Archives notariales
- Les archives notariales
- Les notaires
- ----------------------
- Nouveaux actes
Notaires
27 février 1876 Testament de Coantic Emmanuel François (1808-1884) à Hervé Marie Françoise (1841-1909) |
4 E 194/254 Acte n° 79 |
Par devant Louis-Théodore-Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, assisté de messieurs : 1° Jean Marie Le Pennec, cantonnier, demeurant à Kervardel, Moëlan ; 2° Yves Pengloan, aussi cantonnier, demeurant au bourg de Moëlan ; 3° Jean Marie Garrec, aide cultivateur, demeurant à Kervéligen, en Moëlan et 4° Isidore Guennou, aussi aide cultivateur, demeurant à Pen an prad, aussi en Moëlan, tous les quatre mâles, majeurs, Français et jouissant de tous leurs droits civils, tous les quatre aussi témoins instrumentaires requis en ces présentes conformément à la loi, soussignés.
Emmanuel François Coantic, marin et ancien meunier, demeurant au moulin neuf Kervéligen en la commune de Moëlan.
Lequel, sain d'esprit, mémoire, jugement et entendement ainsi qu'il a paru être au notaire et aux quatre témoins susnommés, nous a requis de recevoir son testament et acte de dernière volonté, à quoi obtempérant, nous notaire sudit, avons en présences des mêmes quatre témoins, écrit en entier le dit testament, sous la dictée du testateur et au fur et mesure qu'il le dictait, ainsi qu'il suit : "Voulant reconnaître à Marie Françoise Hervé, femme actuelle de Pierre Marie Morvan tous les soins qu'elle n'a cessé de me prodiguer pendant qu'elle était à mon service, je déclare lui léguer en toute propriété tous les meubles-meublants, objets et effets mobiliers et deniers comptants se trouvant dans ma maison, à l'exclusion des deniers placés en quelques lieux que cet argent soit prêté." "Je déclare également léguer à Marie Françoise Morvan, sa fille, un bois de lit avec accoutrement au complet, la grande armoire et une table, aussi en toute propriété et comme à sa mère à l'exclusion, bien entendu, de mes biens prêtés ou placés, plus haut mentionnés, pour, par aller deux, en profiter et en disposer en toute propriété et comme elles verront bon être, à compter seulement du jour où j'aurai cessé de vivre." "Telles sont mes volontés positives que je veux et entends être ponctuellement axécutées après ma mort."
Le testateur ayant cessé de dicter, nous notaire lui avons, en présence des dits mêmes témoins, donné lecture de son testament et il nous a de nouveau déclaré devant les dits témoins que son testament contenait ce qu'il voulait, qu'il n'y voulait rien changer, augmenter ni diminuer et qu'il y persistait.
|