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19 septembre 1852 Vente de parcelles de Maout François Marie (1801-1874) à Malcoste Yves (1804-1870) |
4 E 194/170 Acte n° 222 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et Martial Mahé, menuisier, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
2° Yves Malcoste, veuf en premières nôces de Marguerite Lozachmeur et en secondes de Marie Jeanne Guyomar, demeurant au village de Kempellan, d'autre part. Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Entre lesquels s'est fait et passé le présent acte par lequel les époux Le Maoult ont déclaré vendre, céder et abandonner au dit Yves Malcoste, second comparant acquéreur acceptant pour lui et ses héritiers les immeubles dont suit la description : 1° Une parcelle de terre chaude dite Er-banalou-bras, ayant ses édifices au levant, donnant du midi sur terre à divers, contenant sous fonds six ares trente-cinq centiares, indiquée au bulletin cadastral sous le numéro cinq cent trente-cinq, section G. [G-0535] 2° Autre parcelle de terre chaude dite Méziou-meur, sans édifices, donnant du levant sur terre à Jean Marie Gouyec, du midi sur terre à Yves Lozachmeur et du nord sur terre aux héritiers d'Etienne Yhuel, contenant sous fonds neuf ares soixante-cinq centiares, indiquée au bulletin cadastral, section H, numéro quinze cent quarante-huit. [H-1548]
Ces deux parcelles, quittes de rente, situées aux dépendances du village de Kempellan, sur la dite commune de Moëlan, sont aussi décrites au premier et second article du troisième lot d'un partage au rapport de Me Gauréquer, ex-notaire à Moëlan, en date des treize mars et onze mai mil huit cent quarante-deux et sont provenues au vendeur des chefs de ses auteurs décédés depuis fort longtemps, le dit partage dûment enregistré ; telles que les dites parcelles se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; de tout quoi le dit malcoste a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue, entre les dites parties, pour et moyennant une somme de trois cent quatre-vingt-dix francs qui a été comptée et payée aux mariés Le Maoult, lesquels ont déclaré consentir quittance générale et sans réservation au dit Yves Malcoste.
Cette somme présentement payée devra être, sur la demande de l'acquéreur susdit, employée à rembourser sous peu un nommé Limbour, créancier hypothécaire des vendeurs, aux termes d'un acte obligatoire au rapport de Me Gauréquer, ex-notaire, en date du vingt-neuf octobre mil huit cent quarante-cinq, clause expresse et de rigueur et sans laquelle la présente n'aurait pas eu lieu.
L'acquéreur susnommé est entré en propriété des immeubles présentement vendus à compter de ce jour, mais il n'en aura la jouissance qu'à dater de la Saint-Michel prochaine, époque du vingt-neuf de ce mois, payant et acquittant, à partir de cette même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus demeure le dit Malcoste propriétaire incommutable des parcelles de terre présentement vendues consentant les vendeurs qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'il en prenne possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour dix-neuf septembre mil huit cent cinquante-deux. |