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26 janvier 1912 Vente d'immeubles par Couliou François (1863-1930) à Quentel Jean François (1868-1949) |
4 E 194/290 Acte n° 13 |
Par devant Me Frédéric Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné,
M. Couliou François Louis et dame Capitaine Marie Julienne, son épouse qu'il autorise, cultivateurs, demeurant au Pont-Kerdonars, en la commune de Moëlan, mariés sous le régime de la communauté légale de biens à défaut de contrat ayant précédé leur union. Lesquels ont, par ces présentes, vendu et se sont obligés conjointement et solidairement à garantir de tous troubles, hypothèque, évictions et autres empêchements quelconques. A M. Quentel Jean François Marie, premier-maître de marine, et dame Le Doze Louise son épouse, demeurant à Pont-Vill, en la même commune de Moëlan, la dite Quentel seule ici présente et acceptant pour elle et son mari.
Désignation A Pont-Vill, en Moëlan. - 1° Une maison couverte en chaume nommée Loge Pont-Vill, ayant ses deux pignons dont celui du levant à cheminée, ouvrant au nord, avec puits. - 2° Une écurie sous chaume contigüe au pignon levant de la dite maison. - 3° Un courtil sur lequel sont édifiés les dits logements nommé Liors Pont-Vill, contenant sous fonds environ vingt-quatre ares, le dit courtil ayant ses édifices des levant, couchant et midi, donnant sur terre à Garrec. Le tout figurant au plan cadastral de la commune de Moëlan sous les numéros 7, 8 et 9 de la section E. [E-7-8-9] Ainsi que ces immeubles existent avec leurs dépendances et dont il n'est pas fait plus amples désignation à la réquisition de Mme Quentel qui a déclaré parfaitement les connaitre. Ils appartiennent à M. Couliou pour les avoir recueillis avec d'autres biens dans les successions de ses père et mère Jean Couliou et Marie Jeanne Stéphant.
M. et Mme Quentel, acquéreurs, seront propriétaires et jouiront des immeubles vendus à compter de ce jour, à la charge d'en acquitter les impôts à partir d'aujourd'hui et de payer les frais des présentes.
Cette vente a lieu moyennant un prix principal de quinze cents francs payé comptant en billets de banque par Mme Quentel aux époux Couliou, vendeurs, qui le reconnaissent et lui donnent quittance sans réserve, ci 1 500 fr.
Comme conséquence de son coucours solidaire aux présentes, Mme Couliou se désiste expressément de ses dits droits d'hypothèque légale sur les immeubles vendus.
Domicile est élu par les parties à Moëlan, en l'étude de Me Barbe, notaire soussigné, lequel avant de clore leur a donné lecture des articles douze et treize de la loi du vingt-trois août mil huit cent soixante et onze.
Dont acte. Fait et passé à Moëlan, en l'étude. L'an mil neuf cent onze. Le vingt-six janvier. Après lecture faite, madame Quentel a signé avec le notaire et les témoins MM. Mathurin Le Malliaud, propriétaire, et Joseph Guilcher, menuisier, les deux demeurant à Moëlan. M. et Mme Couliou, interpellés de signer ont déclaré ne savoir le faire. |