MEMOIRES ET PHOTOS DE MOELAN

Par devant Me Frédéric Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.

Ont comparu :

Monsieur Drénou Vincent et madame Quentel Marie Josèphe, son épouse qu’il assiste et autorise, propriétaires, demeurant au bourg communal de Moëlan ;
« mariés sous de régime de la communauté de biens aux fins du contrat de mariage passé devant Me Louis Barbe, notaire à Moëlan, le vingt-trois décembre mil huit cent soixante-dix-sept, enregistré, lequel ne contient aucune clause d’emploi ni de remploi »

Lesquels, en s’obligeant à toutes les garanties ordinaires et de droit, ont, par ces présentes, déclaré vendre :
A madame Le Tallec Marie Françoise, ménagère, veuve de monsieur Carriou Emmanuel, demeurant au bourg communal de Moelan, ici présente et acceptant :

Désignation :

Au bourg communal de Moëlan.

1° Une maison couverte en ardoises, à deux pignons à cheminée des levant et couchant, ouvrant du midi sur place de Moëlan en face l’église, et deux appentis au nord et d’attache à la longère nord de ladite maison.
2° Plus deux mètres trente-trois centimètres en largeur de terrain à être pris au nord dans une cour et dans toute la longueur des deux appentis et à partir de ces deux derniers immeubles.

Origine de propriété :

Tels que ces dits immeubles en fonds et édifices situés au susdit bourg de Moëlan, se contiennent, poursuivent et comportent, tels enfin qu’ils sont provenus à madame Drénou Vincent, née Quentel Marie Josèphe, des chefs de ses père et mère Quentel Louis et Bacon Marie Françoise aux fins de donation-partage passée devant Me louis Barbe, alors notaire à Moëlan, le onze novembre mil huit cent soixante-dix-neuf, enregistré. Monsieur et madame Quentel Louis en étaient eux-mêmes propriétaires pour les avoir acquis d’un certain Souffez Pierre, de Moëlan, aux fins d’un contrat de vente passé devant Me Louis Barbe, notaire à Moëlan, le seize avril mil huit cent soixante-deux, enregistré, moyennant un prix de mille francs payé le vingt-huit février mil huit cent soixante-quatre, payé par quittance audit rapport de Me Louis Barbe, le vingt-huit février mil huit cent soixante-quatre.

Jouissance :

Madame veuve Carriou sera propriétaire de l’immeuble présentement vendu comme de chose lui appartenant en toute propriété à partir de ce jour et elle en aura la jouissance soit pour elle-même, soit en percevant les revenus à son profit à partir seulement du vingt-neuf septembre mil huit cent quatre-vingt-quinze.

Prix :

Cete présente vente est faite pour et moyennant la somme principale de trois mille quatre cents francs, que les vendeurs ont reconnu avoir ce jour reçu et touché de ladite veuve Carriou, savoir deux mille quatre cents francs des époux Flohic à la vue du notaire et mille francs provenant de sa fille, hors la vue dudit notaire, ci 3 400 francs.
De laquelle somme les vendeurs ont consenti à ladite dame veuve Carriou bonne et valable quittance.

Origine des deniers payés :

Madame veuve Carriou déclare que la somme de trois mille quatre cents francs ci-dessus payée lui provient d’un emprunt de pareille somme qu’elle a fait ce même jour, 1° de la somme de deux mille quatre cents francs aux époux Flohic François et Kerhuel Anne Julienne, de Kerampellan, Moëlan et mille francs de mademoiselle Carriou, sa fille, de Moëlan, et ce aux fins d’acte obligatoire de ce jour et qui sera enregistré en même temps que les présentes. Cette présente déclaration est faite pour satisfaire à la promesse contenue en l'acte de prêt afin que M. et Mme Flohic François et Anne Julienne Kerhuel et Carriou Marie Josèphe, sa fille, soient subrogés aux droits, hypothèques et privilèges des époux Drénou Vincent et Quentel Marie Josèphe, vendeurs.

Domicile :

Election de domicile a été faite à Moëlan en l’étude de Me Barbe, lequel, avant de clore, leur en a donné lecture des articles 12 et 13 de la loi du vingt-trois août mil huit cent soixante et onze.

Dont acte en minute. Fait et passé à Moëlan, en l’Etude, l’an mil huit cent quatre-vingt-quinze, le vingt-quatre février. Et, après lecture faite, M. et Mme Drénou Vincent seuls ont signé avec le notaire et les témoins instrumentaires Le Malliaud Mathurin, marchand et Caëric Xavier, boulanger, de Moëlan, les autres parties ayant déclaré ne savoir signer.