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Notaires
26 avril 1739 Bail de Kerduel
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L'an mil sept cent trente neuf, le vingt-sixième jour du mois d'avril, avant midi, devant nous notaires royaux et héréditaires de la sénéchaussée de Quimperlé avec les soumissions requises y promises et jurées, furent présents : - Jullien Conant, père et garde naturel de son mariage avec défunte Marie Flohic. - Jean Cariou. - François Le Scavener. - Pierre Le Torrec. - Louis Le Sceller, demeurant tous séparément au village de Kerduel. - Corentin Cariou, demeurant en celui de Kerdoualen. Tous paroissiens de Moëlan et faisant tant pour eux que pour leur consorts, lesquels font et fournissent par cette déclaration ample et spécifique partenant et aboutissant à : - Messire Hyacinthe de la Pierre, chevalier, seigneur de Carnoët, de Talhouet, du Damany et autres lieux. - A écuyer Jean Baptiste Cam de Janury, enseigne de vaisseaux, mari et procureur de droit de dame Françoise Laigle, son épouse. - A messire dom François Le Simple, procureur et religieux de l'abbaye Saint Maurice, Carnoët. - Aux révérends pères prieur et religieux de la dite abbaye. - Et aux héritiers de monsieur de Mongermont Drouet comme acquéreurs de parts des rentes et revenus de Kerjéu. Et ce du total du dit village de Kerduel en la dite paroisse de Moallan, qu'eux et leurs consorts tiennent par indivis entre les dits seigneurs ci-dessus nommés, à titre de convenant et domaine congéable, suivant l'usement et coutume du pays, attendu qu'ils ne connaissent les terres des dits seigneurs l'une de l'autre, ce qui leur font faire la déclaration par indivis, et pour la rente ils la feront ci-après, ainsi qu'elle est due à chacun. Duquel village la description et le dénombrement suit :
Et premier - Une maison nommée Thy Philibot, à deux longères et deux pignons et un arras, ayant de long vingt-neuf pieds, de franc treize et de haut six îeds et demi, ayant deux portes à carré de bois, deux fenêtres, gerbière, une cheminée de massonnage commun, avec une crèche au pignon vers le midi à deux longères et un arras qui a de long quinze pieds et demi, de franc douze pieds, et de haut cinq pieds et trois quarts, ayant une porte de massonnage commun. - Un courtil et l'aire à battre au couchant de la dite crèche, cernés de fossés, contenant en fonds sept cordes. - Deux crèches étant au levant du dit leiu, bout à bout, ayant deux longères et trois pignons, contenant de long vingt-neuf pieds, de franc douze et de haut six, ayant deux portes, une fenêtre, et une gerbière, le tout à catté de bois. - Une maison étant au nord du dit lieu, nommée Thy Nevez, à deux longères et deux pignons et demi, ayant de long vingt-neuf oieds, de franc treize et de haut six pieds, ayant quatre portes à carré de bois, deux fenêtres et une gerbière de pierre commune. - Une ruine de crèche au pignon du couchant à deux longères et un pignon et demi, ayant de long dix-huit pieds, de franc treize et de hauteur antienne six pieds. - Une autre crèche étant au nord d'icelle, ruine ayant de long à deux longères seize pieds, de franc à deux pignons dix pieds et demi, et de haut six pieds, ayant une porte à carré de bois. - Deux courtils au nord des dites maisons, cernés de leurs fossés, contenant en fonds trois cordes. - Une ruine de maison au milieu de deux autres ruibes appelée Ty an Tien (ou antien) à deux longères et deux demi-pignons, ayant de long vingt et un pieds, de franc douze et d'ancienne hauteur six pieds. - Une autre ruine au couchant d'icelle, ayant une longère et un pignon et demi, ayant de long onze pieds, de franc douze et de haut six pieds. - Deux autres ruines étant au nord du dit lieu, à deux longères, deux pignons et un arras, ayant de long vingt-quatre pieds, de franc treize et demi et de hauteur ancienne six pieds. - Une petite ruine de crèche au couchant des dites ruines en appentis, ayant une longère et deux demi-pignons, ayant de long douze pieds, de franc huit et à présent sans apparence d'aucune hauteur. - Deux autres ruines étant au bout des crèches Ty Toux, à deux longères et deux pignons, ayant de long trente-huit pieds, de