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29 mars, 4 et 6 avril 1863 Vente d'immeubles par Corre Joseph (1825-1892) à Quentel Charles (1826-1899) |
4 E 194/246 Acte n° 105 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné,
Ont comparu :
1° Joseph Le Corre et Marie Corentine Mélin, époux, demeurant à Kercaradec, Corentin Scaviner et Marie Anne Mélin, son épouse, demeurant à Kerdoualen ; et Guillaume Loarer et Marie Jeanne Mélin, sa femme, demeurant à Blorimond, d'une part. 2° Charles Quentel, époux de Marie Josèphe Le Garrec, demeurant à Kernonen Larmor, d'autre part. Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Lesquels premiers comparants sus nommés ont, par cet acte, déclaré vendre avec toutes garanties au dit Quentel, acquéreur et acceptant, savoir : - 1° Une parcelle de terre labourable nommée An drézec, ayant ses édifices au levant et partie au midi, bout du levant, donnant du midi sur terre à Louis Haslé, du couchant sur terre à Yves Mahec et du nord sur terre à Jean Louis Mélin, contenant sous fonds neuf ares quatre-vingt-seize centiares. - 2° Autre parcelle de terre nommée Pen mior c'hir ou Pen an éros c'hir, donnant du levant sur chemin, du midi sur terre à Corentin Le Bourhis, du couchant sur terre à François Le Gac et fu nord sur terre au même, contenant sous fonds six ares soixante-cinq centiares. - 3° Une parcelle de terre sous pré nommée Liors bras ou Parc Kerabas, ayant ses édifices des midi et levant, donnant du couchant sur terre à Guillaume Orvoën et du nord sur terre à Pierre Garrec et à Vincent Le Bourhis, contenant sous fonds trois ares vingt-cinq centiares. - 4° Autre parcelle de terre nommée Pignonaou, ayant ses édifices des midi et nord, donnant du levant sur terre à Guillaume Favennec et du couchant sur terre à Corentin Le Bourhis, contenant sous fonds quatre ares soixante-seize centiares. - 5° Autre parcelle de terre nommée Boudaou lan bihen, donnant du levant sur terre à la veuve Le Goff, du couchant sur terre à Vincent Le Bourhis, du midi sur terre à Jean Marie Hervé et du nord sur terre à Louis Le Bourhis, contenant sous fonds deux ares quatre-vingts centiares. - 6° Autre parcelle de terre nommée Stanc garo bihen, ayant ses édifices au nord sur un chemin, donnant du levant sur terre à Guillaume Loarer, du levant sur terre à Vincent Le Goff et du midi sur un chemin, contenant sous fonds six ares soixante-cinq centiares. Toutes ces parcelles de terre dépendant de Trélazec, commune de Moëlan. - 7° Une parcelle de lande nommée Ar fouennou, donnant du nord sur Prat Kermoguer et du levant sur terre à Corentin Le Bourhis, contenant sous fonds quatre ares quatre-vingts centiares. - 8° Autre parcelle de terre à lande nommée Lan an nabat ou Stanc ar groach, contenant sous fonds six ares cinquante-trois centiares. Ces deux dernières parcelles de terre situées aux issues de Kermanaouët, dite commune de Moëlan.
Telles que les dites parcelles de terre, en fonds et édifices, se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; telles qu'elles sont provenues aux dites Marie Corentine, Marie Anne et Marie Jeanne Mélin du chef et de la succession de leur père Henri Mélin nouvellement décédé ; de tout quoi le dit Charles Quentel a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue entre les parties, pour et moyennant la somme de seize cent dix-huit francs trente-deux centimes, à raison de Vingt-huit francs cinquante centimes les soixantes centiares de terre labourables, les parcelles de lande étant par dessus le marché ; laquelle somme de mille six cent dix-huit francs trente-deux centimes est stipulée payable par l'acquéreur aux vendeux au vingt-neuf septembre prochain sans intérêt.
Le dit Charles Quentel est entré en propriété des parcelles de terre en question, à compter d'aujourd'hui, mais il n'en aura la jouissance qu'au vingt-neuf septembre de cette année, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels elles sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que devant et le paiement de la dite somme seize cent dix-huit francs trente-deux centimes effectué, demeure l'acquéreur propriétaire incommutable des parcelles de terre dont il s'agit, consentant les vendeurs qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres droits et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
Pour l'exécution de ces présentes, domicile est élu en l'étude du soussigné notaire à Moëlan.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude à Moëlan, l'an mil huit cent soixante-trois, le vingt-neuf mars pour l'acquéreur et les vendeurs, le quatre avril pour Marie Corentine Mélin, vendresse et le six du même mois d'avril pour Marie Anne et Marie Jeanne Mélin, aussi vendresses, sous les seings du notaire et des témoins instrumentaires messieurs Pierre Charles, secrétaire de mairie et Alexis Le Flo, sans profession, les deux demeurant au susdit bourg communal de Moëlan. Les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce séparément interpellées, après lecture faite. |