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8 mars 1863 Vente de parcelles par Quentrec Marie Françoise (1796-1866) à Fauglas Louis (1822-1868) |
4 E 194/246 Acte n° 81 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
Ont comparu
2° Le sieur Louis Fauglas, propriétaire cultivateur, époux de Marie Renée Garrec, demeurant à Kerduel, même commune de Moëlan, d'autre part. Laquelle veuve Huel a, par ces présentes, déclaré vendre avec toutes garanties au dit sieur Fauglas, acquéreur, acceptant pour lui, son épouse et leurs héritiers, savoir : - 1° Une parcelle de terre labourable nommée Stanc quérou ou Toul an dossen, sans édifices, donnant du levant sur terrs aux héritiers Joseph Lolichon, du couchant sur terres à Guinaël Fauglas et du nord sur sentier, contenant sous fonds trois ares quatre-vingts centiares et figurée au cadastre sous le numéro sept cent trente-cinq, section O. [O-735] - 2° Autre parcelle de terre chaude nommée Parc ourgouïl dalahé, aussi sans édifices, donnant du levant sur terre aux héritiers d'Henri Melin, du midi sur terres à Jean Le Goff, du couchant sur terres à la femme de François Le Dun, contenant sous fonds quatre ares vingt centiares et inscrite au cadastre sous le numéro trois cent soixante-quatorze, même section. [O-374] - 3° Enfin une parcelle de terre froide nommée Parc ar sénéchal, avec turon au cerne, contenant sous fonds huit ares et figurée au cadastre sous le numéro six cent trente-trois, section R. [R-633] Les trois parcelles de terre dépendant, les deux premières de Kerduel et la dernière de Brorimon, le tout situé en la commune de Moëlan ; telles que les dites parcelles de terre, en fonds et édifices, se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; telles enfin qu'elles sont provenues à la venderesse du chef de ses auteurs ; de tout quoi le dit sieur Fauglas a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples détails ni renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue, entre les dites parties, pour et moyennant la somme de cent francs que la dite veuve Huel a reconnu avoir, ce jour et en présence du soussigné notaire, reçue et touchée de l'acquéreur auquel elle a déclaré consentir quittance générale et sans réservation.
Le dit dieur Fauglas est entré en propriété des biens formant l'objet des présentes à compter d'aujourd'hui, mais il n'en aura la jouissance qu'après la récolte pour la moitié seulement et pour l'autre moitié qu'au vingt-neuf septembre prochain, payant et acquittant, à dater de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus, demeure l'acquéreur propriétaire incommutable des parcelles de terre en question, consentant la venderesse qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres droits et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude à Moëlan l'an mil huit cent soixante-trois, le huit mars, sous le seing du dit sieur Fauglas, ceux du notaire et des témoins instrumentaires messieurs Mathurin Eon, cultivateur et Pierre Charles, secrétaire de mairie, les deux demeurant au sus dit bourg communal de Moëlan. La dite Marie Françoise Quentrec ayant affirmé ne savoir signer, de ce interpellée, après lecture faite. |