franc treize et de hauteur antienne sept pieds. - Une petite crèche en appentis au nord des dites ruines, ayant de long neuf pieds, de franc cinq et de hauteur cinq, ayant une longère et un pignon. - Deux crèches se joignant, nommées Crayer Lucas, à deux longères et trois pignons, ayant de long dix-neuf pieds, de franc huit pieds et de hauteur six pieds. - Deux crèches se joignant, nommées Crayer, à deux longères et trois pignons, ayant de long vingt-quatre pieds, de franc onze et de haut sept pieds. - Une autre crèche étant au nord des précédentes, qui a deux longères et un pignon, ayant de long dix pieds, de franc douze pieds, et de hauteur six, ayant une porte et une fenêtre à carré de bois. - Une ruine de crèche étant au midi des dites crèches, à deux longères et deux pignons, ayant de long quinze pieds, de franc quinze et de hauteur ancienne six pieds. - L'aire à battre y joignant et deux courtils se joingnant, appelés Liors hy an entue et Leur Binneat, contenant ensemble en fonds dix cordes cernés de fossés, les dites maisons ayant leurs issues au milieu, lesquels a sous fonds compris une autre issue, avec un four ruiné dans l'une des dites issues. - Quatre autres maisons se joignant bout à bout au nord du dit lieu, nommées Thy er Antien, ayant deux longères et cinq pignons, ayant de long soixante-cinq pieds, de franc douze et demi, et de haut sept et demi, ayant six portes et quatre fenêtres, gerbières de tailles, trois érigements de chemins de massone commune, quatre autres feneêtres aussi de massonnage commun ; au nord en appentis, il y a deux crèches ayant de long trente-six pieds, de franc huit et demi et de hauteur trois pieds, à une longère et deux demi-pignons. Une petite soue à porcs aussi au nord, ayant deux longères et deux pignons, qui a de long dix pieds, de franc cinq et de hauteur quatre pieds, avec deux degrés où monter y étant, joignant les longères de massonnage commun. - Un courtil au nord, cerné de fossés, contenant en fonds seize cordes. - Une maison nommée Thy Nevez au levant du dit lieu, à deux longères et deux pignons, ayant de long vingt-neuf pieds, de franc douze, et de haut huit et demi, ayant trois portes à carré de bois, trois feneêtres aussi à carré de bois, une cheminée de massonnage commun. - Une crèche étant au levant de la dite maison à deux longères et un pignon, ayant de long dix-huit pieds avec une porte à carré de bois, une fenêtre et une fandasse, de massonne commune. - Une maison nommée Thy Ergal, à deux longères et deux pignons, ayant de long vingt-cinq pieds et demi, de franc douze et demi et de hauteur neuf pieds, ayant deux portes et deux fenêtres à carré de bois, une cheminée, de massonne commune. - Deux crèches joignant la dite maison, l'une d'icelle ayant deux longères et un pignon, ayant de long vingt pieds, de franc six et de haut cinq, une porte à carré de bois, et l'autre ayant une longère et deux demi-pignon, ayant de long sept pieds et demi, de franc cinq et demi et de heut trois pieds, ayant une porte à carré de bois. - Deux crèches étant au couchant du dit lieu, ayant deux longères et deux pignons et un arras, ayant de long vingt-quatre pieds, de franc onze et demi, et de haut huit pieds, ayant deux portes et une gerbière, à carré de bois. - Trois ruines étant au bout des dites crèches, ayant les dites ruines deux longères et trois pignons, contenant de long trente-six pieds, de franc treize et demi, et de hauteur ancienne huit pieds et demi. - Une petite crèche étant au midi du dit village, à deux longères et deux pignons, ayant de long seize pieds, de franc huit et demi, et de hauteur cinq pieds, ayant une porte à carré de bois. - Une ruine de crèche étant au milieu de Thy Ergal et la dernière crèche, ayant deux longères et un pignon, ayant de long vingt pieds, de franc douze, sans marque de hauteur. - Un auvent sur l'aire à battre, étant au midi du dit lieu, ayant deux longères et deux pignons, ayant de long vingt-sept pieds, de franc treize et demi, et de haut quatre pieds et demi, ayant une porte à carré de bois. - Un autre auvent étant au midi du précédent, à deux longères et un pignon, ayant de long seize pieds et demi, de franc neuf pieds