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12 octobre 1881 Quittance générale par Richard Guillaume (1831-1889) à Jacob Corentin (1856-1926) |
4 E 194/256 Acte n° 284 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
2° Et Corentin Jacob, ferblantier boîtier, époux de Marie Louise Le Moign, demeurant au dit lieu de Poulvez et avant ce jour à Kerscoazec, d'autre part. Tous domiciliés de la commune de Moëlan.
Lequel Richard a, par ce acte, reconnu et déclaré avoir ce jour et à la vue du notaire, reçu et touché du dit Jacob second comparant une somme de trois cents francs pour solde et parfait paiement de pareille somme formant le prix d'un contrat de vente d'immeubles sis au dit lieu de Poulvez en date du treize avril de cette année [1881-109], enregistré à Pont-Aven, le vingt du dit mois et dont une expédition a été transcrite au bureau de la conservation des hypothèques de Quimperlé, le six mai suivant, volume cent quarante-deux, numéro douze, la dite vente au même rapport que ces présentes.
De laquelle somme Guillaume Richard a déclaré consentir quittance générale au dit Corentin Jacob et renoncer, par suite, à lui rien réclamer à l'avenir pour les causes ci-dessus par quelque motif et sous quelque prétexte que ce puisse être.
Le même Richard, après désistement de tous privilèges, actions résolutoires et autres empêchement généralement quelconques a aussi donné main levée d'inscription prise d'office à son profit au sus dit bureau des hypothèques le six mai mil huit cent quatre-vingt-un, volume cent trente et un, numéro deux cent trente-quatre.
Voulant que cette inscription soit, dès ce jour considérée comme nulle et non écrite, que tout conservateur, en la rayant définitivement soit bien et valablement déchargé et que mention en soit faite sur tous registres que besoin sera.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : Fait et passé en l'étude, au chef-lieu de la commune de Moëlan. L'an mil huit cent quatre-vingt-un, le douze ocotbre. Sous le seing du notaire et ceux seulement des témoins instrumentaires messieurs Mathurin Le Malliaud, marchand et Etienne Grégeois, maréchal-ferrant, les deux demeurant au susdit bourg communal de Moëlan. Les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce séparément interpellées, après lecture faite.
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