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5 août 1890 Résiliation de bail entre Even Corentin Marie (1835-1903) et Bobinec Jeanne (1841), veuve Hervé Martial (1848-1890)
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4 E 194/264 Acte n° 158 |
Par devant Me Frédéric Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
Et Mme Bobinec Jeanne Louise, meunière, veuve de M. Hervé Martial, demeurant à Chef du bois, même commune de Moëlan, d'autre part.
Lesquels sont convenus de résilier purement et simplement, à partir de ce jour, sans indemnité de part ni d'autre, le bail fait par M. Corentin Marie Even aux époux Martial Hervé, pour neuf années entières à compter du vingt-neuf septembre mil huit cent quatre-vingt-sept, d'un moulin à vent appartenant au dit Even, situé aux dépendances du village de Chef du bois, en la commune de Moëlan, moyennant un fermage annuel de cent vingt francs garanti par une caution, le tout aux termes d'un acte passé en minute devant Me Louis Barbe, notaire alors à Moëlan, le vingt-trois octobre mil huit cent quatre-vingt-sept, enregistré à Pont-Aven, le sept novembre suivant. En conséquence la veuve Hervé promet de vider les lieux sans délai, remettre les clefs et en tant que de besoin de remplir toutes les obligations dont elle aura été tenue comme fermière du dit moulin.
A l'instant et à la vue du notaire, la veuve Hervé a payé à M. Even, qui le reconnait, la somme de trois cents francs pour deux années de fermages arriérés (années mil huit cent quatre-vingt-huit et mil huit cent quatre-vingt-neuf) et le prorata de l'année courante, de laquelle somme M. Even consent à la veuve Hervé bonne et valable quittance. Les frais des résentes seront supportés par la veuve Hervé.
Dont acte en minute.
Fait et passé à Moëlan, en l'étude. L'an mil huit cent quatre-vingt-dix le cinq août, et après lecture faite M. Even a signé avec le notaire et les témoins instrumentaires MM. Mathurin Le Malliaud, marchand et Joseph Guilcher, menuisier, les deux demeurant au bourg de Moëlan, la veuve Hervé interpellée de signer a déclaré ne savoir le faire. |