et de hauteur deux pieds. - Autre auvent sur la même aire, ayant deux longères et deux pignons, contenant de long vingt-cinq pieds et demi, de franc treize et demi, et de haut trois pieds, ayant une porte à carré de bois. - La dite aire avec deux courtils, nommés Liorzou Ervespere, se joignant, cernés de leurs fossés vers le couchant, contenant ensemble en fonds quarante-cinq cordes, sur les édifices desquels il y a quarante-trois ormeaux, cinq arbres de frêne et un chêne. - Trois courtils se joignant nommés Liorzou en Dachen, avec deux autres pièces de terre se joignant nommées Parcou Bihan, cernés de leurs fossés, contenant en fonds quarante-six cordes, sur les édifices desquels il y a cinquante-sept arbres d'ormeau, deux de frêne et un de chêne. - Trois autres courtils nommés Liorzou Evrune, se joignant, étant au levant des dites maisons, l'un d'iceux proche le puits, cernés de leurs haies et fossés, donnant sur les dites maisons et du nord sur le chemin de Toullant Bihan, les dits courtils contenant en fonds seize cordes. - Trois autres courtils nommés pareillement Liorzou Evrune ou Liorzou er Punce, étant à l'orient des dits logements, ayant leurs édifices fors vers le nord, contenant ensemble en fonds seize cordes fors un quart, sur lesquels édifices desquels courtils, il y a cinquante-et-un ormeaux et sept frênes. - Une parcelle de terre chaude dans un parc appelé Liors er Floch, à être pris du côté du couchant à Liors er Run au sieur de Mongermon, contenant en fonds vingt-trois cordes, ayant ses édifices aux deux bouts aux chemins et entrée du dit village, sur les édifices de laquelle il y a sept arbres d'ormeaux. - Cinq courtils se joignant étant à l'orient de Kerduel Bras, nommés tous deux Liorzou Endurennou et les deux autres Mouriennou, cernés de leurs haies et fossés fors vers le couchant, les dits courtils ayant ensemble sous fonds soixante cordes trois quarts, sur les édifices desquels il y a soixante-et-un ormeaux, trois frênes, quatre chênes et un châtaignier. - Trois pièces de terre chaude se joignant, nommées Liorzou Nevez, donnant du côté du couchant sur les dits courtils, cernées de leurs fossés, contenant ensemble en fonds trente-quatre cordes, sur les édifices desquelles il y a cinquante-deux arbres d'ormeaux, douze frênes, trois chênes et un châtaignier. - Un petit parc nommé Parc Gyan (ou Ghyan) en du, ayant ses édifices de tous endroits, donnant du côté du midi sur terre ci-devant appelée Liors Nevez, contenant en fonds vingt-deux cordes et demi, sur les édifices duquel il y a trente-huit arbres d'ormeaux, neuf de frêne et quatre de chêne. - Deux pièces de terre chaude se joignant, nommés Tal er Liorzou, fors la séparation d'un fossé entre elles, donnant du nord au chemin de Hent Meur et du levant sur terre profitée par Jacob Le Fauglas, contenant en fonds soixante-cinq cordes, sur les édifices desquels il y a trente-deux arbres d'ormeau, huit frênes et trois chênes. - Une parcelle de terre chaude nommée Er Pergeur, ayant ses édifices au bout du couchant, donnant du côté du midi au parc, terre froide, nommé Liorzou Nevez, la dite pièce de terre contenant en fonds un journal dix-huit cordes et trois quarts, sur les édifices de laquelle il y a deux arbres d'ormeau et six de frêne. - Une parcelle de terre chaude nommée Lan Bras, donnant du bout du midi sur terre de Melaine Le Sceller, du bout du nord sur terre à Gleren Le Sceller, du couchant sur terre à Sylvestre Le Scavenner, contenant en fonds trente cordes. - Quatre sillons nommés Lan Bras, donnant du bout vers le midi à la précédente parcelle, contenant en fonds quatre cordes. - Une parcelle de terre chaude nommée Pen er Parc, à être pris du bout vers le couchant du dit parc, terre froide, nommé Parcou Funten, et du bout du levant sur terre Brorimon, contenant en fonds quarante-six cordes. - Une parcelle de terre chaude nommée Parc Dargouet, donnant du bout du midi à la précédente parcelle nommé Parc en Parc, cerné de ses fossés, donnant du côté du couchant sur terre au sieur procureur du roi de Quimperlé, contenant en fonds trente-quatre cordes, sur les édifices il y a quinze arbres d'ormeau et trois arbres de chêne. - Une pièce