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6 mars 1864 Vente d'une maison par Kergoat Jean François (1831-1884) à Cohen Joseph (1820-1886) |
4 E 194/247 Acte n° 56 |
Par devant M. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
1° Jean François Kergoat, célibataire, sans profession, demeurant à Kernonen Largoät chez son beau-frère Joseph Le Tallec, d'une part. 2° Et Guillaume Le Gac, tisserand, époux de Marie Anne Even, demeurant au bourg communal de Moëlan, agissant et stpulant pour et nom de Joseph Cohen, terrassier absent, et pour son épouse Marguerite Le Gac, ménagère ici présente, demeurant à Mentoul, aux issues du même bourg de Moëlan, d'autre part. Tous de la commune de Moëlan.
Entre lesquelles parties, en privé et ès-qualités, s'est fait et passé le présent acte par lequel Jean François Kergoat a déclaré vendre, céder et transporter purement et simplement et avec toutes garanties aux époux Cohen ; ce accepté par le dit Gac, en la qualité qu'il agit, les immeubles et droits immobiliers ci-dessous describés, situés aux issues de Porz-Moëlan, sur la dite commune de Moëlan, savoir : - 1° Une maison couverte en chaume nommée Ty névé créiz ayant deux pignons des couchant et levant, ouvrant au midi sur la nouvelle route de Moëlan à Quimperlé, avec puits dans un petit jardinet au midi côté du couchant de la dite maison. - 2° Et un courtil nommé Ar jardine aux nord, couchant et levant de la même maison, le dit courtil ayant ses édifices au nord sur l'ancienne [route] de Quimperlé à Moëlan, du midi sur le nouveau chemin vicinal et sur haie vive au levant, donnant de ce côté sur terre à Guéguen Pierre Jean et du couchant sur terre labourable dépendant de Porz-Moëlan, contenant sous [fonds) environ huit ares quarante centiares.
Tels que les biens ci-dessus se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; le tout vendu en fonds et édifices ou quitte de toute rente ; tels enfin qu'ils sont provenus au vendeur tant de la succession de sa mère Marie Julienne Kerlau décédée depuis plusieurs années que par suite de donation portant partage anticipé, en date du dix-neuf avril mil huit cent cinquante-sept [1857-133] et d'acquisitions aussi enregistrées, le tout rapporté par le susdit notaire ; de tout quoi le dit Le Gac pour les mariés Cohen a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir d'autres renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement aconvenue entre les parties pour et moyennant une somme de onze cent soixante-dix francs stipulée payable, sans intérêt, à la volonté et première réquisition du vendeur.
Les acquéreurs sont entrés en propriété des biens présentement vendus à compter d'aujourd'hui, mais ils n'en auront la jouissance qu'à la Saint-Michel prochaine, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé, les acquéreurs devant en plus et à leurs frais personnels, donner conger, comme bon leur semblera aux locataires actuels pour la dite Saint-Michel de cette année.
Au moyen de tout ce que dessus et le paiement une fois effectué, demeurant les époux Cohen, propriétaires incommutables des biens formant les dites présentes, consentant le vendeur qu'ils en usent, jouissent et disposent comme bon leur semblera.
Pour l'exécution de ces présentes, domicile est élu en cette étude du notaire soussigné à Moëlan.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute ainsi requis : fait et passé en l'étude à Moëlan, le six mars mil huit cent soixante-quatre.
Sous les seings de Kergoat et ceux du notaire et des témoins instrumentaires messieurs Maurice Jouant, cordonnier et Mathurin ?, propriétaire, les deux demeurant au sus dit bourg communal de Moëlan. Le dit Gac ayant affirmé ne savoir signer, de ce interpellé, après lecture faite. |