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24 avril 1881 Vente de parcelles par Flohic Marie Marguerite (1849-1884) à Eon Jean (1844-1900) |
4 E 194/256 Acte n° 127 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
2° Et Jean Eon et Marie Corentine Le Doze, époux, demeurant à Kersécol, en la même commune de Moëlan, d'autre part. Tous cultivateurs.
Laquelle Marguerite Flohic a, par ces présentes, déclaré vendre avec toutes garanties, aux mariés Eon, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers : - 1° La moitié à être prise, côté du couchant, dans une parcelle de terre labourable nommée An tolénnou, ayant ses édifices au midi, donnant du levant sur l'autre moitié et du couchant sur terre à Pierre Gouyec, contenant la dite moitié sous fonds treize ares, figurée au plan cadastral sous les numéros quatre cent dix-neuf et quatre cent vingt, section J, comme dépendant de Kercarn, sur la dite commune de Moëlan. [J-419-420] - 2° Autre moitié à être prise, bout du nord, dans une autre parcelle de terre, sous prairie, nommée Prad ar féten, sans édifices, donnant du levant sur un ruisseau, du midi sur l'autre moitié et du couchant sur terre aux acquéreurs et à autres, contenant, la dite moitié, sous fonds cinq ares soixante-dix centiares, figurée au même plan cadastral sous les numéros six cent quarante-cinq et six cent cinquante, section F [F-0645-0650], cette dernière parcelle de terre aussi située aux dépendances du dit lieu de Kercarn.
Telles que ces parcelles de terre se contiennent et se poursuivent en l'état en général et sans réservation ; telles enfin qu'elles sont advenues à la venderesse du chef et de la succession de sa mère Marie Yvonne Tanguy et de son père Louis Flohic par suite de donation portant partage anticipé en date du seize mars mil huit cent soixante-dix-huit [1878-065], dûment enregistrée et au même rapport que ces présentes. Lesquelles parcelles de terre, en fonds et édifices ou quitte de rente, se trouent aussi describées aux articles premier et septième du troisième lot du même partage ; de tout quoi les acquéreurs ont déclaré avoir parfaitement connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue et consentie, entre les dites parties, pour et moyennant une somme de trente francs les soixante centiares de terre, soit au total celle de neuf cent trente-cinq francs que la venderesse ou veuve Philippon a reconnu avoir, ce jour mais vu du notaire, reçue et touchée des époux Eon, acquéreurs auxquels elle a déclaré consentir quittance générale.
Déclarant les contractants qu'il ne sont point, quant à présent, dans l'intention de remplir, sur la présente vente, les formalités de purge légale ou autre, chacun d'eux se réservant néanmoins de le faire, quand il le jugera nécessaire.
Les acquéreurs sont entrés en propriété des biens présentement vendus à compter de ce jour, mais ils n'en aurons la jouissance qu'au vingt-neuf septembre, payant et acquittant, à dater de la même époque et à l'avenir, les impôts fonciers auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus, demeurant les époux Eon propriétaires incommutables des deux parcelles de terre formant l'objet de ces présentes, consentant la venderesse qu'ils ne usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres biens et qu'ils en prennent possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute ainsi requis expressément : Fait et passé en l'étude, au chef-lieu de la commune de Moëlan. L'an mil huit huit cent quatre-vingt-un, le vingt-quatre avril.
Sous le seing du notaire et ceux seulement des témoins instrumentaires messieurs Mathurin Le Malliaud, marchand et Etienne Grégeois, maréchal-ferrant, les deux demeurant au susdit bourg communal de Moëlan, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce séparément interpellées, après lecture faire par le notaire aux mêmes parties, tant de ces présentes que des articles douze et treize de la loi du vingt-trois août mil huit cent soixante et onze.
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