de terre chaude nommée Ist en Hent, donnant du bout du levant vers l'orient sur terres à Guillaume Jaouen, du bout du midi sur le chemin qui conduit du village au bourg de Moëlan, contenant en fonds vingt cordes. - Une parcelle de terre chaude nommée Hent Meur Kerduel, sous six sillons, donnant du bout du midi sur le Hent Meur, du bout du nord sur terre à Louis Quentel, du côté du levant sur terre à Michel Le Thouer, contenant en fonds sept cordes et demie. - Une parcelle de terre chaude nommée En Dachen Bras, donnant du bout du midi sur le chemin appelé Hent Meur Kerduel, du bout du nord sur terre à Louis Quentel, du côté du levant sur terre à Ambroise Quentel, et du couchant sur terre à Gléran Hervé, contenant en fonds trente-quatre cordes et demie. - Autre parcelle de terre chaude nommée Toul en Dosen, donnant du bout vers le nord sur terre à Anthoine Quentel, fors la séparation d'un fossé entre eux, du couchant et levant sur terre à Guillaume Jaouen, contenant en fonds dix-huit cordes. - Autre parcelle de terre chaude nommée Stanquerou, sous dix sillons, donnant du bout vers le levant sur une lande qui conduit à Kerherou du chemin Hent Meur, et de l'autre bout sur terre à André Rivallen, et du couchant sur terre à Sébastien Le Bourhis, et du midi à Pierre Fouesnant, contenant en fonds dix cordes. - Autre parcelle de terre chaude appelée pareillement Stanquerou, sous dix sillons, donnant du bout vers le levant sur la dite lande qui conduit à Kerherou, du bout du couchant sur terre à Jean Le Sceller, di côté du midi à Melaine Guillou, contenant en fonds huit cordes trois quarts. - Une parcelle de terre chaude nommée Stanquerou, donnant du bout du chemin sur le chemin qui conduit à Kersolf, du bout du levant sur terre profitée par les héritiers d'Elie Le Tallec, du midi sur terre à Gléran Hervé, séparée par un fossé vers le nord sur terre à Corentin Tanguy, contenant en fonds trente cordes. - Une petite parcelle de terre sous cinq sillons et demi, nommée Meing Leuyer, donnant du bout du nord sur terre froide de Kerherou, du bout du midi à Sébastien Jaouen, du côté du levant à Jean Le Garrec, ayant ses édifices du bout du nord, contenant en fonds huit cordes. - Une parcelle de terre chaude nommée Mesplat bras, donnant du bout du levant sur terre à Yves Le Scavenner, du bout du couchant sur terre à Corentin Carriou, du côté du midi sur terre à Jacob Le Fauglas, contenant en fonds un demi-journal et deux cordes. [O-604 à 618] - Autre parcelle de terre chaude, nommée Ar Bescon, donnant du bout vers le nord sur le chemin Hent Meur, du bout du midi sur la dite parcelle ci-dessus nommée Mesplat, contenant en fonds vingt-et-une cordes et demie. - Une grande parcelle de terre chaude nommée Tal er Lannec, donnant du côté du nord sur le chemin appelé Hent Meur, et du côté du midi et bout du couchant sur terre aux déclarants, contenant en fonds deux journaux et huit cordes. - Une petite parcelle de terre sous sept sillons, nommée Poul Naoscoet, donnant du bout vers le nord à la précédente parcelle, du midi sur terre aux Sceller, et du couchant aux Nevenic, contenant en fonds huit cordes. - Deux parcelles de terre chaude nommées Er Mesplat, donnant du bout vers le nord sur terre chaude nommée Mesplat Bihan, et du bout du midi sur terre à Marie Flohic, contenant en fonds un journal et quatre cordes. - Une parcelle de terre chaude nommée Poulic Kerroch, donnant du côté vers le midi sur terre du même nom, fors la séparation d'un fossé entre eux, contenant en fonds dix-huit cordes. [O-619 à 623] - Autre parcelle de terre chaude nommée pareillement Poulic Kerroch, donnant du côté du nord à la précédente, et de l'autre côté sur le chemin appelé Hent Meur Kersolf, contenant en fonds trente-huit cordes. - Une parcelle de terre chaude nommée pareillement Poulic Kerroch, sous huit sillons, donnant du côté du nord sur terre aux héritiers de Daniel Levenic, du côté du midi sur terre aux déclarants, contenant en fonds dix cordes trois quarts. - Une parcelle de terre chaude nommée Er Magouerou, donnant du bout vers le levant sur terre à Pierre Levenic, du couchant sur terre à Josias Le Garec, et du midi sur terres aux déclarants, du