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18 septembre 1866 Vente de droits édificiers de Souffez Yves (1794-1870) à Balestrié Marc René (1815-1889) |
4 E 194/248 Acte n° 262 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
ont comparu
1° Yves Souffez et Marie Catherine Le Bloa, cultivateurs, demeurant à Kersécol, sur la commune de Moëlan, d'une part. 2° Et M. Marc René Balestrié, négociant et propriétaire, époux de Dame Adèle Duppont, demeurant à Concarneau, d'autre part.
Lequels mariés Souffez ont, par ces présentes, déclarer vendre, céder et transporter purement et simplement mais avec toutes garanties à mon dit sieur Balestrié, second comparant acquéreur acceptant pour lui et pour son épouse susnommée, savoir :
- 1° des parcelles de terre nommées Lan-ar-voarem ou Porz-nern et Pen-ar-voarem ; et partie du nord de celles dites Ar-voarem, entier grande partie sous lande et en partie sous terre à labour, le tout portant à une contenance totale de soixante-quatorze ares quarante-deux centiares seulement, compris une zone de soixantecentimètres au midi des cours des logements en construction, figurées sous les numéros deux cents onze [J-0211], deux cents douze [J-0212], deux cents treize [J-0213] et deux cents quatorze [J-0214], section I du plan cadastal de la dite commune de Moëlan, le tout dépendant d'une tenue à domaine congéable dite tenue Badel située au lieu de Kersécol et en ses dépendances, en Moëlan ; les dits droits édificiers actuellement clos et limités par les dites parties, donnant des nord et nord-est sur l'anse ou rivière de Merrien, du levant sur terre à divers et sur maison et dépendances à Antoine Péron, de midi sur terre au dit Souffez Joseph et du couchant sur terre au même et à Jean Marie Le Bourhis ou à autre. - 2° Et du terrain nécessaire pour l'ouverture, dans le levant d'autre parcelle de terre dite Ar-voarem, d'un chemin de trois mètres cinquante centimètres non compris les douves, à partir de la route aux susdites parcelles ou droits édificiers susvendus ; tels que les dits biens se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; tels enfin qu'ils sont advenus aux vendeurs du chef de leurs auteurs respectifs ; de tout quoi mon dit sieur Balestrié a déclaré avoir parfaite connaissance pour avoir fait du tout un tenant, y avoir construit un établissement pour la pêche de la sardine, comme étant déjà propriétaire foncier par suite d'acquisition de la foncialité des mêmes biens, aux termes de contrat de vente, dûment enregistré et au même rapport que ces présentes, en date du vingt-un juin dernier et n'en vouloir d'autres renseignements.
Cette présente cession édificière est faite et amiablement convenue entre les dites parties, pour et moyennant une somme de trois mille huit cent cinquante-neuf francs que les époux Souffez ont, tant ce jour que précédemment et par les mains du soussigné notaire, reçue et touchée de mon dit sieur Balestrié auquel ils ont déclaré consentir quittance générale et sans réservation et renoncer à lui rien réclamer à l'avenir pour les causes ci-dessus par quelque motif et sous quelque prétexte que ce puisse être.
M. Balestrié est entré en propriété des biens formant l'objet de ces présentes à compter d'aujourd'hui et en jouissance à partir du vingt-neuf septembre dernier, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts fonciers auxquels ils sont ou peuvent être assujetis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus de de l'acte du vingt-un juin précité, demeure mon dit sieur Balestrié propriétaire incommutable en fonds et édifices des biens présentement vendus, consentant les vendeurs qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres droits et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute ainsi requis : fait et passé au lieu de Kersécol, au domicile des vendeurs où le notaire a été appelé, l'an mil huit cent soixante-six, le dix-huit septembre. Et a mon dit sieur Balestrié signé avec le notaire et les témoins instrumentaires messieurs Jean Le Bloa, cabaretier et Etienne Soret, cordonnier, les deux demeurant au sus dit bourg communal de Moëlan. Après lecture faite, les mariés Souffez ayant affirmé ne savoir signer, de ce séparément interpellés.
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