MEMOIRES ET PHOTOS DE MOELAN

22 septembre 1872

Déclaration de valeurs mobilières

par Favennec Jean Pierre (1834-1900)

à ses 2 enfants

Par devant Louis Théodore Daniel Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.

ont comparu

1° Jean Pierre Favennec, cultivateur, veuf en premières noces de Marie Josèphe Lolichon et époux actuel de Marie Françoise Le Moign, demeurant à Kermeurouzach, en la commune de Moëlan, agissant le dit Favennec pour et au nom de ses deux enfants : Jean Marie et Joseph Favennec, issus de son premier [mariage], d'une part.

2° Et Joseph Lolichon, époux de Marie Noële Péron, aussi cultivateur, demeurant au même village, oncle des deux susdits mineurs sous la tutelle légale de leur père susnommé, d'autre part.

 

Lequel Favennec, en la qualité qu'il agit et aussi pour rendre hommage à la vérité et dans l'intérêt de ses deux enfants prénommés a, en présence de son beau-frère Joseph Lolichon, subrogé-tuteur des deux mineurs, déclaré que les valeurs mobilières ci-après leur appartiennent des chefs et successions ci-dessous exprimées :

- 1° Deux cent vingt-un francs quarante-deux centimes pour moitié du mobilier constaté ou reconnu à l'époque de la dite Marie Josèphe Lolichon, mère des mineurs, ci 221.42 fr.

- 2° Deux cent dix francs pour la part des mêmes enfants dans la succession de leur aïeul Michel Lolichon aussi reconnue par les comparants, ci 210 fr

- 3° Et trois cent vingt francs revenant aux mêmes mineurs de la succession de leur oncle Yves Lolichon, pour immeubles vendus à Melaine Scaviner et à autres, aux termes d'acte, dûment enregistré, mais que les parties n'ont point avec elles en ce moment pour en relater la date en ces présentes, ci 320 fr.

Total général des dites valeurs : sept cent cinquante et un francs quarante-deux centimes, ci 751.42 fr.

Valeur que le dit Jean Pierre Favennec déclare prendre à sa charge pour les représenter à chacun de ses enfants lors de sa majorité.

 

De tout ce que dessus les comparants ont requis acte du souusigné notaire, lequel le leur a octroyé immédiatement pour servir et valoir à qui de droit.

 

Ainsi voulu, consenti et accepté.

 

Dont acte en minute ainsi requis : Fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent soixante-douze, le vingt-deux septembre, sous le seing du notaire et ceux seulement des témoins instrumentaires messieurs Jean Le Bloa, cabaretier et Joseph Caëric, courrier postal, les deux demeurant au susdit bourg communal de Moëlan.

Les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce séparément interpellées après lecture faite.