nord sur parc appelé Tal er Liorzou, contenant en fonds un journal et demi et une corde. - Une autre parcelle de terre chaude nommée Ar Magoueriou bihan, donnant du bout du levant sur la précédente parcelle, du côté du nord sur terres aux héritiers de Jean Le Bourhis, contenant en fonds vingt-trois cordes. - Un grand canton de terres chaudes en plusieurs parcelles nommées Tal er Velin Avel, donnant du bout vers le nord sur le moulin à vent, à la réserve de cinq sillons profités par Sébastien Jaouen, contenant en fonds un journal et douze cordes. - Un autre canton et parcelles de terres nommés An der Errosf, donnant d'un côté en partie sur la précédente parcelle, du bout du midi sur terre à Pierre Le Bourhis, ayant en fonds un journal et huit cordes. - Une parcelle de terre chaude nommée Toul ar Leur et Tal ar Beren Beur, donnant du bout vers le couchant sur l'aire à battre et du nord sur le chemin appelé Hent Meur, du bout du levant sur terre au sieur procureur du roi de Quimperlé, contenant en fonds un journal et trente-deux cordes. - Un autre canton aussi en plusieurs parcelles nommé Toul er Porz, donnant du bout du midi sur terre à Marie Le Poussin, de vers le nord sur courtils appelés Liorzou er Leur, du côté du levant sur terre à Yves Le Bourhis, et du couchant sur terres aux déclarants, le dit canton contenant en fonds deux journaux et trois cordes. - Une petite parcelle de terre nommée Parc Toulant Erguen, donnant du bout vers le nord sur le chemin qui est appelé Toulant Erguen, du couchant sur terre à Sébastien Jaouen, du levant sur courtils nommés Toul Liorz er Vesperen, ayant ses édifices de tous endroits fors du midi, contenant en fonds trente-et-une cordes et quart, sur les édifices il y a dix-neuf ormeaux, deux frênes et un chêne. - Une parcelle de terre chaude nommée An Dreoures, donnant du bout vers le nord sur Toulant er Guen, du bout du midi sur terre à Tanguy Quentel, du couchant sur terre à Sébastien Jaouen et du levant sur terre à Jean Souffais, contenant en fonds cent-vingt cordes et tiers. - Autre parcelle de terre chaude nommée En Dreoures, donnant du bout vers le levant sur terre à Jean Souffais nommée Pen er Parc, vers du couchant sur terre à Gléren Hervé, du côté du nord sur la dernière parcelle, contenant en fonds un journal et quatre cordes. - Une parcelle de terre chaude sous dix sillons, nommée Mesou Meur, donnant du bout vers le midi sur terre à François Querlan, du bout du nord sur terre à Mathieu Le Roy, du côté du levant sur terre à René Hervé, et du couchant sur terre à Corentin Hemon, contenant en fonds douze cordes et tiers. - Une parcelle de terre chaude nommée Toullant Erguen, donnant du bout du nord sur le Hent Meur, du bout du midi sur terre aux héritiers de Martin Carriou, ayant six sillons, contenant en fonds dix cordes et demie, sur les édifices de laquelle il y a dix-huit arbres d'ormeau. - Une parcelle de terre chaude nommée Tachen en Daouzeauc, en partie sous cinq sillons et autre partie sous onze sillons, donnant du bout du midi sur terre à Yves Le Robet, du côté du levant à Gléran Le Sceller, du couchant à Richard Tanguy et du nord sur le Hent Meur, contenant en fonds un quart de journal, sur les édifices de laquelle il y a six arbres d'ormeau. - Une autre parcelle de terre chaude nommée Parc Kergonnant sous dix sillons, donnant du bout vers le midi sur terre à Jean Carriou appelée le Parc Kergonnant, et du côté du levant sur terre à Sébastien Jaouen, contenant en fonds treize cordes, sur les édifices de laquelle il y a quinze arbres d'ormeau. - Un petit parc, terre chaude, nommé Parc Kergonnant, cerné de ses fossés fors vers le midi, le dit parc contenant en fonds treize cordes et demie, donnant du bout du levant sur un parc terre froide nommé Parc Leur Kergonnant. - Une parcelle de terre chaude nommée Treneguic, donnant du bout vers le levant sur terre à Jean Souffais, du bout du couchant sur terre au sieur de Lalouby, séparée d'un fossé, et du midi sur terres aux déclarants, contenant en fonds un demi-journal et six cordes, ayant ses édifices vers le nord, sur les édifices de laquelle il y a quatre arbres d'ormeau. - Une parcelle de terre chaude sous onze