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14 janvier 1827 Vente d'une maison au bourg par Le Doze Isidore (1789-1833) à Evennou Marie Catherine (1788-1863) |
4 E 194/137 Acte n° 8 |
Par devant Guillaume Le Doze, notaire royal à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, assisté des témoins ci-après nommés,
ont comparus
Isidore Le Doze et Marie Anne Colin sa femme qu'il autorise, cultivateurs, demeurant au lieu de Kerliguit, sur cette commune de Moëlan. Lesquels ont, conjointement et solidairement, vendu, dès à présent et pour toujours avec garantie de tous troubles, évictions et hypothèques, à Marie Catherine Evenou, femme de Pierre Maurice Stéphant absent comme militaire, cabaretière, demeurant en ce bourg de Moëlan, présente et acceptant : - 1° Une maison couverte en chaume, située en ce bourg de Moëlan, ayant deux longères avec un pignon à cheminée bout du couchant et un demi pignon bout du levant, donnant du midi sur la rue conduisant aux fours de Marec et Rouat [Rueau, Ruo] et contiguë à deux maisons, l'une aux héritiers de Louis Le Doze, de Kerliguit et l'autre aux enfants de Pierre Le Bourhis, du bourg de Moëlan, quitte de toute rente. - 2° Un petit courtil avec son fossé au levant, joignant la costière du nord de cette maison, également quitte de toute rente.
Isidore Le Doze et femme sont propriétaires des maison et courtil présentement vendus au moyen de la vente qui leur a été faite par Noël Laviche et les héritiers de Susanne Henry, suivant contrat passé devant le soussigné notaire, le vingt-trois et enregistré le vingt-six août mil huit cent vingt-cinq. [1825-157]
Ces maison et courtil appartenaient à la dite Susanne Henry en vertu du contrat d'échange passé entre elle, Noël Laviche son mari et sieur et dame Bosc, devant Guiffant père, le treize germinal an trois, référé, enregistré à Quimperlé le même jour.
Marie Catherine Evenou pourra, à compter de ce jour, jouir et disposer à son gré des maison et courtil à elle présentement vendus, sous l'obligation de payer désormais, quitte du passé, les contributions dont ils peuvent ou pourraient être chargée.
Cette vente a été faite moyennant la somme de deux cent trente-deux francs que Marie Catherine Evenou s'oblige de payer, en numéraire, dans le délai de quatre ans à compter d'aujourd'hui à raison de cinquante-huit francs par an, sans intérêts.
Dont acte lu aux parties.
Fait au bourg de Moëlan, en l'étude, le quatorze janvier mil huit cent vingt-sept, en présence des sieurs François Julien Marie David, adjoint maire et Guillaume Marie Huel, menuisier, les deux témoins demeurant en ce bourg, qui ont signé avec nous notaire, les comparants ayant affirmé ne savoir signer, de ce requis. |