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25 janvier 1863 Vente par licitation par Philippon Noël (1827-1908) et autres à Péron Jacques (1807-1885) |
4 E 194/246 Acte n° 43 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
2° Louis Le Gac, époux de Marie Louise Quentel, demeurant à Kerduel, d'une seconde part. 3° Et Jacques Péron, époux de Marie Magdelaine Le Gac, demeurant à Kervétot, d'une troisième et dernière part.
Entre lesquels comparants il est reconnu qu'ils possèdent entr'eux et dans l'indivision, savoir : les dits Noël et Barbe Philippon, Louis et Marie Magdelaine Le Gac et Joseph Philippon comme subrogé aux droits de Marie Josèphe Le Gac, veuve de Pierre Lhyver, aux fins d'acte de vente, dûment enregistré, rapporté il y a plusieurs années par Me Audran, notaire à Quimperlé, les quelques biens immobiliers ci-dessous describés, situés aux lieu et dépendances de Kervétot, sur la dite commune de Moëlan et leur provenus du chef et de la succession de leur aieul et aïeule Jean Pierre Le Gac et Marie Renée Le Bourhis, les dits biens consistant en une maison, crêche, aire-à-battre et un courtil nommé Leur goz avec ses édifices au levant, le tout d'une superficie d'environ un are quatre-vingt-quatre centiares, figuré au cadastre sous le numéro trois cents six, section M. [M-306]
Après lesquelles reconnaissances, les dits Noël Philippon et les époux Le Bourhis, en leur nom et pour leur père et beau-père susnommé, et Louis Le Gac ont, par ces présentes, déclaré vendre par forme de licitation tous leurs droits et prétentions formant les cinq sixièmes dans les immeubles sus-mentionnés audit Jacques Péron acceptant pour son épouse Marie Magdeleine Le Gac, colicitante ; de tout quoi l'acquéreur a déclaré avoir parfaite connaissance pour la dite Marie Magdelaine Le Gac être elle-même fondée pour l'autre sixième dans les mêmes biens immobiliers et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente par licitation est faite et amiablement convenues entre les dites parties pour et moyennant une somme de six cents francs que le dit Jacques Péron promet et s'oblige avoir [blanc] aux dits Noël Philippon et autres colicitants à l'époque de la Saint-Michel ou vingt-neuf septembre prochain, sans intérêt jusqu'à la dite époque et passé ce délai avec intérêt sur le pied de cinq pour cent, par an, sans retenue.
Le dit Jacques Péron est entré en propriété et jouissance des biens présentement licités, à compter de ce jour, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et le payement de la susdite somme de six cents francs une fois effectué, demeurant Jacques Péron et son épouse propriétaires incommutables de la totalité des biens présentement licités, consentant les vendeurs qu'ils en usent alors, jouissent et disposent comme de tous leurs autres droits et qu'ils en prennent possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute ainsi requis : Fait et passé en l'étude à Moëlan, l'an mil huit cent soixante-trois, le vingt-cinq janvier. Sous les seings de Noël Philippon et de Le Bourhis seulement et ceux du notaire et des témoins instrumentaires messieurs Pierre Charles, secrétaire de mairie et Mathurin Eon, propriétaire, les deux demeurant au susdit bourg communal de Moëlan, les autres parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce séparément interpellés, après lecture faite. |