sillons, nommée Poul ar Vrarc, donnant du bout vers le nord sur un chemin du même nom, du côté du levant sur terre à Guillaume Thomas, du bout du midi sur terre aux héritiers de Cordonnec, contenant en fonds onze cordes. - une parcelle de terre chaude nommée Pen ar Parcou, donnant du côté du couchant sur Parc Quentel, et du levant sur terre à Sébastien Jaouen, le dite parcelle sous dix sillons, contenant en fonds seize cordes et quart. - Deux parcelles de terre chaude se joignant sous quatorze sillons, nommées Toul er Leur et Toul er Porz, donnant du bout vers le midi sur terre à Gléran Henry, du côté du levant sur terre à Henry Le Garrec, du côté du couchant au dit Gléran Henry, et du bout du nord à Marie Flohic, contenant en fonds vingt-quatre cordes. - Une parcelle de terre chaude sous douze sillons, nommée Lan Er Hebellec, donnant du bout du nord sur terre à Pierre Le Bourhis, du midi sur terre à Gléran Henry, du couchant sur terre à Pierre Meurdeau, du levant à Corentin Carriou, contenant en fonds vingt-et-une cordes trois quarts. - Une parcelle de terre chaude Parc ar Pezac, donnant du bout vers le nord sur terre à Guillaume Carriou fors la séparation d'un fossé entre eux, du bout du midi sur terres aux déclarants, contenant en fonds quarante-cinq cordes et deux tiers, sur les édifices de laquelle il y a quatre arbres d'ormeau. - Autre parcelle de terre chaude nommée Poul Naoscoët, donnant du côté du levant sur terre aux héritiers de Nouël Carriou, du côté du couchant sur terre appelée Ar Magouerou, séparée par un fossé ou turon, contenant en fonds vingt-deux cordes trois quarts. - Autre parcelle de terre chaude nommée Ar Sodriguer, donnant du levant et midi sur terre à Guillaume Carriou, et du bout du couchant sur le chemin qui conduit de Kerdoallen au bourg de Moëlan, et du nord sur terre à Marie Derrien, contenant en fonds trente-sept cordes. - Une parcelle de terre chaude nommée Trizec Erross, donnant du bout vers le nord sur terre à Thomas Carriou, du bout du midi sur terre appelée Coz Douar, et du côté du levant sur terre à Corentin Cariou, contenant en fonds vingt-et-une cordes et un quart. - Trois pièces de terre chaude se joignant, nommées l'une Liorz Né et les deux autres Parcou Bras, donnant du côté vers le lidi sur le chemin appelé Hent Meur, ayant leurs édifices de tous endroits fors en partie vers le nord, contenant en fonds un journal et demi et deux cordes. - Un petit par nommé Parc Roz ar Vilin Avel avec deux sillons au couchant du dit Parc, icelui Parc et sillons ayant leurs édifices, contenant en fonds onze cordes et deux tiers. - Une pièce de terre chaude nommée Roz ar Vilin Avel, donnant du bout vers le midi sur terre appelée Liorzou Nevez, du côté du levant sur terre à Thomas Fouesnant, du couchant sur terre à Pierre Thomas, contenant en fonds un journal fors dix cordes. - Une petite parcelle de terre sous dix sillons dans le dit Parc appelé Roz ar Vilin Avel, donnant du bout vers le midi aux précédentes terres du même nom, conetant en fonds six cordes. - Trois pièces de terre chaude se joignant, nommées Pen ar Parc, fors la séparation des fossés entre elles, donnant du bout vers le midi sur terres ci-devant nommées Rouziou ar Velin Avel, contenant ensemble en fonds cinquante cordes. - Deux pièces de terre chaude se joignant fors la séparation d'un fossé entre elles, nommées l'une Parc en Thy et l'autre Parc en Duigou, donnant du bout vers le midi sur courtil appelé Liorz en Dachen et Parc Bihan, du bout du nord sur terre à Henry Derrien, contenant en fonds un journal et six cordes, sur les édifices desquels il y a quarante-deux arbres d'ormeau et un frêne. - Deux petites parcelles de terre chaude nommées Parcou Kervarzel, séparées par un fossé, donnant du bout vers le levant sur terre à Henry Derrien, du bout du couchant sur le chemin nommé Toulant Kercarzen, contenant vingt cordes. - Un petit parc terre froide nommé Parc Jean Souffais avec un petit prateau au bout du nord, cernés, donnant du bout vers le nord sur terre du village de Brorimon, du midi et couchant sur terre de Kerduel, contenant sous fonds (?) ce qui est sous prateau et landes cinq cordes et sous terre froide