MEMOIRES ET PHOTOS DE MOELAN

3 mars 1872

Etat estimatif après le décès

de Favennec Jean François (1811-1871)

 

Par devant Louis Théodore Daniel Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.

ont comparu

1° Marie Jeanne Saviner, ménagère, veuve de Jean François Favennec, demeurant à Kermeurouzach, d'une part.

2° Jean Louis Favennec, cultivateur, époux de Marie Josèphe Quentel, demeurant au même village et Marie Josèphe Favennec, célibataire, demeurant aussi au dit lieu, aussi ménagère. Les dites veuve Favennec, Jean Louis et Marie Josèphe Favennec agissant et stipulant tant en leurs noms personnels que pour et au nom de leur fils, fille, frère, soeur et beau-frère Jean Marie Favennec, époux de Marie Josèphe Le Corre, demeurant à Kercanet, les dits quatre enfants Favennec, majeurs par représentation de leur père susnommé, tous aussi cultivateurs, de la commune de Moëlan, d'autre part.

 

Lequels comparants, en privé et ès-qualités, ont déclaré et affirmé que les meubles-meublants, objets et effets mobiliers ci-dessous détaillés et estimés par les dites parties, sont les seuls dépendant de la communauté été entre la dite veuve Favennec et feu son mai Jean François Favennec, le tout sis au domicile de la susdite veuve, première comparante au dit lieu de Kermeurouzach :

 

 

Les mêmes comparants ont déclaré qu'il n'était rien dû à la susdite communauté mais que celle-ci devait, au contraire, savoir et suivant actes notariés :

- A Joseph Le Maoult, de Kertanguy, en Moëlan, dix-huit cent francs, ci 1 800 fr.

- A Joseph Yhuel, de Porz mouric, en Clohars-Carnoët, neuf cent francs, ci 900 fr.

- Et à un inconnu, de Kerharo, aussi en Clohars-Carnoët, douze cents francs, ci 1 200 fr.

 

Les mêmes parties, en privé et ès-qualités, ayant affirmé n'avoir plus rien à comprendre au présent état estimatif, ont requis le notaire de clore immédiatement les présentes. De tout quoi les parties ont démandé acte, lequel leur a été octroyé pour leur servir et valoir au besoin.

 

Ainsi voulu, consenti et accepté.

 

Dont acte en minute : Fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent soixante-douze, le trois mars, sous le seing du notaire et consentement des témoins instrumentaires messieurs Jean Le Bloa, cabaretier et Joseph Caëric, menuisier, les deux demeurant au susdit bourg communal de Moëlan, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce séparément interpellées, après lecture faite.