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30 septembre 1873 Vente d'une maison au bourg par Eon Yves Jacques (1803-1875) à Guyomar Joseph (1846-1934) |
4 E 194/252 Acte n° 248 |
Par devant Louis-Théodore-Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné,
1° M. Jacques Eon et dame Marie Magdeleine Julienne Michel, époux, propriétaires, demeurant rue Clohars, en la ville de Quimperlé, d'une part. 2° Et M. Joseph Guyomar, maître boulanger, célibataire, demeurant au bourg communal de Moëlan, d'autre part.
Lesquels sieur et dame Eon ont, par ces présentes, déclaré vendre, céder et transporter avec toutes garanties au sieur Guyomar, acquéreur, acceptant pour lui et pour ses héritiers. : - 1° Une maison couverte en ardoises ouvrant sur la rue, autre maison à four d'attache au couchant, côté du nord de l'article précédent. - 2° Une moyenne écurie dans la cour. - 3° Un jardinet au couchant du tout avec les clotûres qui lui compettent. - 4° Un verger d'une contenance d'environ sept ares soixante-quinze centiares, donnant du nord sur la nouvelle route de Moëlan à Pont-Aven et autres lieux, , le tout figuré au plan cadastral sous les numéros quatorze cent quatre-vingt-quatre, quatorze cent quatre-vingt-cinq et quinze cent treize, section C de la commune de Moëlan. [C-1484-1485-1513] - Plus tous les ustensiles et accessoires de boulangerie se trouvant dans la maison du four, y compris les pétrins, tables, jattes et généralement tous les objets mobiliers indispensables à la dite boulangerie avec en outre les bancs et autres tables ou comptoirs de boulanger. Lesquels sont parfaitement connus du sieur Guyomar sans en avoir plus amples détails.
Tels que les biens ci-dessus se contiennent et se poursuivent en général et sans en rien excepter ni réserver ; tels enfin qu'ils sont provenus aux vendeurs pour les avoir acquis à la barre du tribunal civil de Quimperlé, au terme d'adjudication du deux septembre mil huit cent soixante-sept, dûment enregistré et les avoir en fait acquitté aux mains de qui de droit, ainsi que le constate une quittance générale avec diverses mains levées d'inscription concentionnelle et d'offres, passée devant Me Guyot de Salins, notaire à Quimperlé, le vingt-trois novembre de la même année ; de tout quoi le sieur Guyomar a dit avoir parfaite connaissance et n'en vouloir d'autres renseignements ni débornements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue et consentie entre les parties pour et moyennant une somme de huit mille francs que le sieur Guyomar promet et s'oblige de payer aux sieur et dame Eon ou au porteur de leurs pouvoirs et de la grosse des dites présentes, en cette étude à Moëlan, ce jour en trois ans avec promesse de solder à valoir une somme de mille francs dans les premiers jours de janvier prochain, le tout avec intérêt au taux de cinq pour cent par an, sans aucune retenue, à date du vingt-neuf septembre courant, consentant, à défaut, à y être contraint suivant les lois.
Le sieur Guyomar est entré en propriété des biens présentement vendus, à compter d'aujourd'hui et en jouissance à dater des premiers jours de septembre, présent mois, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir les impôts fonciers auxquels ils sont ou peuvent êttre assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus, et du paiement de la dite somme de huit mille francs une fois effectué, demeure le sieur Guyomar propriétaire incommutable des maisons et autres objets immobiliers formant l'objet des dites présentes, consentant alors les sieur et dame vendeurs qu'il en use alors, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'il en prenne possession par toutes les voies de droit, les époux Eon s'engageant lors du solde intégral de cette dite vente, à remettre au sieur acquéreur tous les titres de propriété qu'ils peuvent avoir et notamment le procès-verbal d'adjudication du deux septembre mil neuf cent soixante-sept sus énoncé.
Pour l'entière exécution de ces présentes, les parties ont élu domicile en cette étude du notaire soussigné à Moëlan. Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute. Fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent soixante-treize, le trente septembre et ont les comparants - contractants signé avec le notaire et les témoins instrumentaires messieurs Joseph Caëric, courrier postal et François Calvar, boulanger, les deux demeurant au sus dit bourg communal de Moëlan. Après lecture faite par le dit notaire aux parties tant de ces présentes que des articles douze et treize de la loi du vingt-trois août mil huit cent soixante et onze. |