vingt cordes. - Une parcelle de terre froide nommée Lan Croix "dix la hué", donnant du bout du midi sur une sente qui conduit à Kerherou, du bout du nord aux déclarants, du côté du levant sur terre à André Rivallen, et du côté du couchant sur terres à François Hémon, contenant en fonds Trente-tois cordes. - Une autre parcelle de terre froide dans la dite lande nommée Lan ar Groesse, donnant du bout vers le nord sur un turon qui fait la séparation de la dite pièce, du côté du couchant aux héritiers d'Elie Le Tallec, contenant en fonds onze cordes. - Une autre parcelle pareillement nommée Lan ar Grouesse, terre froide à être prise et joignant un fossé faisant la séparation de la dite parcelle de terre froide à Gabriel Souffais, contenant en fonds huit cordes. - Une pièce de terre froide nommée En Teriennou Guen, cernée de fossés vers le couchant et les deux côtés nord et midi, donnant du bout vers le couchant sur le chemin nommé Hent Trenaou Guen, du bout du levant sur terres aux déclarants et en partie sur terres au dit sieur procureur du roi, contenant en fonds deux journaux trois quarts et deux cordes. - Une pièce de terre froide nommée En Dibeuner, donnant sur terre au dit sieur procureur du roi, du levant sur le précédent parc, du bout du nord sur terres du village du Guermeur, contenant en fonds compris ce qui est sous pâture du bout du nord, quarante-deux cordes et demie. - Un parc de terre froide nommée Parc an Mondret et Gourien Anthoinne, donnant du côté du midi sur terres froides appelées Gourien Anthoinne, du couchant sur Roz en Dibuner, contenant en fonds, compris ce qui compette aux déclarants de la pâture étant vers le nord à prendre depuis un ruisseau au milieu de ce qui est sous pâture, deux journaux et deux cordes. - Trois pièces de terre froide se joignant, nommées l'une Parc Querch et les autres Er Veinglen, donnant du bout du levant sur terre froide aux héritiers d'Allain Fouesnant, du midi sur terres de Kerhérou, et du nord sur Gourien Anthoine, ayant leurs édifices tout autour, fors en partie vers le nord, contenant ensemble en fonds deux journaux trois quarts cinq cordes. - Une parcelle de terre dans un parc, terre froide, nommé Roze Nequellec, à être pris vers le couchant à terre ci-devant appelée Parc Querch (?) terre de Kerherou séparée d'un fossé donnant vers le levant sur terres aux tenaciers de Kerherou, du bout vers le nord à Prajou Kervigodé, contenant en fonds soixante-quatre cordes. - Autre parcelle de terre froide nommée Parc ar Costy, donnant du côté vers le levant à parc, terre froide, nommé Parc ar Costy, séparées par un fossé entre elles, donnant vers le nord sur terre de Kerherou et du couchant sur terres aux déclarants, contenant en fonds un journal et six cordes. - Une pièce de terre froide nommée Parc Kervarzel, donnant du côté du midi sur terres du dit village de Kervazel, du nord sur terre à Henry Derrien, contenant en fonds neuf cordes, ayant les édifices vers le nord, ... - Un pré nommé Prat Lan Bras, donnant du bout vers le nord à autre pré appelé Prat er Gall, du midi sur terres chaudes à Jean Souffais ou à Jean Le Fauglas, cerné de fossés fors le midi, contenant en fonds treize cordes. - Un petit pré nommé Prat ar Curé, séparé par un ruisseau étant vers le nord des terres du village de Brorimon de celles de Kerduel, contenant en fonds vingt-deux cordes, ayant ses édifices tout autour, sur lesquels il y a neuf arbres d'ormeau, un frêne et un chêne. - Trois petits prés se joignant fors la séparation de leurs fossés, nommés Prajou en Ohen, contenant ensemble en fonds cinquante-et-un cordes et demie, cernés de tous endroits de leurs fossés. - Une parcelle d'un pré appelé Prat en Escou, donnant du bout vers le midi à un pré appelé Prat en Ohen, du bout du nord sur terre à Sylvestre Le Scavener, contenant en fonds dix-huit cordes. - Et finalement deux prés nommés Prajou Pen Parc er Lanou, donnant du bout du nord à terre nommée Douardu, du village de Brorimon, du côté du couchant sur Prajou en "Ocech", ayant leurs édifices vers le nord, contenant en fonds trente-trois cordes, sur les édifices desquels il y a six mauvais arbres de chêne, et vingt mauvais arbres de frêne.
