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14 février 1876 Testament de Le Corre Jean Louis (1856-1893) à Favennec Marie Mathurine (1854-1889) |
4 E 194/254 Acte n° 68 |
Par devant Louis-Théodore-Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, assisté de messieurs : 1° Yves Caëric, ex boulanger, demeurant au bourg de Moëlan ; 2° François Charles Grégeois, maréchal-ferrant, demeurant au dit bourg ; 3° Joseph Caëric, courrier postal, demeurant au même bourg de Moëlan ; 4° et Louis Gourlet, sacristain, demeurant au dit bourg, tous les quatre mâles, majeurs, Français et jouissant de tous leurs droits civils, tous les quatre aussi témoins instrumentaires requis en ces présentes conformément à la loi, soussignés.
Jean Louis Le Corre, âgé de dix-neuf ans, fils de Joseph Le Corre et de Marie Josèphe Edouard Le Garrec, matelot auservice de la république, momentanément à la suite de congé à Moëlan, mais domicilié de la commune de Moëlan.
Lequel, sain d'esprit, mémoire, jugement et entendement ainsi qu'il est apparu au notaire et aux témoins susnommés, nous a requis de recevoir son testament et acte de dernières volontés, à quoi obtempérant, nous notaire sudit, avons en présences des dits quatre témoins, écrit en entier le dit testament, sous la dictée du testateur et au fur et mesure qu'il le dictait, ainsi qu'il suit : "Voulant donner à Marie Mathurine Favennec, mon épouse, des preuves de mon amitié et lui témoigner en même tamps toute l'affection que je kui porte, je déclare lui léguer en toute propriété l'universalité des biens meubles-meublants, objets et effets mobiliers, argent comptant ou placé et d'autres valeurs mobilières généralement quelconques et de tous les biens immobiliers en général et sans réservation que je laisserai après ma mort, pourn par elle, en disposer en toute propriété comme il est déjà dit, à compter du jour où j'aurai cessé de vivre." "Telles sont mes volontés positives que je veux et entends être ponctuellement axécutées après moi."
Le testateur ayant cessé de dicter, nous notaire lui avons, en présence des dits quatre témoins, donné lecture de son testament et il nous a déclaré devant les mêmes quatre témoins que c'était bien tout ce qu'il voulait, qu'il contenait exactement ses dernières volontés, qu'il n'y voulait rien changer, augmenter ni diminuer et qu'il y persistait.
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