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8 septembre 1831 Vente d'une maison au bourg par Cadoret Pierre (1803-) à Rivalain Jacques René (1792-1845) |
4E 194/141 Acte n° 193 |
Par devant Me Le Doze, notaire royal à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné et en présence des témoins ci-après nommés,
sont comparus
Pierre Cadoret et Marie Renée Le Bondé, sa femme qu'il autorise, journaliers, demeurant ensemble au bourg de Moëlan. Lesquels vendent et garantissent conjointement et solidairement entr'eux, de tous troubles, évictions, hypothèques et autres empêchements. A Jacques René Rivalain et Marie Françoise Kerlan, époux, boulangers, demeurant au chef-lieu de la commune de Guidel, département du Morbihan, à ce présent et acceptant.
Les immeubles ci-après mentionnés qui sont en fonds et édifices, conséquemment quittes de rente et situés au susdit bourg de Moëlan, dans la partie nord : - 1° Une maison couverte en chaume, ayant de long à deux longères cinq mètres vingt centimètres, de franc, à un pignon à cheminée au levant, cinq mètres et de haut trois mètres soixante centimètres ; comportant deux fenêtres et une porte à la longère du midi. Laquelle maison se trouve contiguë au pignon du levant d'une maison acquise par les acquéreurs des époux Le Flo, aux fins de contrat, au même rapport que celui-ci, en date du premier de ce mois et qui sera présenté en même temps que ces présentes à la formalité de l'enregistrement. [C-1462] - 2° Un appentis aussi couvert en chaume , servant de crèche, contigü au pignon de la maison ci-dessus vendue par les époux Cadoret. - 3° Et un jardin situé aux midi et levant des susdits maison et appentis, ayant son mur au couchant, borné, savoir : au levant par une haie de saules appartenant à l'enfant Le Bedel et au sieur Herbert, au midi par mur de jardin du sieur Le Courant et au couchant par la rue ; lesquels maison et appentis et jardin s'attiennent et sont actuellement profités à titre de bail à loyer par le nommé Claude Le Cras.
Les époux Cadoret sont propriétaires des immeubles présentement vendus comme en ayant fait l'acquisition de Toussaint Conan et Marie Françoise Le Bourhis, époux, aux fins de contrat en date du huit février dernier, au rapport du notaire soussigné, enregistré le onze du même mois. [1831-021]
Au moyen de la vente qui leur est présentement faite, les époux Rivalain pourront disposer des susdits immeubles, comme de choses leur appartenant, à compter de ce jour ; néanmoins, les vendeurs s'en réservent la jouissance jusqu'au vingt-neuf septembre de l'année mil huit cent trente-deux, supportant les impôts jusqu'au premier janvier mil huit cent trente-trois et nonobstant cette jouissance, les acquéreurs auront la faculté, dès à présent, de faire construire un four dans la maison ci-dessus vendue et de détruire à cet effet l'appentis plus haut mentionné.
En considération de leur jouissance jusqu'au vingt-neuf septembre mil huit cent trente-dux, les vendeurs feront faire, dans le courant du mois d'octobre prochain ou plus tôt, les réparations nécessaires en pailles sur les toitures et feront établir une cloison neuve de la longieur de deux mètres dans l'intérieur de la maison, près la porte.
Cette vente est faite à la charge par les époux Rivalain, ainsi qu'ils s'y obligent : - 1° De payer les frais et droits auxquels elle donnera lieu. - 2° D'acquitter toutes les contributions et autres taxes de quelque nature qu'elles puissent être, qui seraient imposées sur la maison et dépendances dont il s'agit, à compter du premier janvier mil huit cent trente-trois, quitte du temps passé. - 3° Et de souffrir toutes les servitudes occultes ou apparentes qui seraient prétendues sur la dite maison et dépendances, si mieux n'aiment les acquéreurs s'en défendre à leurs risques et sauf par eux à profiter des servitudes actives s'il en existe.
En outre, cette vente est faite moyennant la somme de quatre cent six francs qui a été présentement payée par les époux Rivalain aux époux Cadoret, qui le reconnaissent, en espèces d'argent au cours actuel ; dont quittance sans réserve.
Dont acte lu aux parties. Fait au bourg de Moëlan, en l'étude, le huit septembre mil huit cent trente et un, en présence des sieurs Nicolas Jacques François Le Courant, marchand et Pierre Julien Caëric, sacristain, témoins, demeurant en ce bourg, qui ont signé avec nous, notaire, les comparants ayant déclaré ne savoir signer, de ce interpellés séparément, après lecture faite. |