MEMOIRES ET PHOTOS DE MOELAN

Par devant Louis-Théodore-Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.

Ont comparu

1° Guillaume Marie Péron, époux de Marie Anne Lolichon, demeurant au village du Lanic, en la commune de Moëlan, d'une part.

2° Et François Marie Le Dun, époux de Marie Josèphe Le Bourhis, demeurant actuellement à Kermeurouzach, agissant tant en son nom personnel que pour et au nom de son beau-frère Jean Scaviner, époux de Marie Françoise Le Dun, demeurant à Kerdoualen, d'autre part.

Tous cultivateurs.

Entre lesquels comparants, en privé et ès-qualités, s'est fait et passé le présent acte par lequel ils sont convenu de résilier, comme de fait ils résilient purement et simplement, à partir de la Saint-Michel ou vingt-neuf septembre prochain, le bail à ferme consenti par le Dun et son beau-frère sus-nommé au dit Guillaume Péron pour six ou neuf années au choix respectif des parties en s'avertissant six mois avant l'expiration des six premières années de ce bail, commencé le vingt-neuf septembre mil huit cent soixante-quinze d'une métairie située à Kerscoazec et en ses dépendances, aussi en Moëlan, moyennant une somme annuelle de quatre cent quatre-vingts francs charges comprises, le tout aux termes d'un bail à ferme passé en minute devant le susdit notaire, le vingt-huit mars mil huit cent soixante-quinze [1875-084], enregistré à Pont-Aven le seize avril suivant ; en conséquence, Guillaume Marie Péron s'oblige à quitter cette propriété et à remettre couvertures des logements en bon état de réparations locatives de pailles et mottes pour le vingt-neuf septembre prochain comme aussi de payer à la même époque le montant de son prix de ferme.

Les frais et honoraires de ces présentes seront payés et acquittés de moitié par les contractants.

Ainsi voulu, consenti et accepté.

Dont acte en minute ainsi requis : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit huit cent soixante-dix-sept, le quatre janvier, et ont seulement signé avec le notaire les témoins instrumentaires messieurs Jean Le Bloa, cabaretier et Joseph Caëric, courrier postal, les deux demeurant au susdit bourg communal de Moëlan, les parties contractantes, en privé et aux dites qualités, ayant affirmé ne savoir signer, de ce séparément interpellées, après lecture faite.