti, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus, demeurent les mariés Quentel, propriétaires incommutables de cet immeuble formant l'objet de ces présentes, consentant les venduers qu'ils en usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres biens et qu'ils en prennent possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour premier et deux février mil huit cent cinquante-deux. |