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16 octobre 1881 Vente de parcelles de Lozachmeur Marguerite (1855-1924) à Bourhis Pierre Jean (1818-1897) |
4 E 194/257 Acte n° 312 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
ont comparu
1° Pierre Philippon et Marguerite Lozachmeur, époux, demeurant à Kermeurouzach, Jean François Lozachmeur, époux de Marie Noële Quentel, demeurant à Kerliviou, Joseph Marie Lozachmeur, époux de Marie Françoise Mélin, demeurant à Kerhermen, et Pierre Jean Mélin et Marie Françoise Lozachmeur, aussi époux, demeurant à Kerdoualen, tous cultivateurs, domiciliés en la commune de Moëlan, d'une part. 2° Et Pierre Jean Le Bourhis et Marie Jeanne Le Garrec, aussi époux, cultivateurs, demeurant à Kerhermen, d'autre part.
Lesquels époux Philippon et autres premiers comparants ont, par ces présentes, déclaré vendre avec toutes garanties aux mariés Le Bourhis, seconds comparants, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers : Une parcelle de terre labourable nommée Hent quéozel, ayant ses édifices au nord, donnant du levant sur terre à Joseph Marie Le Touse et du couchant sur terre à Joseph [nom manquant], contenant sous fonds neuf ares quatre-vingt-cinq centiares, figurant au plan cadastral sous le numéro deux mille six cent quatre-vingt-dix-sept, section Q, comme dépendant de Kerhermen, en Moëlan. [Q-2697]
Telle que cette parcelle de terre vendue en l'état se contient et se poursuit avec toutes ses circonstances et dépendances sans en rien excepter ni réserver ; telle enfin qu'elle est provenue aux vendeurs susnommés de la succession de leur père, beau-père et aïeul Jean Lozachmeur ; de tout quoi les acquéreurs Le Bourhis et femme ont dit avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples informations.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue et consentie, entre les parties, pour et moyennant une somme de cinquante-huit francs cinquante centimes les soixante centiares de terre, soit en totalité celle de neuf cent cinquante-cinq francs cinquante centimes que les vendeurs susnommés ont reconnu avoir, ce jour, reçue et touchée des acquéreurs auxquels ils ont déclaré consentir quittance générale et sans réservation. La dite somme ayant été prise et emportée par les époux Philippon sauf à procompter entr'eux tous vendeurs ultérieurement.
Les acquéreurs Le Bourhis et femme sont entrés en propriété et en jouissance de la parcelle présentement vendue, quitte de rente, à compter de ce jour, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts fonciers auxquels elle est ou peut être assujettie, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus, demeurent les mariés Le Bourhis, propriétaire incommutables de l'immeuble formant l'objet des dites présentes, consentant les vendeurs que ceux-ci en usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres biens et qu'ils en prennent possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu, consentti et accepté.
Dont acte en minute : Fait et passé en l'étude, au chef-lieu de la commune de Moëlan. L'an mil huit cent quatre-vingt-un, les seize et dix-sept octobre, cette dernière date pour le dit Pierre Jean Mélin. Et a seulement Le Bourhis signé avec le notaire et les témoins instrumentaires messieurs Mathurin Le Malliaud, marchand et Etienne Grégeois, maréchal-ferrant, les deux demeurant au susdit bourg communal de Moëlan. Les autres parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce interpellées, après lecture faite par le notaire aux parties contractantes, tant de ces présentes que des articles douze et treize de la loi du vingt-trois août mil huit cent soixante et onze.
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