Dessus lequel village les dits déclarants déclarent devoir de rente foncière et convenancière par chacune année et terme de Saint Michel en septembre : - Au dit seigneur de Géradin et au dit sieur de Janury, les deux comme héritiers de la dame de Kerenbiquet, par une part, quinze minots et demi de froment, mesure d'Hennebont, un minot de poix, pareille mesure, et cinquante sols, par autre part, treize minots et un tiers de froment, pareille mesure d'Hennebont, cinq livres quatre sols en argent, dix merlus, corvées et autres sujétions et obéissances ordinaires, ainsi que hommes domaniers sont tenus de faire à leur seigneur noble et foncier, desquelles rentes ils déclarent ne payer par an au dit seigneur de Gérardin que la somme de huit livres quatre sols. - Aux dits révérends pères religieux de l'abbaye de Saint Maurice Carnoet, aussi de rente foncière et convenancière, deux minots de froment, mesure d'Hennebont, quatre minots d'avoine, aussi pareille mesure comble et foulée, soixante-trois sols treize deniers en argent, deux chapons et corvées et autres sujétions ainsi qu'hommes domaniers doivent à leur seigneur foncier. - Aux héritiers du dit sieur de Mongermont, comme acquéreur de partie des rentes et revenus de la terre de Kerjégu, doivent aussi de rente foncière et convenancière à chaque jour de Saint Michel, dix minots de froment, mesure d'Hennebont, un minot de poix et corvées et autres sujétions, ainsi que ci-devant, qui se paient à présent par Marie Henry et Enfants, Corentin Guénédal et consorts, aussi à la dite seigneurie de Kerjégu trois minots de froment, pareille mesure d'Heenbont. Et est encore dû par la dite Marie Henry et enfants en son particulier, avec ses consorts, au dit sieur de Mongermon, comme acquéreur de la dite rente de Kerjégu, un minot de froment, aussi susdite mesure d'Hennebont. - Et en particulier le dit Jullien Connant, comme père et garde naturel des enfants de son mariage avec la dite Flohic, déclare aussi devoir à la dite seigneurie de Kerjégu, de rente foncière, par cacun an et terme de Saint Michel, un minot de froment, aussi pareille mesure. - Au dit seigneur de Lapierre de Carnouet, les dits déclarants déclarent aussi devoir, de pareille rente convenancière, à chaque jour de Saint Michel en septembre, vingt-et-un minots de froment, mesure d'Hennbont, trois minots d'avoine, combles et foulés, mesure d'Hennbont, six chapons, trente sols en argent, corvées et autres sujétions et obéissances ordinaires ainsi qu'hommes domaniers sont tenus et obligés à leurs seigneurs fonciers.
Déclarant les dits susnommés qu'ils ne payent aucune chefrente sur le dit village et qu'il n'en ont connaissance qu'il en fut dû, et au cas qu'il s'en trouverait dû, ils promettent et s'obligent de l'acquitter et payer.
Laquelle présente déclaration, les dits avouants Carriou, Scavener, Torrec, Le Sceller et Corentin Carriou affirment véritable et n'avoir rien omis à y employer à leur connaissance, réservant néanmoins en cas d'omission passée qu'ils auront en plus ample connaissance d'y augmenter s'ils ont omis quelques choses, et de diminuer s'ils y ont trop mis. Toutes lesquelles rentes et prestations ci-dessus, les dits sunommés et faisant tant pour eux que pour leurs consorts, sauf leurs recours l'un vers l'autre, comme ils verront, promettent et s'obligent de continuer de payer à l'avenir aux dits seigneurs, à chaque jour et fête de Saint Michel en septembre, tant en général qu'en particulier, comme est ci-devant mentionné, et d'acquitter et payer la chefrente, en cas qu'il s'en trouverait dû sur le dit village, déclarant les dits susnommés qu'ils ne peuvent faire le débornement général du dit village, attendu que les terres sont séparées, dispersées et écartées partie des uns et des autres et mêmées parmi des terres d'autres villages.
A tout ce que dessus, les dites parties s'obligent sur l'obligation générale de tous et chacun leurs biens meubles et immeubles, présents et futurs, même par corps, emprisonnement de leurs personnes comme pour deniers royaux, et solidairement l'un pour l'autre, et un seul d'eux pour le tout, sans division ni discussion, de leurs personnes et biens, y renançant fors que chacun acquittera pour lui particulier les rentes ci-devant exprimées, et s'obligent d'acquitter leurs autres consorts du paiement d'icelles rentes. Et pour ce qu'ils ont ainsi voulu et consenti, nous à ce faire et tenir, les avons condamnés et condamnons de l'autorité de notre dite cour, sous le sceau d'icelle, au rapport de Chevalier notaire royal, le seing de maître François René Desnos à requête du dit Julien Conant, de Thomas Marie Gourhael à la requête du dit François Le Scavener, de maître Guillaume Marie Adrien Bruneau à requête du dit Pierre Le Torrec, de maître Gilles René Barguil à requête du dit Louis Le Sceller, et de maître Joseph Ezuen à requête du dit Corentin Carriou, qui ont tous six affirmé ne savoir signer, de ce interpellés, et les nôtres notaires, le dit jour et an que devant, vingt-sixième avril mil sept cent trente-neuf, avant midi, ainsi signé en la minute Desnos, Gourhael, T. Gourhael, G. Bruneau, Barguil... la dite minute dûment contôlée à Quimperlé le trente avril 1739 par Guyot qui a reçu 9 livres 12 sols. |