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2 octobre 1881 Vente d'immeubles par Capitaine Pierre Marie (1842-1914) à Garrec François Louis (1850-1914) |
4 E 194/256 Acte n° 266 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
- 2° Et François Louis Garrec et Marguerite Pendéliou, époux, demeurant à Kerglouanou, d'autre part. Tous cultivateurs, domiciliés de la commune de Moëlan.
Lequel Capitaine a, par ces présentes, déclaré vendre avec toutes garantiers aux époux François Louis Garrec, seconds comparant, acquéreurs, acceptant pour eux et pour leurs héritiers : - 1° Trois parcelles de terre dont une sous terre labourable et les deux autres sous pâture nommées Er cleuz, ayant leurs édifices au levant, donnant du midi sur terre à Jean Marie Garrec, du couchant sur terres à divers et du nord aussi sur terre à [blanc] et au vendeur, contenant les dites trois ârcelles de terre sous fonds dix ares, figurées au plan cadastral sous les numéros deux mille deux cent cinquante-deux, deux mille deux cent cinquante-trois et deux mille deux cent cinquante-cinq, section O. - 2° Autre parcelle de terre labourable nommée Penn an haliguennou, ayant ses édifices au levant, donnant du midi sur terre dépendant de Kergolaër, du couchant sur sentier et du nord sur terre à Pierre Marie Le Porz, contenant sous fonds sept ares quatre-vingt-dix centiares, figurée au même plan cadastral sous le numéro deux cent trente-cinq, section N. - 3° Autre parcelle de terre labourable nommée Ar sornigou, ayant ses édifices au levant, donnant du midi sur terre à Jean Marie Garrec, du couchant sur chemin et du nord sur terre à Jacques Charles, contenant sous fonds quinze ares cinquante centiares, figurée au dit plan cadastral sous les numéros deux cent soixante-quatre et deux cent soixante-cinq, section N. - 4° Et autre parcelle de terre labourable nommée Euch ar guer, ayant ses édifices des levant et couchant, donnant du midi sur terre aux héritiers de Louis Guyomar et du nord sur terre à François Fauglas, contenant sous fonds dix ares dix centiares, figurée au sus-dir plan sous le numéro deux cent soixante, section N.
Lesquelles parcelles de terre sont située aux dépendances de Kerglouanou, sur la même commune de Moëlan ; telles que ces parcelles de terre se contiennent et se poursuivent en l'état et sans en rien excepter ni réserver ; telles enfin qu'elles sont provenues au vendeur Capitaine, tant de la succession de son père Yves Capitaine que du chef de sa mère Marie Anne Garrec, par suite de donation portant partage dûment enregistrée passée en minute devant le soussigné notaire, il y a environ douze à treize ans ; de tout quoi les acquéreurs ont dit avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue et consentie, entre les parties, pour et moyennant une somme de quinze cent francs que Pierre Marie Capitaine a reconnu avoir, ce jour et à la vue du notaire, reçue et touchée des époux Garrec et leur en a consenti quittance générale et sans réservation.
Les acquéreurs sus-nommés sont entrés en propriété et en jouissance des parcelles de terre sus-vendues, en fonds et en édifices ou quitte de rente, à compter d'aujourd'hui, payant et acquittant, à dater de la même époque et à l'avenir, les impôts fonciers auxquels elles sont ou peuvent être assujetties, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus, demeurant les dits époux Garrec, propriétaires incommutables des parcelles de terre formant l'objet de ces présentes, consentant le vendeur qu'ils en usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres biens et qu'ils en prennent possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu, consenti et accordé.
Dont acte en minute : Fait et passé en l'étude, au chef-lieu de la commune de Moëlan. L'an mil huit cent qutre-vingt-un, le deux octobre. Et ont Capitaine et Le Garrec signé avec le notaire et les témoins instrumentaires messieurs Mathurin Le Malliaud, marchand et Etienne Grégeois, maréchal-ferrant, les deux demeurant au sudit bourg communal de Moëlan. Marguerite Pendéliou, femme Le Garrec ayant affirmé ne savoir signer, de ce séparément interpellée, après lecture faite par le notaire aux contractants, tant de ces présentes que des articles douze et treize de la loi du vingt-trois août mil huit cent soixante et onze.
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